Chantiers d'espoir : les premiers pas...

Publié le par Humanité

Chantiers d'espoir : débat en petits groupes avant une synthèse.

Chantiers d'espoir : débat en petits groupes avant une synthèse.

Près de 200 personnes ont répondu présent, samedi, à Paris, à l’appel lancé par 500 personnalités de gauche pour construire l’alternative. Une rencontre nationale, en avril, se prépare.

Les Chantiers d’espoir ont franchi une nouvelle étape. Près de 200 personnes de divers horizons se sont retrouvées samedi, à Paris, pour échanger sur la politique alternative aux réformes libérales conduites par le gouvernement. Une première réponse à l’appel des Chantiers d’espoir (1), lancés en janvier avec l’objectif de « mettre en mouvement nos concitoyens et bâtir ainsi une majorité d’idées dans le pays, de montrer qu’il est possible de faire autrement en dessinant les mesures urgentes de transformation sociale et écologique ».

Depuis les 500 premiers signataires, parmi lesquels Pierre Laurent (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Emmanuelle Cosse (Europe Écologie-les Verts), Liêm Hoang-Ngoc (socialistes affligés), mais aussi Gérard Aschieri (syndicaliste) ou Aurélie Trouvé (Attac), l’appel a rencontré un certain écho. « Nous avons déjà plus de 3 000 signataires », s’est félicité, samedi, Caroline de Hass, militante féministe investie dans l’organisation des Chantiers d’espoir.

Pour elle, la perspective est claire : « Gagner la présidentielle pour mettre la gauche au pouvoir, ce qui n’est pas arrivé depuis un moment », explique-t-elle.

Dans la salle, les attentes sont nombreuses parmi les personnalités présentes comme le maire EELV du 2e arrondissement de Paris, Jacques Boutault, Clémentine Autain, d’Ensemble, Pierre Khalfa, de la Fondation Copernic, ou Igor Zamichiei, responsable du PCF parisien. Une diversité qu’expriment aussi militants et citoyens. « Je suis venue car, malgré mes engagements associatifs, je suis en recherche, j’ai besoin d’espoir.

On ne peut pas être chômeuse de longue durée à 54 ans sans se faire de gros soucis », explique Malika. « Je suis de ceux qui sont déçus par le gouvernement mais qui, en même temps, ne se retrouvent pas ailleurs. Là, ce qui est intéressant, c’est que ça rassemble au-delà des partis », explique pour sa part Anita, en marge du débat.

Et les uns et les autres d’évoquer la situation politique et sociale difficile, mais aussi les points d’appui pour leur combat comme la victoire de Syriza en Grèce. Mais l’objectif de cette rencontre locale, facilitée à Paris par l’absence de scrutin départemental en mars, était aussi de préparer le premier rendez-vous national des Chantiers d’espoir qui pourrait avoir lieu autour du 11 avril dans la capitale, et dans une dizaine d’autres villes.

Après la tenue d’ateliers en petits groupes, ce sont les thèmes de l’emploi, de la démocratie et de l’égalité qui ont été retenus pour cette prochaine initiative dont l’ambition, maintes fois répétée, samedi, est de « sortir de l’entre-soi militant ».

Publié dans Chantiers d'espoir

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