Hollande et Valls ne maîtrisent plus rien, tout leur échappe, alors ils sont prêts à tout contre la démocratie
"C'est le chaos, Valls ne maîtrise plus la situation!" titre Le Figaro du 16 juin 2016. "C'est le chaos" admet, penaud, un ministre mardi soir. "C'est la catastrophe" abonde un autre membre du gouvernement. "Valls fait bonne figure, mais il ne maîtrise plus la situation" (extrait du Figaro du 16 juin 2016).
En clair, la panique s'installe en haut lieu, la fébrilité, l'inquiétude sont maximales. Le gouvernement est au bout du rouleau : telle est la la seule information majeure, cardinale du moment...! Personne en haut lieu n'ignore la puissance d'un mouvement qui n'entend rien lâcher.
Au lieu de pointer cela, d'analyser cette situation inédite et incroyable il y a quelques semaines, les médias libéraux nous scotchent, nous engluent devant les vitres brisées de l'hôpital Necker : comme seul sujet de conversation. Comme si soudain la terre s'était arrêtée de tourner, au seul motif d'incidents en marge de la plus belle manifestation de ce mouvement social extraordinaire, de plus d'un million de manifestants. Comme disait René CHAR, l'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant !" C'est bien ce que nous vivons aujourd'hui.
L'objectif du pouvoir et des médias libéraux est clair, faire basculer l'opinion publique qui résiste comme le montre le dernier sondage du 10 juin, plus de 60% des français sont d'accord et soutiennent le mouvement. Les Français résisteront-ils ? Regarderont-ils en face ce phénomene majeur, - l'énorme succès de mardi, l'affolement palpable de nos dirigeants, la peur que l'on peut lire sur leur visage - ou participeront-ils docilement à ce déni de réalité organisé à la va-vite par le champ politico-médiatique et visant à jouer sur l'émotion de chacun pour leur faire rejeter ces brutes de la CGT qui s'en prennent à des enfants malades !"
Le maintien, l'élargissement du mouvement, son enracinnement dans le pays et dans le temps sont devenus si insupportables aux yeux du pouvoir que de Hollande en passant par Valls, Cazeneuve et Macron, ils sont prêts à tout, y compris à remettre en cause notre droit constitutionnel à manifester librement et en sécurité !
La dernière fois que l'on a assisté à une telle opération politique, c'était en 1979 lors de la manifestation parisienne des sidérurgistes où le pouvoir giscardien acculé a monté une opération similaire avec des casseurs, qui a été ensuite appelée "La provocation".
Ceux d'aujourd'hui ne valent pas mieux, ils cherchent avec une désinformation médiatique insupportable, assortie de mensonges aussi gros qu'eux, à reprendre la main qu'ils ont perdu face à la France mobilisée, ainsi à les entendre, la CGT et Philippe Martinez seraient comme des enfants pris les doigts dans le pot de confiture. Alors que la vérité, c'est tout à fait l'inverse. N'ayant aucune capacité à sentir notre peuple, Hollande et Valls ont tenté une charge et ils ont rencontré un mur qu'il n'attendaient pa.
Cette attitude d'un pouvoir qui a perdu le sens de l'intérêt général est pleine d'impondérables, d'effets boomerang.
1) D'abord, la menace qu'is font planer sur le droit constitutionnel à manifester est sévèrement condamné par les militants de toute la gauche. Facebook est plein à ras bord de commentaires assassins contre cette décision de Hollande;
2) Sans parler de l'article de Jacques Sapir du 15 juin, intitulé "Du droit à manifester" qui pense que Hollande monte les français les uns contre les autres, ce qui peut conduire à la guerre civile : soit une stratégie du chaos dans laquelle il enfonce la France comme un irresponsable;
3) Même l'inénarrable Apolline de Malherbe de BFM-TV y va de son coup de griffe : "si François Hollande prend la décision d'interdire les manifestations parisiennes, quoiqu'il arrive, son image sera durablement termie...!"
En clair, non seulement la diversion imaginée par le pouvoir ne marche pas, si l'ampleur de la manif de mardi est montrée et expliquée, la plus importante de ces 30 dernières années, mais elle va encore plomber l'exécutif déjà au plus bas dans les sondages, au point que Macron est donné aussi perdant dès le 1er tour de la présidentielle de 2017.
Il est donc urgent d'offir une alternative aux déçus de Hollande et du PS, en construisant avec les citoyens un pacte d'engagements communs débouchant sur une candidature commune à gauche apte à rassembler tous les électeurs de gauche, écologiques et progressistes de notre pays.
Le mouvement social est en tran d'ébranler le libéralisme, il va gagner, mainntenant il doit déboucher sur un Front populaire et citoyen victorieux en 2017!
C'est à portée de main. Allons-y !