Chômage, chiffres catastrophiques. La France s'enfonce dans la crise sociale !
Le nombre de chômeurs de catégorie A grimpe à nouveau de 16.200 en mai pour atteindre 3.552.200. François Rebsamen banalise cette situation.
Les Français ne croient plus les balivernes du gouverneemnt et ce ne sont pas les dernières statistiques publiées par le ministère du Travail qui vont les faire changer d'avis.
Le chômage a progressé de manière considérable. Certes, un peu moins qu'en avril, où ont été enregistrés 26.000 demandeurs d’emploi de catégorie A de plus en France métropolitaine.
En mai, Pôle emploi compte 16.200 supplémentaires, portant le total à 3.552.200 (3.811.200 DOM compris). Si l’on intègre également les chômeurs qui ont en partie travaillé sur la période (catégories B et C), la progression atteint 69.600. Un vrai séisme !
Le cap du million supplémentaire
François Hollande n’a décidément pas de chance. Chaque mois qui passe les chiffres du chômage s'aggravent, cadeaux empoisonnés, sur le front de l’emploi trois ans après son arrivée à l'Elysée, avec le franchissement du seuil des 6 millions de chômeurs toutes catégories comprises.
La vie "réelle" comme disent les médias libéraux démontrent que la stratégie de l'offre est une énorme fumisterie et une ineptie.
Le bon sens populaire se pose une question, pourquoi améliorer l'offre à coups de millliards de fonds publics aux entreprises et une baisse sans précédent du prix du travail, alors qu'il y a de moins en moins de monde pour acheter du à la baisse du pouvoir d'achat. Ce qui fait que les entreprises n'investissent plus et dans l'attente d'une reprise de la demande qui ne vient jamais, alors elles dégraissent leurs effectifs et pratiquent l'austérité salariale qui était au coeur de la journée nationale d'action de la CGT ce 26 juin.
Deux relances de réactualisation
Dès la publication des chiffres, les pouvoirs publics ont relativisé la nouvelle aggravation de mai. Il parait que Pôle Emploi aurait eu un excès de zèle du fait de la volonté de bien faire du service public : le mois dernier a connu un record de jours fériés et ponts qui a abouti à ce qu'il n'y ait que 17 jours ouvrés, du jamais-vu depuis 1970, selon Pôle emploi. De nombreux chômeurs ont oublié de pointer et l’établissement public a fait deux relances supplémentaires qui ont eu l’effet paradoxal de conduire à plus de chômeurs que d’ordinaire à s'actualiser.
Cela signifie au contraire que l'aggravtion réelle est bien plus importante que le montrent les chiffres officiels. Si on rajoute tous les radiés du fait de non-inscrptions!
Statistique « non interprétable »
« La statistique mensuelle des demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi a été affectée ce mois-ci par un événement inhabituel : la forte baisse inexpliquée du nombre des demandeurs d’emploi actualisés suivie, après relances multiples, d’une hausse d’une ampleur exceptionnelle », a souligné François Rebsamen dans un communiqué. « Il en a résulté une chute des sorties de Pôle emploi pour défauts d’actualisation qui rend la donnée (...) non comparable aux mois précédents et donc non interprétable », ajoute-t-il sans rire, précisant que « selon les estimations de la Dares, si les comportements d’actualisation des demandeurs d’emploi avaient été identiques à ceux habituellement observés, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A aurait augmenté de + 7 000 à + 10 000 ». Et mon oeil !
Ce qui frappe à l’examen des statistiques, c’est qu’encore une fois, les plus jeunes et les plus vieux paient le prix le plus fort, avec une croissance de 0,9 % sur le mois du nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A de moins de 25 ans comme de 50 ans ou plus.
Les 26-49 ans connaissent, eux, une hausse limitée à 0,2 %. Quant au nombre de chômeurs de longue durée, il a continué à grimper, pour atteindre 2.365.800, dont désormais plus de la moitié depuis deux ans ou plus.
Point positif, le nombre d’entrées au chômage a baissé de 5,1 % sur un mois (2,6 % sur un an). Compte tenu du caractère atypique du mois de mai, la performance de juin sera d’autant plus attendue. Les 17 jours chômés de mai, cette fois ne seront pas là pour atténuer le nombre d'entrées à pôle Emploi.
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