JTEKT Irigny, on poursuit la mobilisation et on l'élargit !

Publié le par Front de Gauche de Pierre Bénite

Rassemblement devant JTEKT, une cinquantaine de militants étaient présents. Abdel a remercié avec une grande émotion les militants CGT, les communistes de notre section pour leur mobilisation.
Rassemblement devant JTEKT, une cinquantaine de militants étaient présents. Abdel a remercié avec une grande émotion les militants CGT, les communistes de notre section pour leur mobilisation.
Rassemblement devant JTEKT, une cinquantaine de militants étaient présents. Abdel a remercié avec une grande émotion les militants CGT, les communistes de notre section pour leur mobilisation.

Rassemblement devant JTEKT, une cinquantaine de militants étaient présents. Abdel a remercié avec une grande émotion les militants CGT, les communistes de notre section pour leur mobilisation.

Ce jour, vendredi 11 décembre tout commençe à 9h30 avec la tenue d'un nouveau CE extraordinaire qui avait déjà donné un avis négatif le 1er décembre sur le projet de la direction JTEKT de licencier Abdel YOUSFI secrétaire du syndicat CGT et délégué syndical.

Malgrè toutes les pressions, les tentatives d'intimidation, le chantage, la direction de JTEKT est encore battue. Le CE a revoté et a confirmé son vote du 1er décembre : il refuse une nouvelle fois le licenciemenrt de notre camarade Abdel. C'est un nouveau recul imposé par la mobilisation.

Et une nouvelle fois Abdel a apporté au CE les pièces justificatives de ses arrêts maladie : la copie du bordereau qu'il a envoyé à l'entreprise lors de ses arrêts maladie, et qu'elle prétend ne pas avoir reçus.

Les motifs de la direction tombent à l'eau et deviennent donc inexistants.

En toute logique, l'honnêteté doit conduire la direction à arrêter immédiatement la procédure. Elle doit payer la part des salaires due à Abdel, le réintégrer à son poste de travail et le laisser militer à la CGT dans le cadre de ses mandats syndicaux et les droits qui y sont liés.

Et bien que nennie ! La direction a décidé de poursuivre la procédure de licenciement même sans motif ! Abdel est donc maintenu en mise à pied conservatoire et donc sans salaire. C'est une injustice et un vrai scandale !

Au moins trois questions se posent :

1) La direction de JTEKT espère t-elle que l'inspecteur du travail qui doit diligenter une enquête et donner un avis motivé, cèdera à ses pressions même en absence de motif. Nous connaissons suffisament les inspecteurs du travail, leur grande qualité professionnelle et leur intégrité, pour penser que la direction fait fausse route.

Par précaution, les militants de la métallurgie CGT rassemblés ont décidé ce matin d'interpeler la Direction Régionale du Travail (DIRRECTE) afin qu'elle intervienne pour faire cesser toute pression à l'encontre de l'inspecteur du travail qui doit pouvoir donné un avis sereinement et juste.

2) La direction en maintenant Abdel en mise à pied conservatoire et en le privant de salaire, pense t-elle affamer Abdel et sa famille pour le faire craquer ? Cette direction est capable de tout, y compris de cette inhumanité. Elle sait ce qu'est la lutte des classes et ne néglige donc rien dans le combat féroce qu'elle mène contre la CGT, ses militants afin de faire régner un climat de terreur dans l'entreprise qui pèse sur la mobilisation des militants et des travailleurs.

Ce matin, les militants ont répondu en décidant d'organiser la solidarité concrète et financière afin qu'Abdel et sa famille puissent traverser cette période difficile sans tracas financier supplémentaire. Les USTM CGT du Rhône ont appelé à la solidarité financière. Les versements individuels et les collectes sont à reverser aux deux USTM.

3) La direction veut-elle franchir toutes les étapes de la procédure légale et passer outre pour parvenir au final à se débarrasser d'Abdel?

Après l'avis de l'inspecteur du travail, elle peut avoir recours à la direction régionale du travail, après elle pourra faire un recours au ministre du travail, enfin si celui-ci émet un avis négatif elle pourra aller devant le tribunal administratif pour tenter de faire casser l'avis du ministre. Elle sera peut -être battue, mais souvent le tribunal s'il ordonne le règlement des salaires, par contre rarement il ordonne la réintégration! De fait les militants se trouvent licencier. Pendant toute cette période qui peut durer plusieurs mois, le syndicat se trouve désorganisé et affaibli.

C'est pour cela qu'il importe que dès maintenant la mise à pied conservatoire soit levée et Abdel réintégré dans son emploi ! C'est la nouvelle phase de la bataille.

C'est pourquoi, les communistes ont décidé de poursuivre la pétition en ligne. L'objectif est de parvenir au mille signatures dans les jours à venir et de les porter à la Direction Régionale du Travail très prochainement.

Ils ont décidé également d'interpeler le maire d'Irigny Jean Luc Da Passano, le député ex-UMP de la circonscription Michel Terrot et la préfecture de la région.

Publié dans Luttes sociales

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article