Wauquiez frappé par la débilité, maladie très dangereuse !
Réagissant au rapport publié par la commission Badinter, Wauqiez s'est montré critique, se déclarant en faveur d'un temps légal de travail bien supérieur, 42 heures hebdomaraires voire 45 h, à l'actuel de 35 h qui date de 1999-2000 et même aux 39h adoptés sous la présidence de François Metterand.
C'est ce que l'on appelle une proposition “choc” mais très marquée d'une couche épaisse de débilité.
En effet, d'une part comment concevoir un tel allongement du temps de travail alors que notre pays compte 6.5 millions de privés d'emplois, d'autre part comment concevoir un tel allongement alors que des milliers de travailleurs dans toutes les qualifications sont en surcharge de travail au point que nombre d'entre eux sont en situation de burn-out, enfin comment est-il possible d'avoir recours au travail gratuit (de 35h à 42 heures) quand le représentant de la droite-extrême prévoit cette augmentation du temps de travail sans revalorisation du salaire de base alors que des millions de salariés ont des salaires tellement insuffisants qu'ils ne leur permettent pas de vivre dignement. Il ne font que survivre dans des conditions extrêmes !
Wauquiez doit avoir besoin d'exister pour formuler de telles inepties !
Interrogé sur RMC et BFMTV le bras droit de Sarkozy a exprimé son scepticisme et sa proposition. Mais cette débilité va encore plus loins quand il estime que le Code du travail «détruit de l'emploi au lieu d'en protéger» avant d'ajouter qu'il fallait «sortir la poussière de nos têtes».
En voulant nous ramener à une période qui date d'avant la deuxième guerre mondiale (c'est à dire qui efface, le CNR, 1968, 1981 et 1998) nous croyons vraiment que Wauquiez doit se faire dépoussièrer le cerveau, à moins qu'il soit frappé d'une maladie incurable, la débilité !
Et oui, il a été jusqu'à regretter le trop grand nombre de syndicats en France... tout comme un certain Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État de l'actuel gouvernement.
Wauquiez a quand même taclé l'exécutif. Ainsi, il compare Emmanuel Macron à la «frite McCain» de la politique. «Il parle beaucoup de réforme économique, et c'est celui qui en fait le moins», ajoute-t-il. Allant plus loin, l'ancien maire du Puy-en-Velay a dénoncé «l'impuissance politique» qui d'après lui mine la France depuis longtemps.
Guillaume Peltier autre leader de la droite-extrême propose le référendum d'entreprise. Le porte-parole des Républicains a proposé d'instaurer un système de «référendum des salariés qui l'emporte sur toute décision syndicale» au sein d'une entreprise.
«Les partenaires sociaux sont morts. Plus personne ne croit ni au Medef et aux syndicats. Le nouveau dialogue social, c'est le dialogue avec les salariés en direct», a t-il résumé.
Est ce une nouvelle façon de donner des gages à l'Extrême droite qui elle, entend supprimer purement et simplement les syndciats ! Nous le pensons ! Toujours est-il que du côté Medef on sablé le champagne à l'écoute de ces deux débiles !