Confirmation : Hollande ne doit pas être candidat en 2017

Il fera comme Giscard, un petit tour et puis s'en va ! Mais quels dégâts !

La dégringolade dans les sondages se poursuit pour François Hollande selon le sondage réalisé par Ifop-Fiducial.

L'homme qui trahit ses promesses quitidiennement en menant une politique néo-libérale qui écrase notre peuple et lamine ses droits les lus fondamentaux, transforme notre pays en paradis pour milliardaires, pour patrons avides de profits et pour banquiers en recherche de placements spéculatifs n'a pas la côte chez nos concitoyens.

Cela sent de plus en plus la fin de régime. Y compris au sein de la majorité et au sein du Parti Socialiste des voix très critiques s'expriment laissant entendre que Hollande s'est fini. Le projet de casse du code du travail a une fois rassemblé contre l'exécutif comme en témoignent le texte "Trop c'est trop" signé par 17 personnalités ouvert à signature et qui vaut donc pétition. Même Marylise Lebranchu l'a repris à son compte sut Twitter. Y compris l'aile droite du PS semble résignée au point que le député réformateur Christophe Caresche a estimé à l'AFP "Cette tribune est un réquisitoire contre le quinquennat. Elle ne peut que déboucher sur une candidature qui ne sera pas celle du Président de la République "

Confirmation par le sondage Ifop-Fiducial, François Hollande ne sera pas au second tour de la présidentielle de 2017 quelque soit le cas de figure.

• Dans l'hypothèse d'un Juppé réalisant 30  % au 1er tour devant Le Pen à 27 %, Hollande n'obtiendrait que 16 %. Une bérézina à la Jospin !
• Dans le cas où Bayrou ne serait pas candidat, Juppé monterait à 35%, Le Pen à 28% et Hollande 18%. Même dans l'électorat dit du centre, Hollande n'a plus la côte !
• Dans le cas où Sarkozy, l'homme aux milles affaires, serait candidat, Le Pen ferait 25%, Sarkozy à peine 21% et Hollande plafonnerait à 18%.

Les choses sont claires. Si la gauche veut être présente au second tour de la présidentielle, Hollande ne peut pas être candidat. Le PS et ses adhérents doivent tenir compte de cette évidence et faire savoir par tous les moyens que Hollande et ses sbires Valls, Macron ou autre ne peuvent les représenter à cette élection au risque de faire sombrer toute la gauche et de laisser les clés de la maison France aux pires aventures, terribles pour notre peuple.

C'est l'objet même du débat engagé par les signataires de "l'Appel à des primaires à gauche" dans lequel s'est enngagé le Parti Communiste et de nombreuses personnalités de la gauche politique démocratique, progressiste et écologique et de nombreux intellectuels. Il s'agit de construire ensemble un socle commun de mesures sociales, démocratiques, économiques incontournables qui soit l'engagement de tout candidat à des primaires à gauche qui ne peuvent en aucun cas avoir comme postulant Hollande ou un de ses sbires.

Cette démarche de rassemblement, la direction du PS la refuse jusqu'à ce jour. Mais pour combien de temps ? A moins qu'elle ait fait le choix de laisser la droite ou l'extrême droite continuer le sale boulot de Valls, Macron, Rabsanem, Fabius et El Khomri contre notre peuple, contre la France et contre la paix.

"L'appel à des primaires à gauche" tout comme celui publié cette semaine et dont Aubry, Hamon, Yannick Jaddot sont signataires avec d'autres intellectuels, tout comme les positions de Gérard Filoche ou celles de plus en plus nombreuses au sein du Parti Socialiste, démontrent que la majorité du PS ne veut pas de cette posture suicidaire de Cambadélis, Sapin et autres.

C'est aux citoyens de gauche, aux progressistes et démocrates de pousser encore plus fort et d'investir le débat en haut et en bas pour construire cette alternative avec dans un premier temps un socle de mesures radicales, fortes, crédibles qui soit le marqueur de la reconquête des valeurs de gauche dont notre pays a tant besoin pour une issue à la crise sociale qui l'affecte.