Nouvelle journée d'action des jeunes contre la "Loi Travail"

Publié le par Front de Gauche de Pierre Bénite

Nouvelle journée d'action des jeunes contre la "Loi Travail"

Malgré les vacances du printemps dans les lycées et une partie des universités, la jeunesse avait une nouvelle fois rendez-vous le jeudi 14 avril dans les rues des villes de France.

Loin de sonner la fin de la récréation pour la mobilisation, cette nouvelle journée de mobilisation nationale avait pour but de fixer un rapport de force capable de durer tout au long des vacances et à envoyer un signal clair au gouvernement que l'on sera encore plus déterminés au retour des congés.

Le gouvernement les attendait avec impatience. Les vacances dans les lycées et les universités devaient, espèrait-t-il, signer l’arrêt de mort de la mobilisation qui traverse le pays depuis maintenant deux mois. Pour tenter  de démobiliser, il a dévoilé une série de mesures censées répondre aux revendications de la jeunesse et calmer ainsi le jeu.

Mais comme la politique de la carotte ne parvient pas à briser le mouvement, le gouvernement emploie celle du bâton dans l’espoir que la répression policière violente fera peur et videra progressivement les manifestations et les rassemblements de leurs participants.

Mais ils ont mal mesuré la dynamique en cours dans la jeunesse et le monde du travail. Les assemblées générales et les comités de mobilisation continuent à se réunir et à construire la grève sur les lieux d’études. Les universités mobilisées continuent à se coordonner entre elles à l’échelle nationale tout comme les lycées mobilisés.

Tous les yeux restent fixés sur l’objectif principal du mouvement : le retrait pur et simple de la loi travail. En battant à nouveau le pavé, les jeunes ont montré leur colère et leur détermination. Et ce, dans la continuité du dernier communiqué du porte-parolat de la Coordination nationale étudiante : « Nous ne nous satisfaisons pas de ce que le gouvernement propose aujourd’hui […] nous continuons à nous opposer à cette loi […] Nous ne négocions pas, nous ne capitulons pas, nous continuerons à battre le pavé de nos pas. »

Ils s’opposent également à la répression qui s’abat de plus en plus contre le mouvement et exiger la libération immédiate et sans poursuite de tous les condamnés pour avoir manifesté.

Les derniers jours a vu le gouvernement accentuer sa politique répressive et les violences policières comme en témoignent les 130 interpellations de lycéens ou encore les interpellations violentes qui ont eu lieu le 9 avril ou encore le 12 avril lors du rassemblement étudiant à la gare Saint-Lazare.

Cette répression vise à désorganiser le mouvement et à effrayer les personnes mobilisées.

La solidarité de luttes est à l’ordre du jour avec la participation dans plusieurs villes des syndicats de salariés qui appellaient à manifester ce 14 avril. C’est un point d’appui important pour donner confiance et dynamique à la préparation à la journée du 28 avril.

 

Publié dans Luttes sociales

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