Les tractations et magouillages entre Macron et le PS sont lancés
Il n'est pas sur de gagner. Macron, avec 77% d'intentions de vote opportunistes qui peuvent changer en quelques heures si ces électeurs trouvent plus utiles et plus efficaces pour leur vie et le pays, ne sais pas comment construire sa majorité à l'Assemblée.
Alors il a pris son bâton de pèlerin comme au bon vieux temps du Parti Socialiste, pour aller chercher quelques accords avec soit la droite, soit le PS, soit les centristes. Cela sent mauvais et surtout l'ancien. Macron plus ringard encore que ses soutiens. Celui qui promettait de changer la politique, fait pire qu'avant ! Il n'est même pas encore élu que déjà il achète et vend des sièges d'élus à l'assemblée. Ainsi se continuent les trahisons sous la table et de manière non visible.
Parce que ce sont des trahisons, de Hamon d'abord mais pas seulement, c'est aussi la trahison d'une histoire, de valeurs, de la place du parti Socialiste.
Le candidat socialiste avoue ne pas avoir "l'habitude d'être impressionné par l'air du temps, c'est le destin des feuilles mortes, l'air du temps. Je suis un combattant. Même quand j'observe que les vents sont mauvais, je combats, je ne combats pas pour moi, j'ai parfaitement conscience de la difficulté de la tâche, mais je ne la redoute pas",
Selon Le Canard Enchaîné, les trahisons vont se multiplier. Le journal explique que François Hollande, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls, Jean-Christophe Cambadélis et Stéphane Le Foll projettent déjà une victoire d'Emmanuel Macron, "mais sans majorité aux élections législatives".
Selon Hollande, "il n'y aura pas d'explosion après la présidentielle, ni des Républicains, ni du Parti socialiste. La droite ne va pas disparaître et elle espérera une cohabitation. Le Parti socialiste ne va pas disparaître non plus, mais il devra négocier".
Le journal ajoute que "des dirigeants d''En Marche !" et du Parti socialiste réfléchissent déjà à une entente électorale entre leurs deux formations pour les législatives. C'est la raison principale pour laquelle Emmanuel Macron a reporté le choix de ses candidats après le premier tour de l'élection présidentielle".
Ainsi, l'accord négocié entre Benoît Hamon et Yannick Jadot serait remis en cause. Les "70 ou 80 députés socialistes sortants qui sont considérés comme frondeurs ou sympathisants de ceux-ci" pourraient perdre leurs investitures.
C'est retour à la case zéro. C'est comme s'il ne s'était rien passé pendant 5 ans. Hollande et son bilan évanouis, le PS nettoyé des gêneurs, la droite écrabouillée, la finance et le patronat aux affaires avec Macron.Tout un programme que les français paieront au prix fort de leur sueur, de leurs pleurs et de leur sang !
Il faut réagir et ne pas laisser se tramer un aussi mauvais coup contre la France et son peuple, car soyons en sur, c'est bien une révolution conservatrice que veut faire macron à la demande de la finance!.