Castorama la direction ne semble pas aimer les syndicalistes de la CGT ?

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

Castorama la direction ne semble pas aimer les syndicalistes de la CGT ?

Que se passe-t-il au sein du magasin Castorama de Petite-Synthe (59) ?

Dans un tract diffusé ce vendredi, la CGT évoque la mise à pied de six salariés (cadres, agents de maîtrise et employés) au seul prétexte qu’ils se seraient syndiqués. Des accusations que la direction réfute. Un mouvement de grève est annoncé pour les 3 et 4 octobre.

«  Nous réaffirmons que les salariés(e)s ont le droit d’être représentés collectivement par des syndicats qu’ils auront choisis !  », peut-on lire sur le tract diffusé par la CGT. Selon l’un des six salariés mis à pied au sein du magasin implanté dans la zone du Pont-Loby, le malaise aurait débuté avec l’arrivée de la nouvelle direction, en avril 2018. «  Auparavant, tout se passait bien et notre magasin était souvent cité en exemple  », indique-t-il.

Dans ce climat déjà très tendu, un groupe de dix-sept personnes s’est syndiqué à la CGT à la fin de l’été. «  Le jour même de l’envoi du fax à la DIRECCTE pour prévenir que M. V. serait le responsable de la section syndicale CGT (le 28 août), ce dernier était reçu par la direction afin d’être mis à pied à titre conservatoire, non rémunéré  », peut-on lire dans un courrier adressé directement à Véronique Laury, PDG de Kingfisher, le groupe qui possède Castorama.

De son côté, la direction de Castorama dément que ces mises à pied soient en lien avec à la syndicalisation récente des collaborateurs concernés.

Le chef de rayon technique mis à pied se serait fait reprocher divers faits mais pour la CGT, «  la vraie raison est ailleurs  ». En parallèle, la direction du magasin aurait saisi le tribunal d’instance de Dunkerque «  afin de contester le statut de salarié protégé de M.V.  ».

Les cinq autres collaborateurs, dont le parcours est jugé «  exemplaire  » par la CGT (certains ont plus de trente de métier), se sont vus notifier leur mise à pied le 24 septembre.

Pour la direction, les procédures sont consécutives à la constatation de «  faits graves d’infraction au Code du travail et de comportements abusifs et répétés. Il a donc été décidé d’engager des procédures disciplinaires à l’égard de cinq collaborateurs. Ils seront entendus dans le cadre d’entretiens préalables, afin de recueillir leurs explications sur les faits qui leur sont reprochés. »

Ces entretiens auront lieu les 3 et 4 octobre. Un appel à la grève est annoncé par le syndicat pour ces deux jours.

Publié dans Luttes sociales

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