Mobilisons nous lors du procès de membres du Bastion Social

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

Mobilisons nous lors du procès de membres du Bastion Social

Vendredi 19 octobre l'UD CGT 63 et le collectif de Lutte Contre l'Extrême Droite appellent au rassemblement de midi jusqu’à la fin de l’audience des membres du Bastion Social – Tribunal Correctionnel de Clermont – Place de l’Étoile

Depuis le mois de juillet, le Bastion Social a pignon sur rue à Clermont-Fd. L'UD CGT et le collectif ont pourtant interpellé la Préfecture, le Premier Ministre ou le Défenseur des Droits entre autres, pour demander la fermeture de cette d'officine.

Nous avons tenu des conférences de presse, informé dès que possible.

La question d'un journaliste lors de la conférence de presse de début juillet restera comme mémorable : "De quoi avez vous peur ?"... Nous craignions exactement ce qui s'est passé dès le 14 juillet au soir : des violences extrêmes et gratuites contre les riverain-e-s, des militant-e-s... Systématiquement depuis le 28 mars dernier, l'UD a pris ses responsabilités pour que les autorités prennent les leurs. Malgré toutes nos alertes, rien n'a été fait à Clermont comme ailleurs et les violences continuent...

Ce week-end, 70 député-e-s macronistes ont appelé le Premier Ministre à dissoudre le Bastion Social. Parmi les député-e-s de la majorité signataires, on retrouve les 3 du Puy de Dôme. Ces trois député-e-s n'ont participé à aucune action ni quoi que ce soit contre le Bastion Social.

L'opportunisme chevillé au corps et les consignes présidentielles respectées le doigt sur la couture, ils sont aujourd'hui réuni-e-s dans un front contre le Bastion Social. Nous ne sommes pas dupes et nous réjouissons du fait que les heures du Bastion Social semblent comptées.

Nous appelons à la mobilisation, ce vendredi 19 octobre, dès midi devant le tribunal de Clermont, alors que 3 membres du Bastion Social de Clermont, dont son responsable local, passeront au correctionnel pour avoir agressé 4 passants à Clermont début septembre.

Le courrier cosigné par 70 députés demandant la dissolution du Bastion Social, a été adressé le vendredi 12 octobre 2018 au Premier ministre.

Ce dernier est « appelé à l’application des dispositions de l’article L212-1 du Code de la Sécurité Intérieure permettant la dissolution du Bastion Social par décret en conseil des ministres ». « En 2017, le groupuscule d’extrême-droite Groupe Union Défense (GUD), en sommeil, a vu ses membres se réunir désormais sous l’appellation Bastion Social », est-il rappelé dans la missive adressé à Edouard Philippe par les élus LaREM et Modem, dont le Savoyard Patrick Mignola. « Aix-en-Provence, Chambéry, Clermont-Ferrand, Lyon, Marseille et Strasbourg, de plus en plus de villes françaises observent l’installation d’antennes locales du Bastion Social ».

« Face à la montée en puissance de leur activisme, guidé par des doctrines fascistes, et à la veille d’un scrutin européen décisif, nous nous devons d’affirmer les valeurs qui nous unissent en exigeant la dissolution du Bastion Social », poursuivent les députés. « Organisation de camps d’entraînement, maraudes basées sur des critères raciaux et tapages répétés imposant un quotidien insupportable aux riverains, leur activité associative qui va à l’encontre des principes républicains appelle à leur dissolution ».

Publié dans Extrême droite

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