Plus d'un millier de manifestants au Puy - Haute Loire

Retraités, ouvriers, profs et infirmières ont défilé sur le boulevard du Breuil au Puy, mardi matin, pour protester encore et toujours contre la politique gouvernementale.

Le cortège CGT en tête, s’étire et progresse lentement en direction de la statue Lafayette. Les chiffres tombent : ils sont 1 200 selon les organisations syndicales, CGT, FO, FSU, Solidaires, CFTC. Cette participation au mouvement vient de déjouer les pronostics des radios nationales qui, le matin même, annonçaient une mobilisation de faible ampleur.

C’est tant mieux pour Pierre Marsein secrétaire de la CGT :.

"C’est le moment de manifester, la conjoncture actuelle, nous est plus favorable. 70% de la population désapprouve la politique du président Macron »  rappelle le secrétaire général de la CGT. Selon lui, à défaut d’être entendues par le gouvernement, les manifestations qui se succèdent depuis un an et demi ont contribué à « faire basculer l’opinion publique. Le piédestal du président s’est réduit ».[…]

Nous ne pouvons pas accepter que ce gouvernement fasse les poches des retraités (avec la hausse de la CSG et la désindexation des pensions), vole les salariés exonérant les cotisations (ce qui équivaut à baisser notre salaire) ou encore maltraite les agents du service public en supprimant des postes et dégradant toujours plus les conditions de travail..

Le salaire net est celui qui nous permet de vivre au quotidien, et les cotisations sociales c’est le salaire qui nous permet de vivre tout au long de la vie (maladie,chômage, retraite…).

Le projet du gouvernement c’est de casser tous les collectifs, toutes les protections, toutes les formes de solidarité. C’est déshumaniser la société pour le seul profit des plus riches.

Après la casse du code du travail, la baisse du pouvoir d’achat, le gouvernement veut maintenant s’attaquer à notre système de retraite par répartition.

Alors « arrêtons de nous plaindre » comme le dit le président des riches, prenons-le au mot et agissons en convainquant le plus grand nombre que la mobilisation est la clé de la réussite.

Macron, qui ne connait ni le chômage ni la précarité, insulte les privés d’emploi en expliquant qu’il n’y a qu’à traverser la rue pour trouver un travail : nous lui montrons que nous y descendons dans la rue, nombreux pour le faire reculer.

Pour enrichir les banquiers le gouvernement applique l’austérité alors que cela n’a aucun effet positif pour l’économie, ni contre le chômage. Au contraire, l’austérité accentue les inégalités, développe la précarité pour le bénéfice des actionnaires.

Pire, ces reculs sociaux font le lit du populisme avec son cortège de préjugés racistes, sexistes, homophobes, et cela se traduit par les montées et le vote partout dans le monde de l’extrême droite.

Nous ne pouvons pas nous laisser faire, c’est pour cela que nous appelons, dans l’unité syndicale,tous les champs professionnels à se rassembler pour exiger l’augmentation du pouvoir d’achat pour les retraités et les privés d’emploi, l’augmentation des salaires pour tous les salariés du privé comme du public.

Nous exigeons également le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, ainsi que la sécurité sociale pour tous basée sur le principe du « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».

L’argent existe : 100 milliards d’évasion fiscale chaque année, qui se rajoutent aux exonérations de cotisations et autres cadeaux comme le CICE. Cet argent par milliards est le fruit de notre travail, il ne doit pas être accaparé par le patronat.

Plus de 70% de la population désapprouve les mesures antisociales du président des riches. Nous sommes des millions à souffrir de sa politique. Toutes et tous ensemble, public et privé, jeunes et retraités, avec ou sans emploi, mobilisés nous pouvons les faire reculer, toutes et tous ensemble nous pouvons gagner !"