Le chômage continue de ronger la société française et de nourrir la grande pauvreté

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

Le chômage continue de ronger la société française et de nourrir la grande pauvreté

Les derniers chiffres du chômage diffusés par Pôle Emploi en décembre 2018 ne sont toujours pas à la baisse puisque ce sont 6 327 800 personnes inscrites au chômage toutes catégories confondues.

Depuis le mois de juin, c'est une augmentation inexorable. On enregistrait à l'époque 6 062 000 chômeurs inscrits à Pôle emploi. Il faut rappeler qu’en mai 2017 on comptabilisait  6 214 300 personnes inscrites au chômage. La politique de stigmatisation des chômeurs ne fait pas baisser le chômage. C'est un des volets de la politique d'austérité.

Les chômeurs en catégorie A (chômeurs n’ayant pas travaillé du tout) sont 3 481 100 en décembre contre 3 466 400 un mois plus tôt.

La catégorie B (chômeurs ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) passe de 767 600 personnes en novembre à 757 000 en décembre.

Quant à la catégorie C (chômeurs ayant travaillé plus de 78 heures dans le mois), elle passe de 1 480 200 en novembre à 1 430 000 aujourd’hui. Nous ne voyons donc pas encore l’embellie annoncée  par le gouvernement.

On peut aussi ajouter les 43 000 personnes placées en chômage partiel pour soi-disant « crise des gilets jaunes ». La crise des gilets jaunes a bon dos car la cause de cette crise économique est bel et bien le refus d’augmenter les salaires et le pouvoir d’achat par le patronat, soutenu par un gouvernement à son service.

Alors que se poursuivent les négociations sur l'assurance chômage, ces chiffres montrent qu’il serait encore plus inacceptable de baisser les droits des privés d’emploi comme le souhaitent certaines organisations, sur injonction du gouvernement et du Président de la République qui considère que l'indemnisation du chômage est "un pognon de dingue" qui n'aurait aucun effet sauf de permettre à des privés d'emplois de survivre.

Les droits des privés d’emploi doivent donc, au contraire, êtres revalorisés en donnant les moyens de se former et de chercher un emploi sans avoir à se soucier en permanence de comment remplir le réfrigérateur ou comment se déplacer.

La nécessité d’accéder à un emploi stable en CDI et correctement rémunéré est une priorité pour chaque personne en recherche d’emploi. Pour cela les communistes proposent de mettre en place une Sécurité d'Emploi et de Formation tout au long de la vie professionnelle qui permettrait d'éradiquer le chômage tout en assurant des mobilités choisies. C'est un choix de civilisation.

Ce qui suppose dans un premier temps que chaque salarié, privé d’emploi ou pas, se voit attribuer un revenu à hauteur de ses besoins. C'est tout l'enjeu des négociations actuelles sur l'indemnisation des privés d'emplois ou assurance chômage.

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