L'Elysée reçoit des gages de France2. Scandaleux !
Tout est fait avec les médias pour voler l'élection européenne du 26 mai aux électeurs et servir Macron sur un plateau afin qu'il ne s'en tire pas trop mal à l'issue de ce scrutin et lui éviter une Bérézina.
Tout seul, Macron a décidé de transformer cette élection en un duo avec l'extrême droite pour refaire le coup de la présidentielle de 2017 et favoriser un vote utile assassin qui gomme les enjeux de fond, sa politique malfaisante et le besoin d'une refondation radicale de l'Europe.
En effet, le choix pour cette élection européenne n'est pas entre la peste que représentent Macron et sa politique et le choléra que représentent l'extrême droite et tous les populistes avec leur repli nationaliste et sectaire. Il est dans le choix d'une autre construction européenne, refondée, avec une remise en cause radicale des traités libéraux actuels, des dispositions nouvelles pour garantir la souveraineté des Etats et des peuples, la coopération à la place de la concurrence, comme le propose Ian Brossat et sa liste qui jour après jour remplissent les salles des meetings et des réunions publiques.
C'est ce choix décisif pour l'avenir de l'Europe et de la France que Macron et France 2 ont décidé d'effacer en priorisant 6 têtes de liste qu'elle a choisies d'inviter en 1ère partie du débat en début de soirée le 22 mai et en excluant Ian Brossat le représentant du PCF, 1er parti de France en nombre de militants, fort de 7000 élus-es dans tout le pays et avec trois groupes parlementaires à Bruxelles, au Sénat et à l'Assemblée nationale.
Selon le CSA le score à la présidentielle serait pris en considération. Le PCF faisait "zéro" puisqu'il n'avait pas de candidat ayant décidé de s'effacer derrière Mélenchon. Mais cela ne reflète pas l'audience réelle du parti communiste dans le pays.
Ce qui serait logique, serait d'affecter au PCF 50% des voix qu'a réalisées Mélenchon au 1er tour de la Présidentielle qui sont des voix communistes. Ajoutées aux sondages actuels cela ferait donc une évaluation moyenne de 13% d'audience pour le PCF ce qui le place en 3ème position derrière l'ultralibéral Macron et l'extrême droite.
Ian Brossat a fortement dénoncé sa relégation en deuxième partie de soirée quand tout le monde est couché et dort ! Il a été suivi par plusieurs têtes des listes qui jugent leur relégation "scandaleuse" y voyant une "manipulation" politique.
Ian Brossat a annoncé dans un communiqué mardi saisir le CSA et "suspendre" sa participation au débat de France 2, qui selon lui "veut faire l'élection à la place des électeurs". France 2 voudrait diffuser dans un premier temps six candidats ou chefs de partis (Raphël Glucksmann, Marine Le Pen, Yannick Jadot, Stanislas Guérini, Manon Aubry, Laurent Wauquiez), et dans un deuxième temps Nicolas Dupont-Aignan, Ian Brossat, Jean-Christophe Lagarde, François Asselineau, Francis Lalanne, Dominique Bourg, Florian Philippot, Nathalie Arthaud et Benoît Hamon.
Plusieurs des invités à ce deuxième débat ont critiqué cette organisation, notamment la présence des dirigeants de LR, LREM et du RN au lieu de leurs têtes de liste (Bellamy, Loiseau et Bardella) et menacé de ne pas y participer.
Delphine Ernotte "donne des gages à l'Elysée", accuse Benoît Hamon
Benoît Hamon, tête de liste Génération.s, a mis directement en cause sur Public Sénat la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte. "A partir de 23 heures, quand les gens se couchent, on a un 2ème débat avec 9, 10, 12 candidats qui vont se partager vaguement quelque temps de parole, mais est-ce que c'est ça la démocratie?", a-t-il dénoncé, reprochant à Delphine Ernotte d'avoir voulu donner "quelques gages à l'Élysée" d'autres diront qu'elle a obéi à l'Elysée consacrant l'autoritarisme qui est la marque de ce quinquennat des riches !
Jean-Christophe Lagarde, le tête de liste UDI, a dénoncé de son côté une "attitude scandaleuse de la part du service public", tandis que Nicolas Dupont-Aignan pourfendait une "Scandaleuse manipulation de l'élection par France 2 et France Inter" (qui codiffusera cette soirée). Quant à Florian Philippot, il a critiqué "une marque incroyable d'irrespect" envers les électeurs.
Interrogé par l'AFP, Thomas Sotto, coprésentateur de L'Emission politique s'est réfugié derrière le CSA "Sur le fond, on a respecté rigoureusement et scrupuleusement les critères de représentativité du CSA" qui intègrent les sondages, le nombre de parlementaires, la contribution au débat électoral...)", a-t-il assuré.
Bref il y a vraiment quelque chose de pourri dans ce système. Il est temps d'en changer, de tout changer comme le demande Josiane Balasko membre du comité de soutien à Ian Brossat.