Depuis les élections européennes, les groupes de l'industrie cassent l'emploi et les activités

C'est notamment le cas de Bosch Rodez comme GE Belfort et d'autres dossiers sensibles.

Ainsi le 25 Juin, s’est tenue à Bercy, une réunion avec la Secrétaire d’état auprès du Ministre de l’Economie. A l’occasion de cette rencontre, la direction BOSCH estimé le sur‑effectif à 515 emplois pour 2025. Cette dernière ne croit pas à la diversification qui ne concernerait au maximum que 170 emplois en 2023.

Pour BOSCH le site de Rodez doit rester diesel même si tous les emplois ne sont pas conservés. De son côté, l’Etat accompagnera jusqu’en 2021 pour le chômage mais pas plus, et a appelé BOSCH à respecter ses engagements.

Concernant la vignette « Crit’air » l’expertise indépendante devrait être lancée début juillet, mais pas de résultat avant la fin de l’année. Pour sa part, la CGT a demandé d’accélérer le processus pour un résultat fin Août début Septembre.

Le 26 Juin les organisations syndicales représentatives du site de Rodez et les Directions de BOSCH se retrouvent à Stuttgart pour faire un point de situation sur l’usine de Rodez.

A la sortie de la réunion de Stuttgart la CGT organisera des assemblées du personnel afin de les informer des annonces faites lors de cette réunion. A l’issue de celles-ci la CGT consultera les salariés pour décider ensemble des suites à donner face aux annonces de BOSCH.

Le 27 Juin, les élus CGT de BOSCH Rodez participeront à une réunion de travail à la Fédération, sur Les motorisations, les enjeux environnementaux, les nouvelles technologies. L’avenir et les emplois de la filière diesel en France seront, bien entendu, au cœur des discussions.