Les salariés de LUXFER dans le Puy de Dôme protègent leur outil de travail. Solidarité !
Depuis lundi 20 Janvier, les salariés de LUXFER ont réquisitionné le site de Gerzat (63), pour empêcher la destruction illégale de leur outil de travail.
En effet, pour éviter d'avoir à respecter ses obligations de revitalisation, la direction de LUXFER souhaite détruire l’outil de travail. Nos Camarades ont décidé de fermer l’accès au site en soudant le portail. En conséquence :
- Les entreprises de démantèlement on fait demi-tour.
- Les RG on prévenu la préfecture (avec les revendications des LUXFER).
- La direction a déserté le site et porte plainte contre l’occupation des lieux.
Dans leurs cartons, les salariés portent le projet de reprise de l'activité en SCOP avec la perspective de débuter avec 10 emplois et de monter progressivement à 55.
Celui-ci a été présenté à la direction juste avant Noël. Elle a préféré le balayer d'un revers de main sans même s'y intéresser.
Pourtant ce projet est jugé sérieux et viable par les spécialistes auxquels il a été présenté. Il conserverait l'activité originelle de gaz et se diversifierait dans l'aéronautique et l'armement. Il faudrait pour cela que LUXFER accepte de vendre le site (le terrain, les bâtiments et les machines) pour l'Euro symbolique. Il resterait à financer le coût important de dépollution des lieux.
Les salariés dans l’action revendiquent :
- Une réponse rapide du Ministère du Travail concernant le motif économique des licenciements dont le Ministère de l'Economie et des Finances ainsi que l'Inspection du Travail ont indiqué qu'il n'était pas fondé.
- L’arrêt du démantèlement de l’entreprise pour que LUXFER honore ses obligations de revitalisation.
- La réquisition de l’usine par l’Etat pour être vendue à un repreneur,
- Le remboursement par LUXFER des dégâts qu’ils ont déjà causés.
- Une aide de l’état sur le reclassement des salariés,
Ce qu’en dit la presse :
- LA MONTAGNE Cliquer pour lire l'article
- FR3 Cliquer pour lire l'article
- France Bleue Cliquer pour lire l'article
Sources CGT Métallurgie