Pétition : General Electric : la situation est grave! Elle nécessite l’intervention de l’état !
General Electric s’apprête à supprimer 640 postes sur 2.000 dans sa branche Grid Solutions.
5 sites en France sont concernés et plus de la moitié des postes sont dans la région lyonnaise. Le site de Villeurbanne est le plus touché avec 285 licenciements sur 455 postes :
- Réductions de 30 % des effectifs R&D avec un gros frein décidé par Jérôme Pécresse, patron de la branche Energie chez GE, sur le nouveau gaz décarboné, alors que nous sommes en plein débat sur la transition écologique.
- Transfert de nos usines en Italie et Chine, alors que le site de Villeurbanne fabrique des disjoncteurs depuis plus de 100 ans ! Une désindustrialisation totale des disjoncteurs haute tension en France.
Nous avons envoyé 3 courriers à Bruno Lemaire aucune réponse, Laurent Wauquiez n’a pas le temps de nous recevoir, la majorité parlementaire ne souhaite pas parler du sujet GE ex. Alstom dans lequel Macron est directement concerné. On a besoin que notre cause soit médiatisée.
Merci de votre soutien.
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Pétition en ligne
General Electric a racheté les activités énergie d’Alstom en 2015.
https://www.dailymotion.com/video/x6hbmtr
Pour conclure cette vente, un accord a été passé avec le gouvernement français fixant plusieurs conditions, notamment :
- Créations de 3 co-entreprises détenues à 50% par l’état :
- GRID
- Renouvelables et Hydro
- Turbine vapeur (Nucléaire) avec 1 voix prépondérante à l’état Français
- Un engagement de créer 1000 emplois nets en France au terme de 3 ans soit fin 2018
- Un engagement de maintenir les centres de décision en France et de développer les activités de recherche et développement
https://youtu.be/qaD69AhmBWI
Aujourd’hui GE a dû payer 50 millions d’euros à l’état Français pour ne pas avoir tenus ses engagements.
- En 2018, GE a supprimé 345 emplois sur 800 chez Hydro à Grenoble
- En 2019, GE a décidé de supprimer 485 emplois à Belfort et à Chonas
- En 2020, GE a décidé de supprimer 109 emplois dans IS&T (fonctions informatiques)
- En 2021, a prévu de supprimer 640 emplois chez GRID dont 350 sur Villeurbanne et Saint Priest.
- Et encore 89 sur le site de Belfort qui sont rattachés au site d’Hydro Grenoble.
La liste des emplois détruits par GE est longue et à celle-ci, s’ajoutent les différents plans mis en œuvre pour réduire les emplois, dont entre autres :
- Des départs en Ruptures Conventionnelles Collectives.
- Des départs en Plan sénior.
- Avec depuis 2015, un frein sur les embauches pour devenir une interdiction de toute embauche !
A ces suppressions d’emplois s’ajoute tous les emplois induits dans la localité ou les régions
Dans cette même période de 2015 à 2019, GE a bénéficié de nombreuses aides publiques :
- 200 millions d’aides emploi et recherche (25 millions CIR + 5 millions de CICE par an)
- 20 millions d’euros sur 3 ans pour le développement du G3 pour le projet LIFE
- Pour le projet SUPERGRID (Pôle de compétitivité/emplois) à Villeurbanne :
- 43 millions d’euros d’aide de l’état au capital de la société
- 30 millions d’euros d’aide de l’état pour l’investissement et l’emploi
- 6 millions d’euros d’aide de l’état pour les nouveaux projets
- 10 millions d’euros d’aide de la Région pour le nouvel alternateur
- 4 millions d’euros de la métropole pour la construction du bâtiment
- 750000 euros d’allègement de cotisations sociales sur les salaires dans GRID
Dans cette même période GE a siphonné les caisses du Groupe en redistribuant aux actionnaires plus que les résultats de l’entreprise : 117 Milliards $ !
GE et seul responsable de la situation actuelle. D’autres solutions sont possibles
GE doit maintenir les productions d’appareillage haute tension en France qui sont des centres de compétence mondiaux dans leurs activités.
GE doit maintenir ses efforts de R&D, indispensable à la pérennité et la souveraineté de la filière énergétique en France
Nous demandons à l’État de prendre toute mesure conservatoire pour protéger les outils productifs et les savoir-faire indispensables à la maitrise par la France de la filière électrique et donc de la transition énergétique.
Nous demandons à l’État d’évaluer et de faire respecter les engagements consentis par General Electric et figurant dans l’accord du 4 Novembre 2014, en amont du rachat d’Alstom Énergie.
Nous demandons à l’état et aux élus territoriaux de conditionner les aides publiques à un contrôle de l’effet réel sur l’emploi.
Signez la pétition en ligne :
https://www.change.org/p/general-electric-la-situation-est-grave?redirect=false