JTEKT Irigny, au cours de l'arrêt de travail du 17 novembre, la CGT a rappelé sa détermination à s'opposer au plan de casse de 762 emplois !
Nouvelle journée de lutte à JTEKT Irigny dans le Rhône avec deux heures d'arrêt de travail pour l'ensemble des équipes et la journée.
Abdel Yousfi secrétaire du syndicat CGT a pris la parole, après avoir remercié les participants, il a rappelé la détermination de la CGT a résister au plan de casse de 762 emplois au minimum dans l'entreprise.
Il a rappelé qu'il n'y avait aucune justification économique à un tel désastre social qui découle directement de la volonté de JTEKT et Toyota l'actionnaire principal, de délocaliser une parties des productions au Maroc, en Tchéquie et une partie de la R&D en Roumanie et en Inde. C'est d'autant plus inacceptable que JTEKT a reçu plus de 51 millions d'euros de fonds publics avec le CIR, le CICE.
Il regrette que les deux autres organisations syndicales, la CFDT et la CGC présentes dans l'entreprise refusent de se joindre à la lutte alors que comme la CGT, elles sont aux mêmes réunions, ont les mêmes chiffres, ont les mêmes faux arguments de la direction.
En réalité, elles ont décidé d'accompagner JTEKET dans sa casse des emplois et sa restructuration qui va ramener en trois ans les effectifs de 1755 aujourd'hui à moins de 800 ! Cela ne peut être le rôle des syndicats qui savent très bien à quoi seront exposés les salariés quand ils seront au chômage : la pauvreté, les errements pour trouver du boulot, les dépressions avec parfois le suicide quand on ne peut plus faire face !
La CGT défend l'emploi d'abord pour ces raisons humaines et ensuite parce qu'il n'y a aucune fatalité à de telle décisions commandées par la recherche du profit et des dividendes des actionnaires de Toyota et enfin quand l'outil de travail sera détruit, il n'y aura plus d'avenir dans notre pays pour nos enfants et petits enfants. Si on laisse briser nos atouts industriels ici à JTEKT, mais aussi à General Electric, à Renault Trucks, à Essilor.
Voyons bien que se sont toujours les grands groupes qui sont à la manoeuvre uniquement pour le profit, la rentabilité financière et les dividendes des actionnaires !
On ne peut laisser faire !
On va donc se battre comme aujourd'hui et avec de nouvelles actions dans les jours et semaines à venir. Rassemblons nous, agissons ensemble, d'autant que nous mettons en avant des propositions de développement de l'entreprise, de ses emplois et de ses compétences. Non la robotisation de certaines productions ne nous fait pas peur si les gains de productivité dégagés sont utilisés pour les femmes et les hommes de l'entreprise avec la réduction du temps de temps de travail à 32h, les salaires, la formation, la retraite à 60 ans. La CGT choisi les êtres humains, la direction elle, choisit les profits en licenciant et en augmentant la productivité du travail. Oui c'est un véritable combat de classe qui est engagé !
Il concerne les salariés de l'entreprise d'abord mais aussi les citoyens des villes environnantes où ils vivent et dont les conséquences risquent d'être catastrophiques avec la montée du chômage et de misère sociale !
Abdel a conclu en appelant à signer massivement la pétition en ligne qui porte les propositions.
Des délégations de l'UL d'Oullins et de l'UD CGT du Rhône étaient présentes au rassemblement ainsi qu'une délégation du PCF de la section de Pierre-Bénite qui a fait signer sur place la version manuscrite de la pétition en ligne qui a été signée par 58 salariés de JTEKT sur place !
Signez la pétition en ligne à l'adresse suivant : http://chng.it/nwfpWZkkhttp://chng.it/nwfpWZkk http://chng.it/nwfpWZkk