Samedi 13 février : Etats généraux, rendez-vous des luttes et des projets de la filière énergie
Tract PCF Belfort
L'action des salariés de General Electric s'organise tout azimut, avec des victoires
obtenues à souligner, très importantes dans la période :
- une avancée considérable des salariés de Grid Villeurbanne dans leur bataille contre le PSE, avec 104 emplois sauvés sur les 285 initialement prévus, sur la base d'un projet industriel alternatif développé par les organisations syndicales et en premier lieu la CGT qui a conduit l'ensemble de cette bataille avec l'appui des communistes locaux et nationaux
- un refus gagnant des salariés de GEEPF (turbines à gaz à Belfort et Bourogne) d'une réduction importante de leurs RTT et d'une dégradation de leurs conditions de travail, ainsi que l'obtention d'une augmentation générale annuelle significative que leur direction ne voulait pas leur accorder.
Ces victoires ont été arrachées par des débrayages puis la grève de masse. Elles montrent que ce mode d'action, relevant de la détermination et de la dignité, reste bien le levier pour faire plier une multinationale comme GE en la privant ponctuellement de ses ressources, sur la base de revendications claires et précises. On commence même à voir de plus en plus d'ingénieurs qui l'envisagent.
Car c'est bien le travail qui créé la richesse !
C'est aussi ce que montrent ces luttes et ces victoires. C'est d'autant plus important de le rappeler qu'il ne faut pas se leurrer sur la nature de la période que nous allons aborder.
Après une année de ralentissement économique du à la pandémie et des plans de relance très chers mais inefficaces car utilisés seulement pour garantir les intérêts et les dividendes, et non pour l'emploi et la formation qui sont les seuls vrais leviers d'une
reprise, nous allons faire face à une nouvelle offensive d'ampleur du capital pour faire payer tout cet argent gratuit par les salariés. Ceux qui ont tenu le pays pendant un an alors que tout s'arrêtait et que les niveaux de protection sanitaire n'étaient pas à la hauteur. Et ne le sont toujours pas, avec les pénuries qui s'enchaînent, maintenant celle
des vaccins, illustrant au passage l'état de dépendance dans lequel se trouve un pays qui a détruit son outil industriel et ne dispose plus de capacités de production dans des filières stratégiques.
Tout acte de refus de cette nouvelle offensive est une victoire symbolique sur l'idéologie de crise selon laquelle le moment serait venu de se serrer la ceinture.
Leur portée sera d'autant plus grande que nous parviendrons à convaincre partout que c'est le développement de l'emploi, de la formation, de l'industrie, des services publics, qui sont les seuls leviers d'une sortie de crise, et pas l'austérité généralisée, dont on a vu les dégâts dans l'hôpital public, et dont on pourrait voir les dégâts demain dans
la fourniture d'énergie et notamment d'électricité.
Contre la logique du profit et du moins-disant social, exigeons de nouveaux critères d'utilisation de l'argent, celui généré par les entreprises comme celui des banques, au service de l'amélioration des conditions de travail et des salaires, garants de la pérennité des activités, de nouveaux emplois, de formations, et d'écologie.
C'est tout cela que nous allons développer samedi au sujet de la filière de l'électricité, à l'occasion d'une première journée d'états généraux de l'énergie en visio, sur inscription ici pour recevoir le lien de connexion :
https://www.pcf.fr/etats_generaux_de_lenergie
N’hésitez pas à faire connaître cet évènement qui est ouvert, et à faire participer ! Nous avons l'ambition de contribuer à armer les luttes et les mobilisations en développant dans le débat et l'échange des grandes propositions pour la filière. Des matériels de communication sont disponibles sur le site internet.