Un gouvernement obstiné à frapper les privé.e.s d’emploi selon la CGT
Les reports de fin de droit ont permis de tenir quelques semaines mais ils n’ont fait que reporter l’échéance. Comme lors des précédents confinements, ils n’ont rien changé à l’épuisement des allocations pour la majorité : il n’y a eu aucun report des jours d’allocation utilisés pendant la durée des confinements.
Pour résumer, celles et ceux qui ont perdu leur emploi, celles et ceux qui n’ont pas été couverts par l’activité partielle (nombreuses et nombreux parmi les travailleuses et travailleurs en CDD), celles et ceux qui ne retrouveront pas de travail, notamment dans les secteurs à l’arrêt (tourisme, hôtellerie, restauration, événementiel, culture, etc.), seront déjà beaucoup à se trouver sans emploi et sans revenu au 1er juin.
Quant aux artistes et techniciens intermittents du spectacle, en pleine occupation des lieux culturels, solidairement avec des professions durement touchées, en lutte pour travailler, obtenir des droits pour toutes et tous, elles et ils savent que leurs droits ne seront pas prolongés suffisamment dans ce contexte.
Pire encore avec l’entrée en vigueur, au 1er juillet, de la réforme voulue par le Gouvernement qui va entraîner la baisse dramatique des allocations chômage pour 1,15 millions de personnes, puis encore plus de 500 000 personnes à une date indéterminée en 2022 !
La CGT revendique du travail pour toutes et tous, une protection sociale à la hauteur des besoins, en commençant par le retrait de la réforme de l’assurance chômage.
C’est le sens des mobilisations du 23 avril et jusqu’au 1er-Mai !
Montreuil, le 20 avril 2021