Henry Gabrielle, ce matin sur le marché de Pierre-Bénite mobilisation. La population en colère !
300 tracts diffusés en 1h 30, 6 signatures enregistrées de "l'appel-consultation". Le mécontentement, la colère sont très présents à l'égard du pouvoir et de la métropole dès que les discussion s'engagent avec les citoyens. Trois questions émergent :
1) Pourquoi ils continuent, alors que pour le transfert à Desgenettes ils ont dû reculer ?
Ce qui ressort assez vite, c'est que la motivation première est une question de fric piloté par le pouvoir via l'ARS et les HCL, suivie aussitôt d'une autre réflexion : on a viré Collomb, ce n'est pas pour faire la même politique !
2) Si Henry Gabrielle disparaît où iront se faire soigner les citoyens victimes d'AVC ou d'accidents de la route handicapants ?
Beaucoup découvrent que Henry Gabrielle est unique dans la région et même au niveau national. Avec un autre établissement dans les Hautes Pyrénées, ce sont les deux seuls en France. Aussitôt une autre réflexion vient: pourquoi vouloir mettre les patients en réadaptation avec des patients soignés au Vinatier dans le cadre de la psychiatrie. Ce ne sont pas les mêmes soins, ils ne sont pas du tout de même nature. C'est totalement incohérent !
3) Qu'est ce que l'on peut faire ?
Signer la consultation en utilisant le tract (6 l'ont fait sur place) et participer au rassemblement du samedi 25 septembre devant l'hôpital. Certains s'engagent d'autres disent qu'ils verront mais pour l'essentiel, ils trouvent que c'est une bonne idée, certains reprenant l'exemple de la Chaîne humaine de juin. Une autre réflexion suit : mais il faut que tout le monde soit là (les syndicats, les associations et les partis politiques. Nous faisons savoir que nous avons interpelé tout le monde et que des réponses doivent encore venir, c'est pourquoi, nous écrivons : premiers signataires ! Car notre volonté c'est de rassembler car c'est une condition pour gagner !
Le 12 septembre 2021