Super succès pour la pétanque de la section du PCF de Pierre-Bénite !

Traditionnellement organisé le 1er samedi de septembre, notre concours avait lieu hier, samedi 4. Il a connu un succès important de quoi donner confiance dans les initiatives politiques prises par le parti communiste en cette rentrée sociale.

Du matin 11h 30 au soir 19h 30, environs 200 personnes sont passées au concours. Certaines pour participer à l'apéro dînatoire et écouter les prises de parole (voir ci-après l'intervention de Jean Chambon au nom de notre parti), d'autres pour participer au concours qui a vu s'affronter 34 doublettes montées, enfin il y a toujours des visiteurs sympathiques et des amis-es qui viennent regarder les parties, profiter du soleil et encourager les communistes pour leurs activités et pour les valeurs qu'ils défendent.

C'est donc un important succès qui va dynamiser l'activité politique et l'implication des communistes, sympathisants et amis-es.

Cette confiance va nous permettre d'être audacieux notamment pour les mobilisations prévues en cette rentrée rappelées par Jean Chambon dans son intervention.

Nous tenons a remercier chaleureusement tous les participants.tes, les communistes et amis-es qui se sont investis pour cette réussite, soit dans sa préparation, soit dans la gestion du concours soit au bar car hier il faisait beau et la chaleur était au rendez-vous.

Nous tenons également à excuser Maud Millier notre élue municipale qui connaît actuellement problèmes de santé et Catherine Garçon présidente du CoMoSaSS, en congés.

Merci à toutes et tous pour l'ambiance fraternelle, chaleureuse et combative.

Découvrez le reste en photos.

On boit le café pendant les inscriptions. Loïc et son petit Basile.

On attend le tirage entre deux parties en se désaltérant

Discussion passionnée au bar, sous l'oeil de Fabien Roussel : Alain, Vincent, Daniel et Margot...

Les amis sont fidèles : Louis et Roberto...

On consomme en attendant les résultats du concours : Jean et Maurice

On discute du classement : Alain avec Margot...

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Intervention de Jean Chambon lors de l'apéro dînatoire

"Bonjour à toutes et à tous, Merci de votre participation à notre initiative traditionnelle.

Comme nous l’avons écrit et dit, les communistes se mobilisent pour une rentrée sociale combative et rassembleuse.

Lors de notre dernière Assemblée, nous avons ressenti l’aspiration des communistes et au-delà, à être visibles dans les prochaines batailles et leur volonté d’être acteurs d’une alternative révolutionnaire à la crise profonde qui ravage toute la société et fait monter d’énormes dangers pour l’humanité et la planète.

La nouvelle alerte du GIEC en témoigne. Il affirme que pour ne plus mettre la planète en danger, il est impératif de changer le mode de développement actuel, c’est à dire le capitalisme. Tel est le sens de l’action politique des communistes.

L’actualité est significative. Les américains ont subi un lourd revers en Afghanistan. En moins de 3 jours, l’armée afghane s’est évaporée, le gouvernement fantoche et corrompu s’est évanoui laissant son peuple face au pouvoir des Talibans régime obscurantiste, terroriste et fasciste. 20 ans d’occupation yankee, des milliards gâchés pour en arriver là ! Quelle tristesse et quel gâchis.

Nous le disons sans détour ce régime Taliban doit tomber ! Les afghans, en particulier les femmes, doivent pouvoir vivre libres et prendre eux-mêmes les décisions pour leur avenir. Notre devoir, animé par nos valeurs internationalistes, est de faire de la France une terre d’accueil des afghans qui demandent le droit d’asile. Ce droit doit être pleinement mis en œuvre et sans traîner les pieds, comme Macron le fait, faisant honte à la France !

Qu’ils soient Afghan, Kurde ou palestinien, le PCF restera toujours aux cotés des peuples pour la paix, la solidarité, pour établir de nouvelles coopérations, respectueuses de la souveraineté de chaque peuple, comme le peuple cubain qui subit un embargo terrible de la part des USA. La France serait appréciée si Macron sortait de son silence hypocrite et mettait en œuvre la résolution de l’ONU votée par 284 États demandant l’arrêt de cet embargo.

L’actualité, c’est aussi l’avenir de l’hôpital Henry Gabrielle. Nous vous alertons. En effet, Jean Claude Vaslet, ici présent, à été auditionné au nom du CoMoSaSS (Comité de Mobilisation pour la Santé et la Sécurité Sociale), par le sieur Blanchard, vice président de la métropole, chargé de la santé. L’objectif est clair, il porte le projet des HCL et de l’ARS de transférer cet hôpital au Vinatier qui ferait place libre pour une opération immobilière au profit des requins qui lorgnent depuis des années sur le parc boisé si utile à la santé des patients.

C’est scandaleux ! Nous n’avons pas élu cette équipe pour poursuivre la politique libérale de Collomb. Pas question de laisser faire, d’autant que lors de la campagne électorale de nombreux élus-es de gauche et écologistes se sont engagés pour le maintien d’H. Gabrielle à Saint-Genis-Laval.

Avec de tel revirement, il n’est pas étonnant que les électeurs se détournent de la politique et s’abstiennent ! Heureusement, les élus-es communistes mènent la bataille au sein du comité métropolitain.

Soyons lucides, leur intervention est juste, mais elle ne suffira pas. Il y a donc besoin de se mobiliser ! A cet effet, il y a la pétition à signer et faire signer et nous proposons aux acteurs de cette bataille un rassemblement citoyen le samedi 18 septembre devant l'hôpital.

Il est urgent que ces restructurations hospitalières s’arrêtent. La France a besoin de réouvertures de lits, de 100 000 embauches, avec des pré-embauches de jeunes tant dans les hôpitaux que les EHPAD, des infrastructures nouvelles: hôpitaux publics, centres de santé, maternités, psychiatrie ou EHPAD. L’argent ne doit pas aller au capital, mais à l’hôpital pour l’emploi et la revalorisation des salaires.

Quant à la vaccination, nous avons surtout besoin de confiance, de transparence, de dialogue, notamment avec les plus éloignés de l’accès aux soins présents dans les quartiers populaires et les territoires ruraux dépourvus de service public et de médecins. Nous avons besoin de moyens exceptionnels dans les établissements scolaires et dans les entreprises.

Nous avons besoin aussi de lever les brevets sur les vaccins pour produire des vaccins publics ! Il faut sortir la production du vaccin des griffes de la finance ! Moderna et Pfizer vont engranger 40 Mds de bénéfices grâce à la pandémie. Quel paradoxe et quelle honte à l’heure où des continents entiers ne sont pas vaccinés comme l’Afrique avec tout juste 3 %.

Et en France, ce n’est pas avec des menaces de licenciement ou le passe sanitaire que l’on gagnera cette bataille. C’est irrespectueux des salariés, notamment des soignants. Le choix autoritaire de Macron provoque plus de fractures que de confiance alors qu’il y a besoin de plus de démocratie sanitaire.

Nous, les communistes, nous menons ce combat pour la vie, nous faisons confiance à la science, à la médecine, au progrès. Nous appelons à se faire vacciner massivement car se faire vacciner, c’est un acte politique en faveur de l’intérêt général.

L’actualité, c’est aussi JTEKT ex SMI à Irigny. Vous le savez, un plan de casse de 762 emplois est en cours. Malgré la résistance de la CGT et des salariés, déjà 530 emplois ont disparus en quelques mois. C’est la traduction du choix du groupe japonais de délocaliser la production des systèmes de direction en Tchéquie et à Tanger.

Sachez que cette grave destruction humaine et industrielle est jugée insuffisante par l’actionnaire principal Toyota qui vient pourtant de réaliser 6 milliards de bénéfice. Prétextant la chute du marché automobile, un nouveau plan d’abaissement de 20 % des emplois indirects dans chaque cite européen de JTEKT a été annoncé. Cela portera à 814 le total de suppression d’emplois à Irigny. Le site de Blois serait fermé et celui de chènevières vendu.

Cette casse s’inscrit dans une restructuration du groupe en Europe qui cantonnerait le site d’Irigny à la production de pièces et sous-ensembles pour les autres sites. C’est une rupture avec l’histoire industrielle de cette usine qui après sa reprise par Renault a créé et mise au point la direction assistée. On se demande même si cette opération ne prépare pas une vente future de ce site à un autre groupe industriel. C’est une question que nous posons.

Vous devez aussi savoir que depuis juin, la direction de JTEKT a engagé la fusion de ces 4 filiales françaises pour constituer une société unique multi-établissements. Cela lui permet de dénoncer tous les statuts actuels et de négocier un statut unique avec la remise en cause des acquis sociaux et des usages. Les 35h, les primes diverses comme de panier, de départ en retraite, d’ancienneté sont dans le collimateur alors que le salaire serait fonction du poste occupé et non plus du diplôme, de la qualification et de l’expérience. C’est un retour en arrière de 50 ans !

Cela vise une baisse drastique du coût du travail pour les profits, qui tourne le dos à l’efficacité sociale et économique.

Sauvegarder l’emploi, les productions et les savoirs-faire, les acquis sociaux existants, sont au centre de la bataille dans cette entreprise où travaillent encore 1500 salariés. La mobilisation des communistes comme celles des citoyens va être indispensable.

J’aurais pu parler aussi de la Famar, des agents territoriaux, de La Poste etc, où les emplois et acquis sociaux sont menacés.

L’emploi reste une préoccupation dans la métropole de Lyon. La demande à notre égard est forte. De partout il manque d'emplois en nombre, dans l'industrie comme dans les services publics ! Il faut répondre à ces besoins d'emplois et dans le même temps entreprendre la sécurisation de toute la vie de chacune et chacun.

Nous voulons relever ce défi immense car il conditionne l’avenir de chacun et de tous ! C’est donc bien une rentrée politique à placer sous le double signe de la lutte et du débat d’idées.

L’emploi, les salaires notamment la revalorisation du SMIC et des minimas garantis, les retraites, l’assurance chômage, l’emploi industriel, les services publics - avec au cœur les questions de la santé publique et de l’école -, les enjeux écologiques, la situation internationale, la sécurité sont les questions en débat où nous avons des propositions fortes pour une autre logique que celle de l’argent pour l’argent portées par Fabien Roussel le candidat communiste à la présidentielle de 2022.

Cette rentrée politique placée sous la double menace de la pandémie et d’un chantage du pouvoir tant en matière budgétaire qu’en termes de sécurité sanitaire, sera très difficile pour des couches de plus en plus large de la société.

Le chômage et la précarité qui frappent près de 10 millions de salariés et de nombreux jeunes, ne vont pas se résorber comme par enchantement d’autant que déjà 1000 PSE sont connus, mettant en danger plus de 100 000 emplois directs! Et le pouvoir entend nous imposer une cure d’austérité alors que les profits du CAC 40 battent des records.

En cette rentrée sociale, les élections présidentielle et législatives de 2022 sont dans les têtes. Les rencontres et les discussions actuelles démontrent combien il était nécessaire que le parti communiste sorte vraiment des logiques d’effacement pour faire vivre pleinement ses idées, ses propositions et son projet de société.

C’est cela que notre candidat Fabien Roussel avec les communistes a entrepris de faire avec deux cibles immédiates : un pacte pour la jeunesse et le monde du travail au sens large, de la création et de la culture.

Pour nous une chose est sûre : le besoin de transformer radicalement la société en dépassant le capitalisme n’a jamais été aussi nécessaire et urgent.

La société est minée par la domination du capital sur les êtres humains et la planète. Jamais il n’y a eu autant besoin d’une alternative à un système qui pour survivre veut imposer un véritable changement de régime fondé sur la soumission aux logiques de rentabilité de la finance ayant pour corollaire une autoritarisme insupportable avec la mise en cause des libertés et le dé-tricotage des solidarités.

Résister et construire cette alternative est la contribution singulière des communistes dans ces élections qui seront des moments forts pour affirmer des propositions indispensables pour faire évoluer le rapport de forces dans notre circonscription et dans tout le pays.

La vie ne s’arrêtera pas à ces élections, mais elles doivent donner de l’élan au mouvement populaire pour construire l’avenir et si possible avec une nouvelle majorité à l’Assemblée Nationale. Tel est l’important signal envoyé par Fabien Roussel et les 500 communistes rassemblés aux Université d’été du PCF à Aix en Provence..

Le climat est convivial et fraternel à l’image de notre initiative d’aujourd’hui. Si l’anticommunisme est encore bien présent dans les médias, par contre il semble qu’il recule peu à peu dans les consciences.

La mayonnaise entre les jeunes et les anciens semble prendre, chacun mesurant bien l’apport précieux de l’autre. Le temps est en effet venu pour des échanges francs et fraternels. Cela n’empêche pas l’expression des différences. L’essentiel est que chacun soit bien conscient qu’il est important de pousser la réflexion pour faire évoluer les idées, les positions et dépasser les contradictions. Et quoi de mieux que la mise en mouvement des communistes, de leurs amis-es, sympathisants et des électeurs communistes.

Les journées d’action nationale unitaire du 1er octobre avec les retraités et celle du 5 octobre, la campagne des communistes pour l’emploi avec la semaine d’action du 16 octobre et la construction d’un grand rassemblement national à Paris le 20 novembre, nous en donnent l’opportunité.

Ce temps fort de notre campagne présidentielle permettra de donner de la visibilité au programme notre candidat, notamment sur les questions d’emploi, de l’utilisation de l’argent et sur les pouvoirs à conquérir partout.

Face à Macron qui cherche à occulter la question majeure de l’emploi car elle est au cœur d’une issue radicale à la crise, avec notre projet de Sécurité d’Emploi et de Formation, nous disposons d’un moyen extraordinaire pour faire vivre dans les luttes, une alternative révolutionnaire au capitalisme.

La SEF est un véritable projet de société avec une conception totalement renouvelée des rapports sociaux, sortant l’emploi des griffes de la loi du marché, c’est-à-dire transformant radicalement les relations entre employeurs et salariés et les mettant, grâce à un effort considérable de formation en position d’intervenir dans les gestions pour en changer les critères et les objectifs.

Elle permettra le dépassement du marché capitaliste de l’emploi fondée sur la subordination du salarié au capital et l’éradication du chômage.

Elle est un levier essentiel pour conquérir le retour aux urnes de ceux qui désespèrent de l’avenir et qui pour l’heure, ne voient pas d’issue à la crise.

Cela concerne tous les secteurs d’activités de la société, les entreprises, les services publics… la vie au travail et la vie hors travail, l’hôpital, la recherche, l’industrie, l’école… I

Il s’agit d’une question politique essentielle qui va prendre un élan nouveau dès maintenant, avec la mise en place d’un "Comité de Mobilisation local pour relever le défi des jours heureux avec la sécurisation de toute la vie", auquel je vous invite à participer très largement."

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Suite à cette intervention de la section, Jean Claude Vaslet secrétaire du CoMoSaSS est intervenu sur l'Hôpital Henry Gabrielle et les questions de santé ainsi que Abdel Yousfi secrétaire du syndicat CGT JTEKT Irigny pour expliquer le sens de la bataille pour l'emploi à JTEKT.

Nous les remercions pour leur éclairage précieux.