Chili. Sans le mouvement social rien ne se fera par Camila Vallejo du PC du Chili

C’est le mantra des dirigeants communistes depuis l’élection de Gabriel Boric. Le gouvernement ne pourra rien s’il n’est pas soutenu et poussé par le mouvement social. S’il n’a pas les deux pieds dans la rue. Et inversement, il n’y aura pas grand-chose à attendre de ce gouvernement si la pression sociale se relâche. Sinon quelques mesures sociétales transversales…

Pour 2022, déjà plus d’une vingtaine d’organisation ont lancé des appels à des mobilisations sociales pour les semaines à venir, dont la CUT, le principal syndicat, le mouvement NO+AFP partisan de la fin du système des retraites par capitalisation individuelle,…

Il n’échappe à personne non plus que la prise de fonction du nouveau président aura lieu le 10 mars soit deux jours après la journée de lutte des femmes. Ce 8 mars 2022, au Chili, est déjà à marquer d’une pierre blanche. Il sera exceptionnel !

Par ailleurs, il est prévu que la Constituante discutera de tous les projets citoyens qui seront déposés avant le 20 janvier avec l’appui de 15.000 citoyens. En ce moment c’est partout de nombreuses mobilisations pour réunir ces 15.000 signatures sur les projets les plus différents.

Le mouvement social, sous toutes ses formes, doit être présent activement pour que ce gouvernement réunisse.

C’est le mouvement social qui rappellera en permanence sa feuille de route au gouvernement de Gabriel Boric : le programme d’Apruebo Dignidad.

Camila Vallejo  Article publié sur la page Facebook de Pierre Cappanera