Macron a le feu aux fesses dans les hôpitaux, alors il lâche une miette aux infirmiers-es !
Le premier ministre a annoncé dans les tous derniers jours de l'année 2021, le versement d’une prime de 100 € par mois pour les 24 000 infirmiers exerçant dans les services de réanimation !
L'exécutif aurait-il le feu aux fesses pour lâcher cette miette à des soignants indispensables pour faire face au flux de malades atteints de la Covid ?
Lâcher 100 €, alors même que la situation sanitaire et épidémique de cette 5ème vague fait éclater au grand jour le manque de personnel et de lits dans les établissements hospitaliers qui s’aggravera lors de la 6ème .
La colère monte à l’hôpital et va à nouveau s'exprimer dans les rues du pays le 11 janvier.
Les syndicats comme les communistes dénoncent depuis longtemps des effectifs insuffisants, un manque de reconnaissance des qualifications par la faiblesse des salaires, une perte d’attractivité des métiers insuffisamment rémunérés et considérés, la dégradation des conditions de travail et l’insuffisance de lits pour répondre aux besoins de santé de la population.
Les communistes et leur candidat Fabien Roussel proposent un plan d'urgence avec 100 000 embauches et pré-embauches dans les hôpitaux couplés avec un effort important pour former ces milliers de salariés manquants.
Ce ne sont pas des primes versées à quelques-uns qui vont inverser le manque d’attractivité de l’hôpital pour venir y travailler ou pour y rester.
Il semblerait que le premier ministre, le ministre de la santé et donc Macron, aient oublié les revendications que portent la CGT et d'autres syndicats avant, pendant et après le fameux Ségur :
- Une augmentation immédiate de 300 € avec une révision des grilles de salaires de toutes les professions de l’hôpital qui permettent aux établissements de fonctionner. Une augmentation du point d’indice de 20%
- Un plan de formation immédiat permettant d’avoir des professionnels diplômés rapidement
- Un plan d’embauche et d’attractivité des métiers permettant de recruter les 100 000 agents manquant dans nos hôpitaux et les 200 000 dans les EHPADs,
- Une vraie sanctuarisation des financements de la santé et de l’action sociale
- L'arrêt des fermetures de lits et la réouverture des lits qui manquent cruellement sur tous le territoire.
La surdité du 1er ministre et du ministre de la santé, conduit une fois de plus les personnels a s'inscrire avec détermination dans la journée d'actions et de manifestations unitaires du 11 janvier. Ils affirmeront leurs revendications et rappelleront à ces messieurs que leur Ségur ne les a pas rendus amnésiques.
Les professionnels ne réclament pas ni des primes ni des miettes mais de vraies revalorisations salariales qui sont une nécessité par l’augmentation du point d’indice, pour tous les salariés de la santé et de l’action sociale.
La journée d'action et de manifestation de l’ensemble des professionnels de la santé et de l’action sociale le 11 janvier, partout en France, pour que ces revendications soient entendues par le gouvernement et que dans la campagne électorale la santé revienne au cœur des débats comme l'a souligné à plusieurs reprises Fabien Roussel.
Les communistes appellent à créer partout les conditions du succès de cette journée par leur participation aux débats préparatoires, aux actions et aux manifestations.