Bio Mérieux Craponne la grève se poursuit. Solidarité !
Ce vendredi matin, à Craponne, les grévistes saluent les voitures qui klaxonnent pour signifier leur solidarité.
Une salariée hausse la voix pour répondre à un journaliste du Progrès :. « Tout augmente : l’énergie, l’essence, le prix des transports… tout. Sauf nos salaires » résume-t-elle. « On était présent pendant la crise du Covid pour continuer à faire fructifier l’entreprise mais la reconnaissance financière n’est pas là. Le petit geste qu’ils font n’est pas suffisant », estime-t-elle.
« 300 euros c’est ce que les salariés ont estimé qui leur manquait chaque mois », explique la délégué syndical de la CGT, elle aussi ouvrière de l’entreprise.
Les visages sont souriants, la bonne humeur règne sous le soleil. Les salariés sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur grève. « Perdu pour perdu, on va se battre. On n’arrive pas à finir le mois avec leur salaire », intervient un gréviste.
Il rejette la prime de 500 euros qui ne sert selon lui qu’à rattraper des frais, la réparation de la voiture, des factures à payer- mais pas à améliorer son niveau de vie. « Je suis obligé d’avoir un second emploi comme beaucoup ici. Si je veux payer les études de mon fils, je n’ai pas le choix ».
Une motivation sérieuse : les « exceptionnels bénéfices de l’entreprise qui ne se voient pas sur les salaires ». « La production ? C’est un travail avec une certaine pénibilité, des gestes répétitifs, des horaires et une charge de travail lourde. Mais si on ne vient pas travailler, l’entreprise est à l’arrêt » affirme un gréviste.
- Soit en venant donner au piquet de grève,
- Soit en passant par l'intermédiaire de l'USTIC qui transmettra.