Le congrès national des métallos CGT à Montpellier adopte une résolution pour les libertés
600 délégués réunis à Montpellier du 31 janvier au 4 février, à l’occasion du 42ème congrès de la FTM, apportent leur soutien à tous les camarades victimes de la répression syndicale et dénoncent le développement inquiétant des atteintes aux libertés syndicales dans de nombreuses entreprises de la métallurgie.
Plusieurs militants subissent un véritable calvaire, comme nos camarades :
- Christian Sabatier, d’Aubert et Duval, accusé de violence à l’encontre des forces de l’ordre, lors d’une manifestation pour les retraites, alors que c’est lui la victime, puisqu’il a terminé la manifestation à l’hôpital, d’où il est ressorti avec plusieurs points de sutures
- Abdelmalek Kirouane, camarade délégué CGT, Punch Strasbourg. Alors que l’inspectrice et le ministère du travail ont refusé son licenciement, aujourd’hui nous venons d’apprendre qu’il est convoqué au tribunal administratif de Strasbourg, le mardi 22 février à 10H00.
- Eric Blanchier, de la Fonderie de Bretagne à Caudan, accusé de violence, de séquestration, et d’avoir mené la lutte des salariés de la Fonderie. Alors qu’il ne fait que défendre son emploi et remplir son rôle de militant. D’ailleurs, il ne cautionne aucune forme de violence. Le licenciement d’Eric a été refusé par la DIRECTE. Sa direction, déterminée à le licencier, a saisi le ministère.
Ces agissements doivent cesser ! Il est temps que la vérité apparaisse au grand jour, sur les méthodes odieuses pratiquées par certaines directions.
- S’en prendre à des représentants du personnel, c’est chercher à intimider les salariés !
- S’attaquer à un militant syndical, c’est viser l’ensemble du mouvement social !
Nous exigeons l’abandon immédiat des procédures disciplinaires et judiciaires à l’encontre de ces camarades et de toutes celles et ceux touché(e)s par la répression.