Le SMIC augmente de 2.19% au 1er mai. Tous les salaires réels doivent être augmentés d'autant !

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Bien que la préoccupation première des salariés et des citoyens est la réforme des retraites qui leur vole deux ans de vie libre pour satisfaire le capital, le pouvoir d'achat et l'augmentation des salaires restent une des préoccupations sociales majeures.

 

Elisabeth Borne a assuré que le smic augmenterait « d’un peu plus de 2 % » au 1er mai et a appelé les entreprises à « renégocier les grilles salariales ». La première ministre a fait cette annonce lors d’un déplacement dans un hypermarché à Hanches (Eure-et-Loir) où elle fut prise à partie par des manifestants mécontents de la réforme des retraites. Elisabeth Borne a été interrompue dans ses emplettes à plusieurs reprises par des manifestants qui criaient. « On ne veut pas des 64 ans », « 49.3, on n’en veut pas ».

 

Il s'agit d’une hausse mécanique qui intervient dès que l'inflation dépasse les 2 %.

 

Or, celle-ci atteint 5,7 % en mars, ce qui va conduire mécaniquement « à une revalorisation du smic au 1er mai de 2,19 % » a précisé le cabinet d'Olivier Dussopt. Le Smic net mensuel sera ainsi revalorisé de 30 euros, à 1 383 euros pour un équivalent temps plein.

 

Lors de cette visite, Mme Borne a appelé les entreprises à « renégocier au plus vite les grilles salariales » pour les employés afin que les salariés qui gagnent un peu plus que le SMIC ne soient pas pénalisés. Selon nous, tous les salaires réels devraient être augmentés d'un minimum de 2.19% afin de ne pas occasionner un tassement de la hiérarchie des salaires et permettre à chacune et chacun de voir sa qualification justement rémunérée.

 

Ce déplacement la 1ère ministre intervient après la publication par l’Insee des estimations définitives de l’inflation pour le mois de mars tirée par l’envolée des prix des produits alimentaires, son principal moteur.

 

C'est pourquoi les salariés ayant des salaires peu élevés sont les grands perdants car une grande partie de leur budget après le loyer, l'énergie est consacrée à la nourriture et aux produits de première nécessité ! Ainsi l'INSEE n'est pas le bon instrument pour mesurer les pertes de pouvoir d'achat des salaires.

 

C'est pourquoi, il est important que dans la période les cahiers revendicatifs soient mis à jour et les actions à mener dans les entreprises afin d'arracher au capital les rallonges de salaires permettant de ne rien perdre en pouvoir d'achat et de revaloriser les salaires réels pratiqués qui sont tellement faibles que la France est devenu un pays de bas salaires !

 

Publié dans Politique nationale, Social

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