Retraites. L'enjeu de fond, la capitalisation à marche forcée... et l'avenir de la Sécu !
Tout a été dit ou écrit sur la nature véritable de cette réforme qui doit plus aux exigences de la sphère capitaliste et financière qu’à la nécessité de préserver notre système de protection sociale que les gouvernements successifs détruisent de façon continue et méticuleuse.
La Fédération CGT des organismes sociaux alerte une nouvelle fois sur le processus engagé. Le démantèlement de la protection sociale est une réalité violente. C’est le résultat d’une action concertée entre tenants d’un ordre ultralibéral décidé à en finir avec tous les systèmes de solidarité, la protection sociale, et notamment la Sécurité Sociale. Si leurs visées a une dimension idéologique, elle n’est seule à l’œuvre. Il s’agit d’intérêts financiers tant les marchés financiers lorgnent sur le pactole de la santé et des retraites.
Il faut oser lâcher le mot, leur projet est d’en finir avec le système par répartition pour ouvrir définitivement la voie au système par capitalisation. Déjà activé, il n’attend que l’ouverture d’un Macron, supplétif des banques et des fonds de pension, pour entériner un projet largement abouti dans ses plans et ses recommandations.
- Qui peut penser que le gain espéré de 14 milliards obtenu au prix d’un sacrifice terrible pour des millions de travailleurs et travailleuses représente aujourd’hui une nécessité ?
- Qui peut décemment penser que le système est à ce point moribond qu’on doive repousser la date légale de départ à la retraite dans une urgence qui apparaît pour le moins suspecte ?
- Qui pour s’étonner du peu d’entrain à revoir les conditions de financement de l’état qu'il s’impose à lui-même et par ses règles des versements stratosphériques d’intérêts de la dette versés à des prêteurs privés et avides sans à minima revoir ses propres règles de financement public ?
• Retour à un départ à 60 ans à taux plein;
• Pension minimum au niveau du SMIC à 2 000€;
• Prise en compte des années d’études, de la pénibilité des métiers;
• Fin des exonérations de cotisations patronales;
• Hausse du taux de cotisations patronales et sa modulation selon les créations d'emplois, l'investissement écologique;
• Égalité professionnelle femmes-hommes