Les communistes et sympathisants de la section de Pierre-Bénite ont tenu leur AG de rentrée

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Les communistes et sympathisants de la section de Pierre-Bénite ont tenu leur AG de rentrée

Ce 1er septembre s'est tenu l'assemblée de rentrée des communistes de notre section avec leurs amis-es et sympathisants comme nous le faisons traditionnellement. A son issue, nous avons pris ensemble l'apéro dinatoire. Un moment très sympathique, convivial et fraternel, voir ci-après quelques photos. Jean Chambon a présenté l'introduction (extraits ci-dessous)

 

 

 

Après avoir fortement criqué la politique de Macron et notamment son annonce d'une nouvelle cure d'austérité, il a affirmé qu'il fallait à la fois résister et agir pour une alternative radicale au capitalisme et au néolibéralisme. Il est urgent d’imposer une autre logique avec d’autres choix pour construire dans les luttes contre le capital, une autre civilisation : de paix, de coopération et de partage. Ici, en Europe et dans le monde.

 

La France est riche et forte, mais nos concitoyens subissent les durs effets des choix imposés par Macron depuis 6 ans comme notre pays qui est dans une situation grave, au sein d’un ordre mondial en plein bouleversement. Il est urgent de construire une issue à la crise sociale, économique, écologique et démocratique, les communistes sont résolus à construire cette alternative pour gagner et relever les défis posés. C'est le moyen pour rassembler très largement dans l’action et faire bouger toute la gauche. C’est la tâche et la singularité des communistes.

 

Il y a besoin d’une cohérence forte pour rendre crédible une autre perspective et résister à l’emprise croissante des idées de l’extrême droite dans les esprits. Notre congrès a traduit cette cohérence dans le projet politique voté qui est clair et fort. Il est porteur d’un sens de classe, se rassembler pour mettre en cause radicalement les pouvoirs et les choix du capital. Il nous revient de le faire vivre en articulant les objectifs sociaux, sociétaux et écologiques avec, d’une part, les moyens de les réaliser, les financements et l’utilisation de l’argent, et d’autre part les pouvoirs à conquérir pour mobiliser ces moyens et arracher des choix de gestion dans les groupes, entreprises et collectivités pour les progrès social, sociétal et écologique.

 

Cette démarche guide notre action en cette rentrée. Fabien Roussel a rappelé nos priorités à l'université d’été et à Macron, lors de sa rencontre avec les partis. Elles doivent guider notre campagne des européennes de juin 2024 pour lesquelles Léon Desffontaine a été désigné chef de file. Ces priorités seront popularisées à la Fête de l’Humanité. Nous avons placé 33 vignettes.

 

La cure d’austérité de Macron accentuera la spirale du déclin du pays dont les indicateurs sont mauvais : les créations d’emplois reculent, le travail est en crise, le pouvoir d’achat des actifs et des retraités s’effondre sous les effets de l’inflation, les prix de l’énergie, des carburants et la taxe foncière flambent, la consommation populaire chute, l’investissement également dû à la hausse des taux d’intérêts qui pèse sur les ménages, les artisans et les TPE-PME. Le coût de la dette atteint des sommets. Et Macron veut continuer. Disons ça suffit, il faut changer de cap !

 

Les salariés et les retraités rognent de plus en plus sur les dépenses élémentaires à leur vie, comme l’alimentaire, le chauffage, les transports voire la santé. La priorité des priorités reste le « social ». Nous agissons pour le pouvoir d’achat, pour le travail et la for­mation, avec des hausses des salaires et des pensions, pour des conditions de travail dignes. Nous proposons l’indexation des salaires sur l’inflation, l’augmentation du Smic à 1 600 euros net, la conditionnalité des aides publiques versées aux entreprises, l’égalité réelle des sa­laires entre les femmes et les hommes et des mesures visant au blocage des prix, à la baisse de la TVA et la taxation des superprofits. Dans la fonction publique, le point d’indice doit augmenter pour que le salaire minimum atteigne 2 000 euros net.

 

Ces demandes seront au cœur de la journée d’action interprofessionnelle du 13 octobre, à l’appel de l’intersyndicale. 

 

Ces propositions sont liées à l’emploi et la formation. Dans tous les secteurs, il y a besoin de de milliers d’emplois nouveaux à occuper avec des salariés formés, sous statut dans le secteur public et en CDI dans le privé. Poussons notre proposition d’une Sécurité d’Emploi ou/et de Formation. Elle peut être mise en œuvre de suite avec la jeunesse. Nous voulons 0 jeune au chômage et cela suppose de garantir à chaque jeune un emploi durable ou une formation qualifiante avec un revenu.

 

Cela suppose aussi de reconstruire l’école publique avec la gratuité des fournitures scolaires, la mise en place d’un revenu étudiant, la construction de loge­ments étudiants, l’abrogation de Parcoursup et de donner aux enseignants, comme aux person­nels de l’Éducation nationale, les moyens d’exercer leurs missions. L’école publique prend place dans le combat pour la reconstruction des services publics. Dans les transports, l’énergie, les administrations, la police, les pompiers, la santé et l’action sociale. Ce sont 500 000 emplois à créer et à accompagner de pré-recrutements avec mises en formation et la garantie d’embauche sous statut à leur issue. 

 

Dans la santé, nous demandons une prise en charge à 100 % des soins et la reconquête de la Sécurité sociale sur la base des principes fondateurs d’Ambroise Croizat en 1945. Il est urgent de refonder l’hôpital public pour lui donner les moyens de ses missions et d’engager une nouvelle stratégie nationale de santé en revoyant le rôle des ARS et en mettant en place des institutions territoriales nouvelles chargées de recenser les besoins de santé, d’élaborer des réponses en termes d’investissements, de formation, de recrutements et de revalorisation salariale pour relever l’attractivité des métiers de l’hôpital public.

 

Développer les Centres de Santé, augmenter le nombre de médecins à former, et mettre un terme à la pénurie de médicaments avec un pôle public du médicament ayant l’objectif de produire en France ce dont nous avons besoin. Enfin, retour à la gestion démocratique de la Sécu par les citoyens avec l’élection de leurs représentants dans ses organes de direction et de gestion.

 

En matière de protection sociale, la cotisation sociale est le mode financement de base issu de la création de la Sécu. Il faut la défendre en proposant de la moduler selon la taille des entreprises et selon leurs engagements en termes de créations d’emplois, de mises en formation et d’investissement écologiques.

 

Environnement et réchauffement climatique sont des réalités et des urgences. Nous proposons la mise en place d’un pacte annuel pour le climat à hauteur de 6 % du PIB, comme le recommande le GIEC, pour investir dans 5 directions :

 

  • La sortie du marché européen de l’énergie, baisser les prix du gaz et de l’électricité pour les ménages, les communes, les services publics, les entreprises, et investir massivement dans la produc­tion d’électricité décarbonée issue d’un mix énergétique (renouvelable et nucléaire) sont les priorités à garantir avec un service public de l’électricité et du gaz.

  • La rénovation de 700 000 logements par an,

  • La créa­tion d’un service public de l’eau, la relocalisation industrielle et sa transformation des activités productives afin d’économiser les matières premières et l’énergie fossile, la promotion de la souveraineté alimentaire garantissant à chacun de manger sain et à sa faim.

  • Dans les transports, il faut favoriser rapidement le transfert du mode voiture et camion vers le rail tant pour les voyageurs que pour le fret en investissant dans le rail, le ferroutage, la gratuité des transports publics dans les métropoles et la production d’un véhicule populaire produit en France et maintenir un secteur public avec la SNCF qui motive l’action des cheminots le 26 septembre.

  • Enfin développer la recherche publique et protéger les Brevets.

 

L’argent existe pour financer ces mesures. Cela appelle à revoir la fiscalité avec une refonte de celle des ménages en élargissant le nombre de tranches et plus juste au regard des revenus, avec la remise en place de l’ISF et surtout la fiscalité des entreprises. Nous voulons mettre l’argent de la BCE au service de l’emploi, de la transi­tion écologique, des services publics avec des taux à 0 % pour les États et les collectivités. Un fonds européen de développement écologique et so­cial doit être créé, pour financer les embauches dans les services publics. Il faut aussi s’attaquer au rôle des banques qui alimentent les paradis fiscaux.

 

Un monde nouveau émerge, faire gagner la paix et la souveraineté des peuples

 

Au plan européen et mondial, la crise s’aggrave. L’Allemagne est rentrée en récession, le retournement de conjoncture en Chine va peser sur la croissance mondiale.  Au même moment, les BRICS décident d’élargir leur coopérations à 6 nouveaux pays. L’objectif est de s’émanciper de la domination économique des États-Unis et du Dollar et de changer les règles du commerce et des échanges mondiaux. La réponse à construire doit donner à voir une ère nouvelle de coopération et de solidarité mondiales et non une nouvelle partition mondiale sur fond d’une logique de bloc contre bloc.

 

Raison de plus pour réfléchir et agir en prenant appui sur le travail de novation des communistes avec la proposition d’une nouvelle monnaie commune mondiale à partir des DTS (1) et reposant sur des critères écologiques, démographiques et sociaux.

 

Notre responsabilité va grandir encore avec l’enjeu de retrouver la paix et la stabilité en Europe. Il n’y aura pas de vainqueur militaire dans la guerre opposant la Russie à l’Ukraine. Pourtant le camp occidental et l’Otan se disent prêts à faire durer cette guerre tout comme la Russie. Nous refusons cette folie dangereuse et agissons pour qu’un espace de dialogue en faveur d’un cessez-le-feu en Ukraine s’ouvre sous l’égide de l’ONU et conduise à l’ouverture de négociations.

 

La France doit entendre l’aspiration des peuples d’Afrique à conquérir leur souveraineté. L’heure est venue d’en finir avec le néocolonialisme et la Francafrique, et de construire avec les nations africaines de nouvelles relations, basées sur la coopération et un codéveloppement solidaire. Soutenir ou intervenir militairement accentuerait le rejet de la France et risquerait d’embraser cette région qui a surtout besoin de paix, de souveraineté, de coopération et de développement.

 

Notre pays doit faire entendre sa voix afin que soient appliquées les ré­solutions des Nations unies, partout où elles ne sont pas respectées et où la liberté des peuples est bafouée, notamment la Palestine ou Cuba.

 

Ce sont ces exigences qui seront présentes le 21 septembre à l’occasion de la journée mondiale pour la paix, avec celle du désarmement de la planète et l’engagement de la France à ratifier Le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) signé déjà par 122 États sur 192.

 

Trois sujets locaux appellent nos mobilisations.

 

Tout d’abord la ZFE (Zone à Faible Emission) qui limite l’usage de la voiture dans la métropole. Face aux mobilisations, la métropole a du revoir les échéances et le périmètre d’application de la ZFE. Après bagarre et malgré les quelques avancées, nos élus ont voté contre.

 

Ce qu’il faut savoir. La zone d’application comprend Lyon intra-muros sauf une partie du 7ème arrondissement et du 9ème arrondissement, la ville de Caluire et Cuire et les zones de Bron, Villeurbanne et Vénissieux comprises à l’intérieur du boulevard L. Bonnevay.

 

En 2024, soit dans 4 mois, les véhicules et deux roue classés Crit’Air4 seront interdits dans cette zone, cela représente 38 000 voitures. En 2025 ce sont celles classés Crit’Air 3 qui seront interdits, soit 134000 voitures. Au total 172000 particuliers qui devront d’ici le 1er janvier 2025 changer de véhicule. Au 1er janvier 2028 ce sont les véhicules classés Crit’Air2 qui seront exclus soit 244000 voitures de plus. En 2028 tout automobiliste devra avoir un véhicule Crit’Air1. Au total, 378000 particuliers devront changer de véhicule.

 

Ce type de disposition qui vise à limiter les gaz nocifs des véhicules à l’intérieur des zones urbaines en limitant l’usage de la voiture est inégalitaire. Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne selon les revenus des habitants. Les villes du nord et de l’ouest de Lyon ont un parc où dominent les voitures classés E, 1 ou 2, ce qui n’est pas le cas des villes de l’est lyonnais comme St Fons, Vénissieux ou Vaulx-en-Velin où les véhicules classés 3, 4 et 5 représentent 35 % de leur parc et devront être changés d’ici 2025.

 

N’ayant pas les moyens de changer de voiture, nombre de particuliers devront faire le choix d’un autre mode de mobilité soit le deux roues soit le transport collectif. Hormis ces modes, leur accès par voiture sera interdit dans la zone. C’est une restriction au droit à la mobilité dont sont victimes les classes populaires.

 

C’est pourquoi nous demandons que les aides apportées par l’État ou les collectivités soient plus importantes et le lancement d’une voiture populaire construite en France, peu chère et écologique répondant aux normes fixées. Renault et Sellantis les constructeurs français sont en capacité de répondre à cette demande. Que nous pouvons faire d’utile sur cette question de la ZFE ?

 

La fusion Oullins-Pierre-Bénite

 

L’échéance du 1er janvier est fixée par les deux maires. Les opposants à la fusion sont en position de force, depuis la votation citoyenne de juin qui a vu la participation de 1237 votants dont 93 % ont exprimé leur refus de la fusion. Depuis les bouches s'ouvrent, les craintes se confirment et le refus de la fusion se consolide. Nous nous sommes rassemblés pour la 6ème fois le 11 juillet devant la mairie lors du Conseil Municipal à l'appel des forces de gauche et écologistes de la ville.

 

Personne ne peut ignorer cette force et notamment les maires qui cultivent le flou et pratiquent l'enfumage comme les fameuses "assises" avec des habitants tirés au sort choisis, mais qui ne pèsent rien face à la force du refus qui continue de s’exprimer dans notre ville comme dans celle d’Oullins. En difficulté, Moroge pratique la méthode Coué en répétant à qui veut l’entendre, qu’il voit de l’eau dans le désert avant qu’il ne s’aperçoive trop tard, qu’il ne s’agissait que de mirages !

 

Espérons qu’il ne prendra pas modèle sur Macron. Si à Pierre-Bénite existe un tel autoritarisme, alors il est impérieux de se bouger pour que la démocratie redevienne une règle de conduite dans la commune. D’autant que de diverses sources, proviennent des informations montrant que les deux maires ont commencé la leur fusion, comme la venue de cadres d’Oullins dans divers services de la ville.

 

Les deux motivations essentielles des deux maires, sont d'une part créer un rapport des forces face à la métropole en mobilisant les maires de droite et en fusionnant des communes, c'est très politicien avec la culture de la division contre la coopération intercommunale et d'autre part faire des économies d'échelles en éliminant les doublons, en réduisant les services publics de proximité et le nombre d'agents territoriaux.

 

Quand on voit ce que prépare Macron pour 2024 avec la réduction des services publics, la fusion viendrait aggraver la situation et notamment les services publics locaux. Elle viendra aussi aggraver les finances locales comme le montre la décision du Conseil Municipal de sortir du SITIV le groupement qui mutualise les réponses aux besoins informatiques de plusieurs villes, dont le coût s'élèvera à 512 000 euros ! C'est une aventure qui va coûter très chère et dont la ville pourrait se passer surtout au regard des besoins financiers générés par la réfection du Centre de santé ! Cette perspective a conduit le syndicat CGT des territoriaux a réaffirmer son opposition à la fusion. Comme il se doit, il a réaffirmé qu’en cas de fusion il exigera le maintien de tous les acquis sociaux.

 

Nous ne devons donc rien lâcher. Nous proposons un nouveau rassemblement le samedi 9 septembre à midi à l’esplanade de Hautes Roches avant le concours de pétanque. Il serait suivi d’un autre rassemblement le jour du conseil municipal d’octobre qui se prononcera sur la fusion. Nous pourrions réaliser une lettre ouverte à la préfète l’interpelant sur l’absence de référendum local alors que les citoyens se sont prononcés par vote contre la fusion. Enfin, nous devrons nous mobiliser pour la réussite du vote des habitants d’Oullins en octobre. Son résultat pèsera lourd dans la balance.

 

Le 3ème point : la pollution aux perfluorés ou PFAS

 

Cette pollution est réelle, importante et touche une large zone territoriale : la vallée de la chimie, les vallées de l’Ozon et du Garon. De 350 000 à 400 000 personnes sont concernées par cette pollution reconnue comme dangereuse pour la santé.

 

La mobilisation s’est poursuivie dans différentes villes sous notre impulsion, celle des associations et celles d’élus-es. L’angoisse des gens est réelle, leur questionnement et demandes sont pertinents et la mise en accusation à la fois des industriels et de l’État pour son insuffisance d’action pour protéger la santé et laisser cette pollution se poursuivre, est manifeste.

 

  • Et ce d’autant qu’Arkema a du écrire aux jardiniers pour leur recommander de ne pas consommer les produits qu’ils cultivent reconnaissant ainsi que l’usine polluait et que c’était dangereux pour la santé ;
  • Et ce d’autant que les prélèvements sanguins opérés sur 10 habitants de Pierre-Bénite ont montré qu’ils étaient contaminés par divers PFAS pour certains à des taux élevés ;
  • Et ce d’autant que les prélèvement sur des œufs dans plusieurs communes, dans une ferme bio de Grigny, dans l’eau de diverses communes des pays d’Ozon et du Garon démontrent que la contamination touche les aliments voire les animaux et augmentent gravement les risques pour la santé.

 

Malgré tout cela nous constatons une très dangereuse banalisation par la puissance publique, de cette pollution et des risques encourus pour la santé des êtres humains. Les espaces territoriaux contaminés n’ont pas été clairement définis, quels sont les PFAS présents et prélevés, à quel taux, avec quelles normes prises en référence sachant que la France n’a pas de norme et quels sont les aliments (fruits et légumes) et animaux contaminés et quelles dispositions sont prises avec les agriculteurs et les maraîchers qui peuvent perdre leur récolte si leur contamination est avérée.

 

Avec le CAPIPSSOL et les associations nous agissons pour qu’une campagne de prélèvements sanguins soit lancée dans les communes impactées, nous agissons aussi pour l’interdiction de l’utilisation des PFAS par Arkema et Daikin afin de ne pas continuer à aggraver la pollution. La puissance publique (Etat, Préfet et services de l’État) ne répondent pas à nos demandes et « laisse faire », pis l’ARS ne recommande même pas de ne pas consommer l’eau contaminée bien que le taux de PFAS dépasse les normes prises en référence.

 

Les mobilisations ont conduit à voir la métropole lancer une campagne de prélèvements sanguins avec la coopération de l’Institut Eco citoyen de Fos sur mer. Cela nous convient, bien que les résultats ne seront pas connus avant 4 ans et que manquent encore près de 900 000 € pour son financement.

 

Face au scandale sanitaire d’ampleur, il faut poursuivre les mobilisations à l’égard de l’État, demander une nouvelle rencontre à la préfète et envisager une expression publique de notre parti, d’autant que la 1ère ministre a désigné Isaac Sibille comme rapporteur d’une mission d’information. Il n’est pas crédible, surtout que ce macroniste veut repousser l’interdiction des PFAS à 2026 provoquant la colère des associations.

 

Les maires de droite déposent une plainte collective contre X et ont engagé une campagne de prélèvements sanguins avec le laboratoire de leur choix. Ils n’ont pas les financements et envisagent de solliciter la région, la métropole. Nous regrettons cette décision dans la mesure où la métropole s’est engagée, il vaut mieux travailler ensemble plutôt qu’ « une concurrence imbécile » qui doublonne les dépenses pour un même objet. Enfin, la responsabilité des industriels Arkema et Daikin est évidente, il nous paraît important de pousser le principe : « le pollueur est le payeur ! ».

 

Photos de l'apéro dinatoire qui a suivi le débat de l'AG

 

Publié dans Pierre Bénite, PCF, Rhône

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