Marine Le Pen condamnée pour diffamation envers une association d’aide aux migrants

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Marine Le Pen avait accusé la Cimade d’organiser « la filière d’immigration clandestine en provenance des Comores » à Mayotte. L’élue d’extrême droite a été condamnée ce vendredi à 500 euros d’amende avec sursis pour diffamation envers l’association d’aide aux migrants.

 

La cheffe de file du Rassemblement national avait accusé les associations humanitaires d’être « parfois » « complices des passeurs », lors d’un entretien diffusé sur BFMTV en janvier 2022. A la question « est ce que les associations humanitaires sont complices du délit d’entrée ? », Marine Le Pen, alors candidate à l’élection présidentielle d’avril 2022, avait répondu : « Parfois oui. Ils sont même complices des passeurs, oui, parfois. »

Elle avait ensuite visé directement la Cimade, association engagée contre la xénophobie et l’exclusion des personnes immigrées, pour ses actions à Mayotte. « La Cimade organise en réalité la filière d’immigration clandestine en provenant des Comores » à Mayotte, avait-elle déclaré.

 

Elle avait enfin pointé du doigt les subventions versées aux associations, appelant à arrêter de verser des subventions « à des gens qui organisent quelque chose qui est illégal ».

 

Elle a été reconnue coupable des faits de diffamation publique envers un particulier, la justice estimant que les propos « ont dépassé la dose d’exagération possible dans le contexte dans lequel ils ont été prononcés » et que « les limites de la liberté d’expression [ont] été franchies ».

 

Sources 20 minutes

Publié dans Extrême droite, Justice

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