Le ministre Béchu était à Lyon jeudi...

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

En visite à Lyon, le ministre de la Transition écologique a cherché à se faire connaitre et à faire passer des messages notamment aux écologistes lyonnais.

 

Avant l’ouverture du Salon de l’agriculture sous pression, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu s’est rendu à Vaulx-en-Velin et a participé à une réunion publique en préfecture du Rhône dans la soirée.

 

Les invités triés sur le volet ne sont pas les mêmes que ceux qui attendront Macron et les ministres samedi au salon de l'agriculture Porte de Versailles. Les fédérations du BTP Rhône et Auvergne-Rhône-Alpes avaient décidé de boycotter la rencontre et la Mairie de Lyon était absente. La réunion a vu des participants peu enthousiastes de la politique gouvernementale.

 

Christophe Béchu a tenté de concilier l’inconciliable, à l’image de la FNSEA refusant de discuter de sujets agricoles avec les Soulèvements de la terre. « Si chacun est dans une position intégriste qui dit “je ne veux rien entendre de l’autre”, on n’y arrivera pas, a-t-il lancé. Entre ceux qui trouvent qu’on n’en fait pas assez et ceux qui trouvent qu’on en fait trop, il y a le risque qu’on ne fasse plus rien ». Point d’équilibre de cette réflexion : « Le mieux est l’ennemi du bien ». Une phrase très risquée quand des milliers de salariés voient reculer leur pouvoir d'achat, il n'est pas sur que ceux là trouvent qu'une augmentation de salaire soit l'ennemi de leurs conditions de vie. Pour eux le mieux c'est du bien pour leur vie ! Les agriculteurs doivent penser la même chose, eux qui agissent d'abord pour avoir les moyens de vivre de leur travail.

 

Dans une ville et une métropole administrées par les écologistes, nul n’est passé à côté du double niveau de lecture de chacune de ses interventions. Certaines ont néanmoins ont lu mérite de la clarté.

 

Il a visé la gestion des écologistes : « Si l’écologie c’est uniquement le truc des gens qui se disent écologistes, on n’a aucune chance d’y arriver. Quand on interdit, on a une solution, pour éviter l’écologie punitive qui rime avec plus de taxe et moins de liberté. »

 

Plus critique encore : « une écologie qui met le pays sous cloche et qui importe ce qu’on interdit dans notre pays. » Avant d’en finir en estimant que « l’écologie ne doit pas être un champ de combat mais quelque chose dans lequel on se retrouve. »

 

Il n'est pas sur qu'il ait convaincu grand monde. Quant aux choses concrètes elles attendront. Il se sera au moins fait voir à Lyon...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article