Benyamin Netanyahou : l'heure de la justice

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

 

Crimes de guerre et crimes contre l’humanité, des qualifications lourdes de sens retenues par le procureur général de la Cour pénale internationale qui a requis hier l’émission de mandats d’arrêt contre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, son ministre de la Défense Yoav Gallant et trois dirigeants du Hamas.

 

 

Un séisme, non pas – bien sûr - parce que l’organisation terroriste à l’origine du massacre du 7 octobre tombe sous le coup de la justice internationale, mais du fait que le gouvernement israélien puisse être comptable de sa réplique aveugle et meurtrière. Des plus de 35 000 morts palestiniens dont une majorité de femmes et d’enfants, de la famine née du blocage de l’aide humanitaire…

 

 

Signe de l’importance de l’annonce, sans attendre, Israël et ses alliés ont mis la pression alors que les jugent doivent maintenant statuer. Le président américain Joe Biden a immédiatement dénoncé une décision « scandaleuse » et renouvelé son soutien inconditionnel.

 

 

De plus en plus contesté, Benyamin Netanyahou, qui joue son avenir dans la perpétuation de la guerre, a lui estimé que le « nouvel antisémitisme s’est étendu des campus occidentaux vers la Cour de La Haye » (sic).

 

 

Face à ces tentatives de discréditer le droit international et ses institutions, la réaction doit être des plus déterminées. « La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations », a répliqué, dans la nuit, le Quai d’Orsay, via un communiqué. Un premier pas qui en appelle d’autres, de la reconnaissance de la Palestine à des sanctions pour imposer un cessez-le-feu immédiat et mettre un terme à ces terribles crimes.

 

 

Retrouvez également sur l’Humanite.fr les autres infos qui font l’actu de ce mardi. À commencer par la grève des cheminots en Île-de-France, l’ouverture aux assises de Paris du procès de trois hauts responsables du régime syrien ou encore la « consultation » de Stanislas Guerini sur la réforme de la fonction publique boycottée par des syndicats.

 

Publié dans Moyen Orient, Justice

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