Le nouveau Front populaire : ce que nous voulons pour répondre aux urgences sociales et conquérir la justice sociale

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Le nouveau Front populaire : ce que nous voulons pour répondre aux urgences sociales et conquérir la justice sociale

Le Nouveau Front populaire a présenté son programme, décliné en une centaine de propositions. Les partis de gauche (LFI, PS, Place Publique, PCF et les Ecologistes), rassemblés au sein du Nouveau Front populaire l'ont présenté. L’objectif de cette centaine de propositions est de « répondre aux urgences qui abîment la vie et la confiance du peuple français ».

 

Si le Nouveau Front Populaire l'emporte le 7 juillet, ces mesures seront mises en oeuvre selon un calendrier serré. Des mesures fortes dans les 15 premiers jours. Ensuite, dans les « 100 jours » et mois suivants, s’attaquer aux problèmes de logement, de la santé, de l'éducation et de la jeunesse, mettre en place une autre politique migratoire, réintroduire une police de proximité, réindustrialiser la France, faire voter une grande loi énergie-climat… Ce vaste plan de relance social et écologique va désormais être soumis au débat des législatives. Sont-elles innovantes, crédibles, financées ?

 

1. Augmenter le SMIC et l'ensemble des salaires

Parmi les « 20 actes de ruptures » des 15 premiers jours : l'augmentation du Smic a 1 600 €, le blocage des prix de l’alimentation et de l’énergie sont les deux mesures fortes et immédiates de notre peuple qui depuis des années subit les politiques d'austérité qui créent le chômage, la pauvreté et l'aggravation des inégalités. Le Nouveau Front Populaire veut en finir avec cette logique libérale au coeur de la crise. Pour l'essentiel, le financement de cette mesure sera assurer par les entreprises c'est à dire le capital ! L'Etat aura à financer la part des salaires des agents des fonctions publiques découlant de cette mesure de justice sociale. Cette politique génèrera de l'emploi et une rentrée financière plus importante des cotisations sociales.

 

2. Bloquer les prix pour rogner les marges des industriels

C’est une proposition compréhensible par tout le monde. Le Nouveau Front populaire ambitionne le blocage par décret des prix de certains produits de première nécessité dans l’alimentation et l’énergie. Serait ainsi établi, pour quelques produits de grande consommation, un prix plafond au-dessus duquel il n’est pas légal de les vendre.

 

Une telle mesure ne mobilisera pas les finances publiques, mais a comme objectif de ponctionner une partie des marges des entreprises. En creux apparaît la boucle profit-prix, l’augmentation des prix trouvant son origine dans l’évolution des marges des entreprises. L’industrie agroalimentaire, le transport maritime et le secteur de l’énergie se sont notamment illustrés en 2022-2023 par une hausse de leurs prix supérieure au renchérissement de leurs coûts, alimentant donc l’inflation.

 

Bloquer les prix permet de limiter le profit des firmes et d’augmenter le pouvoir d’achat. Cela dépendra de la mise en œuvre de cette mesure. Quels produits seront concernés ? Quel niveau de prix sera imposé et comment celui-ci sera réévalué selon l’évolution des coûts de production ? Un niveau de prix trop élevé aura peu d’impact, mais un niveau trop bas pourrait peser sur l'économie de certains maillons de la chaîne de production.

 

Si le blocage des prix dans le domaine alimentaire représente une véritable rupture avec les politiques libérales menées jusqu’alors, c’est moins le cas pour les tarifs de l’énergie. Le Nouveau Front populaire souhaite annuler la dernière hausse de 10 % du tarif de l’électricité et celle du gaz de 11 % prévue pour le 1er juillet prochain. Ce serait le levier fiscal qui serait alors mobilisé, ce qui reviendrait en quelque sorte à restaurer le bouclier tarifaire mis en place depuis 2021 et qui disparaissait progressivement.

 

3. Indexer les salaires sur l’inflation pour soutenir le pouvoir d’achat

Le Nouveau Front populaire se donne « cent jours » pour introduire ce dispositif dans une « grande loi pour le pouvoir d’achat » qui comprendrait aussi l’indexation de l’allocation adulte handicapé et la tenue d’une grande conférence sur l’emploi, les salaires et les qualifications. Il faudra préciser ce que cela recouvre : l’obligation sous contrainte de l’Etat de réunir les partenaires sociaux, pour qu’ils revalorisent les grilles de salaires des branches professionnelles, ou un modèle plus directif et centralisé.

 

L’indexation sur l’inflation à elle seule ne suffit pas à une politique des salaires, car sur longue période, il est normal et sain que les salaires, qui reflètent la productivité du travail, progressent plus vite que les prix. En France, elle représenterait toutefois une rupture avec les politiques libérales des gouvernements de droite et sociaux démocrates.  C'est Jacques Delors dans les années 80 qui fit disparaître l’indexation des salaires en  interdisant les mécanismes faisant référence à l’indice des prix lors des négociations collectives. C'est à ce moment la qu'une offensive terrible du patronat a commencé pour abaisser le "coût du travail" afin de restaurer les profits.

 

Cette politique qualifiée de désinflation compétitive a permis que le partage de la valeur entre capital et travail soit profondément modifié. 10 points de PIB sont passés du travail vers le capital. Les profits se sont envolés permettant la distribution de gros dividendes aux actionnaires. alors que les entreprises délocalisaient et mettaient en concurrence les salariés. C'est cette logique qui au coeur de la crise du capitalisme.

 

Avec l’inflation revenue, faute d’indexation, et malgré le mécanisme du Smic pour les basses rémunérations, les salaires ont encaissé le choc inflationniste, en baissant de 2,5 % en valeur constante en 2022 et 2025. Mais la différence avec les années 1970-1980 la cause de l’inflation n’est pas les salaires, mais les prix importés et les super profits des entreprises et notamment des grands groupes. C'est une nouvelle bataille qui s'engage que les économistes néolibéraux et le patronat pensaient clos.

 

4. Abroger la retraite à 64 ans

C’est l'engagement du Nouveau Front populaire (NFP) : « L’abrogation de la réforme des retraites, que nous ferons dans les quinze jours après notre victoire le 7 juillet prochain », a promis Marine Tondelier. Personne n'est surpris, les partis de gauche se sont largement opposés au report de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans (au lieu de 62) en 2023.

 

C’est une rupture avec la logique libérale de la politique de Macron, de la droite et de l’extrême droite. La droite (LR) défend la retraite à 65 ans. L'Extrême droite, qui a promis le retour de la retraite à 60 ans, vient de retourner sa veste : « La situation des finances publiques ne permet pas de revenir sur la réforme des retraites », selon Bardella.

 

Le financement du système des retraites assis sur la cotisation sociale relève d’un choix politique. La droite et l’extrême droite préfèrent baisser les recettes dans le financement des retraites. Le Nouveau Front populaire les augmentera. Une option réalisable, comme le confirme l’économiste Michaël Zemmour pour qui « l’abrogation de la réforme est à portée budgétaire ».

 

Comment y parvenir? Une trajectoire budgétaire doit être présentée prochainement, mais « nous ferons en sorte de financer tout ce projet très ambitieux en le prenant dans la poche de ceux qui ont les moyens », a assuré Olivier Faure.

 

Le Nouveau Front populaire veut aller plus loin en réaffirmant l’objectif commun du droit à la retraite à 60 ans, tablant sur un plan de financement de la durée d’une mandature. En prenant la mesure que la revalorisation des salaires et les créations d'emplois permettent d'augmenter le rapport financier des cotisations sociales.

 

5. Une fiscalité plus juste en mettant les plus riches à contribution

Pour financer les priorités du Nouveau Front populaire (soutien au pouvoir d’achat, renforcement des services publics, transition écologique…), un fil conducteur est retenu, celui de la justice fiscale. Il s’agit de taxer les plus riches, non pas seulement pour en tirer des recettes, mais aussi pour réduire les inégalités. Les premiers visés sont les ultra-riches, ces milliardaires qui paient relativement moins d’impôts que le reste des contribuables.

 

Serait rétabli l’impôt sur la fortune (ISF), supprimé par Macron. Cette mesure serait assortie d’une dimension climatique en imposant les placements néfastes aux activités polluantes. Suivent les suppressions de la « flat tax » qui impose – là encore depuis 2017 – tous les revenus du capital à un taux unique de 30 %, et des niches fiscales jugées inefficaces, injustes et polluantes. Il est proposé également une réforme de l’impôt sur l’héritage, en instaurant un héritage maximal et en rendant cet impôt plus progressif pour mettre à contribution les très hauts patrimoines, de plus en plus concentrés. Faire porter ce surplus d’imposition aux 1 % les plus riches augmenterait les recettes publiques de 10 à 20 milliards d’€, une somme non négligeable.

 

La taxation des plus riches devra aussi se faire à l’échelle européenne afin d’éviter le dumping fiscal au sein de l’UE et d’augmenter les ressources propres de l’Union pour financer ses politiques publiques.

 

Les entreprises seront mises à contribution via une taxe sur les superprofits. L’industrie agroalimentaire et la grande distribution sont dans le viseur. Est évoquée une généralisation au niveau européen, indispensable priori pour tenter de limiter l'évasion fiscale dans les paradis fiscaux utilisés par les entreprises pour échapper à l’impôt. Comme l’a montré l’institut des politiques publiques, cette optimisation explique pourquoi les recettes de la taxe sur les superprofits des énergéticiens et pétroliers, mise en place en France fin 2022, ont été faibles.

 

6. Instaurer une vraie planification écologique

On retrouve les priorités communes des partis de gauche et écologistes, en matière de protection de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique. Les mesures d’urgence prévues pour les quinze premiers jours au pouvoir – un moratoire sur les grands projets autoroutiers et les mégabassines qui motivent des luttes récentes.

 

A part quelques mesures clés – notamment l’annulation de la fusion entre Agence de sûreté nucléaire (ASN) et Institut de recherche sur la sûreté nucléaire (IRSN) – il s’agit pour l’essentiel de grands objectifs, déclinés dans une future « loi énergie climat » qui doit « jeter les bases de la planification écologique ». On retrouve la « règle verte » censée interdire de prélever plus de ressources que ce que les écosystèmes peuvent reconstituer. Sur les moyens, le programme promet une « isolation complète des logements » avec une « prise en charge complète pour les ménages modestes ». Un investissement à plusieurs milliards d’euros par an.

 

Côté production électrique, le programme insiste sur la nécessité de structurer des « filières françaises et européennes de production d’énergies renouvelables » et « refuse la privatisation des barrages hydroélectriques ». A ce jour compte tenu du débat entre les forces de gauche le programme ne dit rien sur le nucléaire.

 

A plus long terme, le programme prévoit un conditionnement des aides aux entreprises au respect de critères environnementaux, et « zéro financement des banques pour les énergies fossiles en commençant par les nouveaux projets ».

 

Concernant les transports, première source d’émission de gaz à effet de serre, le programme annonce « des tarifs accessibles et des mesures de gratuité ciblée (jeunes, précaires, etc.) dans les transports publics », ainsi qu’une TVA à 5,5 % sur la tarification des transports en commun. Sur le ferroviaire, l'objectif général de développement sont annoncés l'annulation de la la privatisation de Fret SNCF et un moratoire sur la fermeture des petites lignes.

 

Pour enrayer le déclin de la biodiversité, le programme prévoit de – « doubler et améliorer la protection des aires maritimes protégées », « rétablir les milliers de postes supprimés dans le service public de suivi et de protection de la nature » – et sur des objectifs généraux tels que « protéger la forêt » en sauvegardant les sols et l’emploi sylvicole, ou « atteindre durant le mandat le très bon état écologique et chimique de tous les cours d’eau ».

 

La tarification progressive de l’eau et la gratuité des premiers mètres cubes font leur retour. Tout comme, en matière agricole, la lutte contre les traités de libre-échange et pour une politique agricole commune plus agroécologique, ainsi que des mesures de protectionnisme écologique, un soutien de la filière bio et un plan de sortie de certains pesticides (glyphosate et néonicotinoïdes). Ce qui passe, sans surprise, par un rétablissement du plan Ecophyto.

 

7. Sécuriser la vie des Français en révisant les doctrines policières

Le Nouveau Front populaire entend « déployer de premières équipes de police de proximité, interdire les lanceurs de balle de défense et les grenades mutilantes, et démanteler les BRAV-M ». Ce retour de la police de proximité démantelée par le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy au profit d’une désastreuse « culture du résultat », est la mesure phare d’un changement global d’approche de la sécurité.

 

Le Nouveau Front Populaire veut s’attaquer aux violences policières avec la mise en œuvre d’un nouveau code de déontologie, la suppression de l’IGPN et de l’IGGN au profit d’un « nouvel organisme indépendant » sous l’égide la Défenseure des droits, et la révision des conditions d’« ouverture du feu » des policiers, modifié en 2017 avec pour conséquence une augmentation des morts après un refus d’obtempérer. S’ajoutent la création du récépissé de contrôle d’identité et l’objectif d’améliorer la formation des policiers.

 

Sont aussi prévus l’augmentation des effectifs de police judiciaire, technique, scientifique, du renseignement, des unités en charge du narcotrafic, de la délinquance financière, du trafic d’êtres humains et du démantèlement des réseaux mafieux.

 

Sur le plan plus global des libertés, le Nouveau Front populaire promet l’abrogation des « dispositions liberticides » des lois sécurité globale et séparatisme, et des lois « qui instaurent un état d’urgence permanent ». Une nette rupture, encore, y compris avec la politique de Hollande.

 

8. Reconstruire les services publics

L’accent est fortement mis sur les services publics très malmenés ces dernières années. Ce point est très important pour les catégories populaires. Alors que les besoins de la population ne cessent de croître, notamment sous l’effet de l’allongement de l’espérance de vie qui met le système de santé sous pression, mais aussi de la démocratisation scolaire ou encore de la nécessaire transition climatique, la part des fonctionnaires dans l’emploi total n’a eu de cesse de diminuer, passant de 16,3 % en 2006 à 14,6 % en 2021, selon le collectif Nos services publics. Tandis que la dépense publique par habitant pour les services publics stagne depuis la crise de 2008.

 

Les priorités retenues dans le programme. L’abrogation du « choc des savoirs » et des mesures d’urgence pour éviter la saturation de l’hôpital public cet été, avec notamment une revalorisation du travail de nuit et du week-end pour le personnel hospitalier.

 

A moyen terme, deux grandes lois sont prévues. La première sur la santé, avec une régulation de l’installation des médecins dans les déserts médicaux, des contraintes plus fortes pour les cliniques privées et un volet recrutement et revalorisation des métiers et des salaires des professionnels du soin et du médico-social. La seconde, sur l’éducation, vise également à mieux payer les enseignants. L’accent est mis sur la lutte contre la ségrégation scolaire, avec cette mesure ambitieuse : le financement des établissements scolaires, y compris ceux du privé, variera en fonction de leur respect d’objectifs de mixité sociale. Et pour faire progresser le plus grand nombre, la gauche promet des classes moins chargées (moins de 19 élèves).

 

Autre mesure forte : la fin de Parcoursup et de la sélection dans l’université publique. S’ajoutent des mesures de soutien au pouvoir d’achat : gratuité de la cantine scolaire, des fournitures, des transports et des activités périscolaires, repas à 1 € dans les Crous et garantie d’autonomie pour compléter les revenus des ménages sous le seuil de pauvreté.

 

Dans un troisième temps, le programme prévoit d’autres transformations sous l'appellation « le service public est de retour », qui montrent que l’enjeu est central pour la gauche et irrigue quasiment tout son programme.

 

9. Une politique d’accueil en matière d’immigration

L’abrogation de la loi « immigration » constitue un des principaux éléments de rupture avec les politiques restrictives qui prévalent depuis des décennies. Le programme veut également garantir l’aide médicale d’Etat (AME).

 

Les autres mesures annoncées définissent un tournant dans les politiques d’immigration en prenant le parti de l’accueil. Cela passe par la création de « voies légales et sécurisées d’immigration », mais aussi la facilitation de l’accès aux visas et des régularisations pour les travailleurs, les étudiants et les parents d’enfants scolarisés.

 

Également la révision de la politique d’asile : accompagnement social et autorisation de travailler pour les demandeurs d’asile, fin des mesures dérogatoires pour l’étude des demandes, création d’un statut de réfugié climatique.

 

Le Nouveau Front populaire se projette aussi à l’échelle de l’UE avec la mise en place d’une agence (nationale) de sauvetage en mer et sur terre, « dans l’attente de sa création au niveau européen », et le souhait de réviser le Pacte sur la migration et l’asile adopté par l’UE en mai, pour assurer « un accueil digne des migrants ». Il s’agit enfin de « garantir le droit du sol intégral pour les enfants nés en France » – que l'extrême droite veut supprimer et de « faciliter l’obtention de la nationalité française ».
 

10. Une vraie politique pour la jeunesse

Entre abandon financier (on se souvient des files d’étudiants aux distributions caritatives de repas pendant la crise sanitaire) et encadrement autoritaire (Service national universel – SNU, volonté d’interdire les téléphones voire l’accès aux réseaux sociaux…), le bilan de la politique de Macron de la jeunesse est catastrophique.

 

Le Nouveau Front Populaire s'engage en premier lieu « d’arrêter le SNU pour soutenir à nouveau les associations de jeunesse et d’éducation populaire », qui sont exsangues. Il mettra en place une « garantie d’autonomie qui complète les revenus des ménages situés sous le seuil de pauvreté », accessible à partir de 18 ans pour les personnes indépendantes fiscalement, et dès 16 ans pour les élèves des filières professionnelles.

 

Cette allocation garantirait, sous les conditions énoncées, un revenu minimum au niveau du seuil de pauvreté. Voilà qui trancherait avec le familialisme du système social français qui aide les parents à aider leurs enfants. Cette politique permettrait de sortir une fraction significative de la jeunesse d’une situation de grande précarité, pour un coût qui serait certes massif mais pas démesuré, estimé à moins de 10 milliards d’€.

Cet effort de la nation pour sa jeunesse passe aussi par une refonte des politiques d’éducation, comme nous l’évoquons plus haut : l’abolition de Parcoursup.

 

11. L’Ukraine et la reconnaissance de la Palestine : deux priorités

Sous le titre « L’urgence de la paix », les forces de gauche se sont mises d’accord sur le fait de « défendre indéfectiblement la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien ainsi que l’intégrité de ses frontières » et ce « par la livraison d’armes ».

 

C'était la demande de R. Glucksmann, Le programme acte le soutien militaire à l’Ukraine, qui s’est progressivement imposé sous la pression des forces occidentales.

 

Sur Gaza, l'appel à un cessez-le-feu immédiat et l'exigence de la libération des otages détenus sont présents dans le programme. Le Nouveau Front populaire demande la reconnaissance de l’Etat de Palestine (comme l’ont fait l’Espagne, l’Irlande et la Norvège) et appelle à « faire respecter l’ordonnance de la Cour internationale de justice, qui évoque, sans ambiguïtés, un risque de génocide ».

 

Sources : Programme du Nouveau Front Populaire
 

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