Suisse et Ukraine. Une rencontre privée de la Russie, qui refuse la paix !

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Les forces ukrainiennes connaissent des revers importants qui ont permis à l'armée russe de conquérir près de 880 kilomètres carrés de terrain depuis le début de l’année et une cinquantaine de localités.

 

Elle s'est aussi emparé de plusieurs localités dans la région de Kharkiv. De plus les troupes ukrainiennes sont confrontées depuis des mois à un manque d’hommes et de munitions, du fait d’une mobilisation poussive avec des retards pris dans les livraisons d’armes occidentales et la difficulté à mobiliser de nouvelles recrues.

 

Ainsi l’armée russe grignote du terrain depuis des mois en Ukraine, notamment dans l’est. Avant Zahirne, elle avait revendiqué cette semaine la prise de trois villages dans l’est, le sud et le nord-est de l’Ukraine.

 

Il devient donc urgent à l'Ukraine de négocier car en insistant elle pourrait connaître des déboires encore plus lourds en nombre de morts, en destructions et en perte de terrains.

 

D'autant que la Russie vient de formuler une proposition de paix. Il faut l'étudier, réfléchir et tout peser avant de la rejeter sans discussion. Il en va de la paix qui est un droit fondamental du peuple ukrainien qui a aussi le droit à la vie.

 

La situation sur le front montre clairement qu’elle peut encore s’aggraver très vite pour les Ukrainiens. Un homme politique qui place les intérêts de son peuple et de son pays au-dessus des siens et ceux de ses maîtres examinerait cette proposition de paix.

 

Pour donner des chances à la négociation et à la paix, la Russie a proposé vendredi un cessez-le-feu et l’ouverture de négociations de paix avec l’Ukraine si celle-ci retire ses troupes de quatre régions que Moscou occupe partiellement et renonce à son projet d’adhérer à l’OTAN. L’Ukraine a immédiatement rejeté ces conditions sous la pression des américains et de l'Otan.

 

M. Peskov a assuré dimanche qu’il ne s’agissait pas d’un « ultimatum », mais « d’une initiative de paix qui tient compte des réalités du terrain ».

 

Espérons que l'Ukraine saisira cette opportunité et ne s'enfermera pas à nouveau dans une situation bloquée et sans avenir d'autant que la Conférence tenue en suisse où la Russie n'était pas conviée, a surtout parlé de guerre pour se conclure par un échec.

 

Le 16 juin

 

 

Publié dans Paix, Europe

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