Belle et fraternelle assemblée de rentrée des communistes de Pierre-Bénite et leurs amis-es

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Belle et fraternelle assemblée de rentrée des communistes de Pierre-Bénite et leurs amis-es

Ce jeudi 29 avait lieu l'assemblée de rentrée des communistes de la section du PCF Pierre-Bénite. Une trentaine de camarades et amis-es étaient présents dès 18h. Après l'intervention de Jean Chambon secrétaire de section, ils ont échangé sur la situation complexe de cette rentrée 2024, sur les défis à relever et les mobilisations nécessaires.

 

L'assemblée a été suivi du barbecue traditionnel ce qui a permis de poursuivre les échanges et de faire connaissance pour les nouveaux.

 

 

 

Introduction de Jean Chambon à l'Assemblée de rentrée

 

Bonsoir à toutes et tous, espérant que chacun de vous a passé de bons repos récupérateurs.

 

Les jeux olympiques ont provoqué l'enthousiasme populaire. Cette réussite est due aux exploits des sportifs certes mais aussi à l'investissement de nos services publics tant dans la sécurité que dans les transports, aux milliers de volontaires bénévoles ainsi qu'aux de travailleurs qui ont construit les sites des compétitions et les infrastructures nécessaires aux athlètes comme aux spectateurs. Souhaitons bon succès aux jeux paralympiques commencés hier au soir.

 

Le succès des JO ne peut ni effacer ni faire oublier les dures réalités que vivent la France et le monde avec de multiples conflits mettant en danger la paix. Dans cette introduction, j’aborderai les points essentiels d'une situation politique compliquée sans entrer dans tous les détails sachant que le 17 juillet nous avons tiré les enseignements des législatives.

 

Le mépris de Macron qui fait le jeu de l'extrême droite

 

la 1ère chose à traiter en cette rentrée, est la décision de Macron de ne pas nommer la proposition du Nouveau Front Populaire, Lucie Castets, comme 1ère ministre. Il prend prétexte qu'une telle nomination générerait « une instabilité institutionnelle » de notre pays.C'est un coup de force anti-démocratique inacceptable, lourd de dangers pour la République.

 

La vérité est que Macron n’accepte pas le verdict des urnes, refuse de reconnaître sa défaite et l'exigence d'un changement de cap politique.

 

Les commentaires se concentrent sur le simulacre de consultation qu’il a initié et son mépris pour le verdict des urnes et les institutions. Mais il y a pire, derrière son communiqué de lundi soir. Il fait un choix extrêmement grave qui renforcera le Rassemblement national pour deux raisons :

 

  • La première est un enjeu de majorité pour gouverner. Sans la gauche, il ne peut y avoir de majorité à l’Assemblée nationale qu’avec l’accord du Rassemblement national puisque le parti présidentiel et ses alliés, même avec la droite républicaine en renfort, n'en disposent pas. Comment penser que le RN ne se saisira pas de cette situation pour imposer ses conditions ?

 

  • La seconde est qu'en fermant la porte brutalement à un gouvernement de gauche, en le censurant à la place même des députés, il envoie un signal de mépris pour le front républicain du 2ème tour, alors que des dizaines de députés de son camp sont élus grâce aux désistements des candidats de gauche qui ont pris leurs responsabilités pour faire barrage au RN.

 

Que peuvent en conclure les électeurs et électrices, si ce n'est que ce front n'aura servi a rien tout comme leur vote, puisqu'en définitive le Président se livre au RN pour gouverner.

 

Et si Macron agit ainsi, c'est pour une raison fondamentale : le capital, les marchés financiers ne peuvent pas prendre le risque d'un gouvernement de gauche même pour une courte période car leurs intérêts seraient directement menacés ! Derrière ce choix, c'est donc le choix d'une classe qui s'apprête à donner les clés du pays à l'extrême droite pour maintenir ses intérêts égoïstes contre l'intérêt général..

 

L'ensemble des femmes et des hommes, des corps constitués, des forces vives du pays attachés à la République et à la démocratie doivent donc se mobiliser contre ce choix. Il en va de la République.

 

Notre parti et d'autres du NFP n'ont pas participé au simulacre de consultations que poursuit Macron dans le but de justifier son coup de force et légitimer une décision déjà prise. Les communistes sont déterminés à poursuivre le combat pour les mesures attendues par le pays. Au nom du Parti Communiste, Fabien Roussel a appelé à la mobilisation populaire, les forces du Nouveau Front Populaire et toutes les forces vives du pays qui partagent l’urgence sociale et démocratique à rendre incontournable les exigences de changement exprimées lors des législatives.

 

C'est le sens de l'appel des organisations de jeunesse, l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne, à manifester de partout dans le pays le samedi 7 septembre. Déjà des organisations politiques comme le PCF et La France Insoumise appellent à participer à ces manifestations, tout comme Les Écologistes "parce qu’on ne se laissera pas voler cette élection", a précisé Marine Tondelier.

 

La Fête de l’Humanité sera un second grand rendez-vous de la construction de l’alternative politique en cette rentrée sociale et pour exiger de Macron le respect des urnes.

 

Retour sur les législatives et leurs résultats

 

Je veux revenir sur les législatives et leurs résultats. Deux enseignements majeurs :

 

Le 1er enseignement: la coalition formé par le Nouveau Front Populaire est en tête à l'issue du second tour avec prés de 200 élus-es. C'est une victoire très importante dont nous devons apprécier la portée. Un espoir s'est levé pour nos concitoyens, la jeunesse, le monde du travail et les corps intermédiaires négligés par Macron depuis 2017.

La gauche progresse par rapport à 2022 avec un engagement plus important de la jeunesse, du mouvement associatif et des syndicats qui ont appelé à voter pour nos candidats de façon indépendante, avec leur propre rôle, leurs exigences sociales et l'idée forte de ne pas faire de chèque en blanc et d'appeler à la mobilisation en toute circonstance. Cela a pesé très fort dans la dynamique.

 

Le second enseignement, c'est le résultat très haut de l'extrême droite. Certes avec le Front républicain elle termine en 3ème position. Mais mesurons que c'est la force politique qui gagne le plus avec 50% de plus de sièges par rapport à 2022 et qui a réalisé 11 millions de voix au 1er tour !

 

Nous ne devons pas masquer ni banaliser cette réalité pour mesurer les défis à relever pour conquérir un mouvement populaire majoritaire qui reste notre objectif. Mesurons également, que l'on veuille ou pas, que le vote de certains électeurs d'extrême droite exprimait une volonté de changement. Il faut souligner que notre motivation de campagne était de changer de politique mais surtout de faire barrage à l'extrême droite.

 

Le piège tendu par Macron avec la dissolution a été déjoué. Dès son annonce, les forces de gauche se sont rassemblées au sein du NFP et ont adopté un « programme de rupture ». L'accord comportait la décision de présenter des candidats communs dans chacune des 577 circonscriptions avec les sortants représentés automatiquement. Cet accord national répondait à la volonté partagée de faire barrage au Rassemblement National qui pouvait obtenir une majorité absolue.

 

Notre parti a présenté des candidats dans 50 circonscriptions. Cela fait peu mais c'est à mettre en rapport avec notre score aux européennes (2,36%). Ce score n'est pas bon pour notre parti, la gauche et le pays.

 

Après 2022, c'est la 2ème fois de suite qu'un accord nous attribue un nombre de circonscriptions réduit alors que nous avons vocation à être présents dans chacune des 577 circonscriptions.

 

Au second tour la gauche progresse mais obtient une majorité relative faible. Il nous faut la lucidité de voir que la gauche ne fait que 30,8% . Par comparaison, la dernière fois que la gauche a eu la responsabilité de gérer le pays en 2012, elle faisait 47% ! On constate que la marche est haute pour conquérir un mouvement populaire majoritaire. Il nous faut mesurer ce rapport des forces réel et ce que nous devons entreprendre pour faire face aux défis devant nous.

 

La période dans laquelle interviennent la dissolution et les législatives est historique. La crise systémique du capitalisme a été considérablement aggravée par la politique de Macron depuis 2017. Les indicateurs sont au rouge excepté l'accumulation des richesses par les riches et les multinationales.

 

Les services publics sont exsangues, la précarité se généralise, le chômage frappe 5 millions de personnes, les inégalités s'accroissent, la désindustrialisation et les délocalisations s'accélèrent depuis le début de l'année 58 000 faillites sont comptabilisées, la crise climatique et les menaces sur la biodiversité s'intensifient. Tout cela provoque de la colère et des attentes fortes dont les réponses urgent tant en France qu'en Europe et dans le monde et appellent une autre utilisation des richesses et de l'argent qu'il soit public, des banques ou du capital. C'est le cœur de la bataille !

 

Nous vivons un moment historique

 

Malgré les réponses néolibérales devenues insupportables à la société, le capitalisme a de plus en plus de difficultés à dégager les taux de profits exigés par les actionnaires. L’obsession de la rentabilité financière conduit les gouvernements à imposer toujours plus d'austérité, toujours plus de fonds publics en soutien au capital contre les besoins sociaux, les services publics, plus de productions avec moins d'emplois et à aggraver la crise climatique. C'est plus d'autoritarisme, les droits et les libertés reculent. Au plan mondial ce sont les rapports de puissance qui prennent le dessus pour imposer la domination des multinationales et le surarmement provoquant des tensions voire des conflits.

 

C'est avec ce cadre qu'il nous faut construire des réponses radicales qui s'attaquent aux racines de ces crises et bien prendre la mesure des dégâts causés par cette politique néolibérale notamment les fractures de la société qu'elle génère. Le chômage, la précarisation aggravés par les lois travail de Macron, le déclassement, l'éclatement des collectifs de travail et l'individualisme, le poids des multinationales, la concentration des médias dans les mains de quelques milliardaires, le poids des réseaux sociaux qui enferment les gens dans des oppositions stériles ont provoqué un recul des repères de classe et à un enfermement identitaire dont se nourrit l'extrême droite.

 

Il nous faut avoir conscience du rôle joué par le capital dans l'affrontement de classes que nous vivons. Si nous ne prenons pas la mesure de cela, nous risquons de stagner voire d'aller d'échec en échec sans réponse politique au niveau des enjeux tout en sachant que face à la crise systémique seules des réponses fortes et radicales seront efficaces et que toute tentative d'accompagnement sera vouée à l'échec et fera le jeu de l'extrême droite et du capital.

 

Le mouvement populaire est essentiel

 

Le rôle du mouvement populaire va être essentiel. Il doit se développer et prendre une autre force pour faire bouger les choses. La référence au Front Populaire, c’est faire référence à 36 qui a permis des progrès sociaux, qui n’ont pas seulement résulté d’un accord de sommet à gauche, c'est la mobilisation des travailleurs qui a été décisive.

 

Le mouvement populaire est primordial pour résister à l'austérité et imposer des avancées. Encore faut-il bien avoir en tête que les luttes ne sont pas spontanées, pas toujours au niveau des enjeux, pas toujours claires sur leurs objectifs, et souvent porteuses de la délégation de pouvoir...et parfois d'influence gauchiste.

 

Le mouvement populaire existe mais il a des limites liées aux difficulté des syndicats ou à nos scores électoraux qui sont un reflet du niveau de la conscience de classe… Nous ne pouvons pas nous contenter d’appeler à la lutte, ni déléguer la mobilisation seulement aux syndicats et au mouvement social. Il y a aussi besoin d’une action politique, du parti et de ses idées novatrices. La question du mouvement populaire renvoie donc à la question du parti, de ses forces et de leur mise en mouvement afin de gagner un niveau de conscience à la hauteur des enjeux.

 

Quels sont les défis à relever ?

 

  1. Il y a l'abrogation de la loi sur les retraites passée au forceps sans vote de l'Assemblée.

  2. Il y a la défense, la promotion et le développement de nos services publics. Tous ont été affaiblis, et ne peuvent plus répondre aux besoins des populations malgré l'investissement des salariés. Trois grandes priorités :

    • l'hôpital avec la reconstruction de l'ensemble de notre système de santé publique et en prenant en compte les Urgences, l'augmentation du nombre de lits, les besoins d'emplois et de formation, les déserts médicaux, la situation du 3ème âge et le handicap. La réponse n'est pas dans la privatisation larvée ou ouverte mais dans le développement des outils publics et des emplois tant pour l'hôpital que pour les centres de santé.

    • L'éducation nationale et les universités. Il faut mettre un terme aux fermetures de classes, créer des emplois en nombre, réduire le nombre d'enfants par classe, mettre un terme au « choc des savoirs » et à « ParcourSup » qui sont autant de moyens pour sélectionner, trier, éliminer et en premier lieu les milieux sociaux les plus fragilisés par la crise.

    • Le police de proximité avec sa remise en place et la création de milliers d'emplois pour assurer la sécurité et la tranquillité de nos concitoyens.

Les services publics appellent la prise en compte des besoins de financement. Une nouvelle fiscalité plus juste en faisant moins payer les pauvres et plus les riches est incontournable tout comme une contribution plus forte du capital. Les impôts ne pourront pas tout financer, c'est pourquoi il faut utiliser la création monétaire avec la mise en place d'un fonds européen alimenté par le BCE pour financer à 0% les services publics et la transition écologique.

 

3) L'urgence de la revalorisation des salaires, des pensions et des minima sociaux.

 

Il faut augmenter les salaires sans démolir la Sécurité Sociale. ll faut donc parler de 2021 euros bruts et pas simplement de 1600 euros nets. La cotisation sociale, c’est le salaire socialisé, c’est un pouvoir d’achat collectif sans qu’il y ait besoin de monnaie disponible dans nos poches.

 

La cotisation sociale est un atout vital pour le monde du travail. Cette cohérence entre salaire brut et salaire net doit s’afficher et trouve sa légitimité pour servir une grande ambition, de deux façons complémentaires :

  

    • pour  « faire une grande loi santé » avec un plan pluriannuel de recrutement et de pré-recrutements des professionnels du soin et du médico-social (médecins, infirmiers, aides-soignants, personnels administratifs) et de revalorisation des salaires, ce qui suppose des ressources financières supplémentaires fournies par la Sécu (Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2025).

    •  

    • pour ne pas assécher les recettes des cotisations sociales, il faut réduire les exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises, en commençant par les supprimer pour les entreprises du CAC 40. Cette réduction des exonérations est indispensable pour que l’augmentation du SMIC n’aggrave pas la réduction des ressources de la Sécu, ce qui se produira puisque les dispositifs d’exonération de cotisations sont calés sur le SMIC. Il est aussi indispensable de distinguer ces exonérations des « aides publiques » provenant des ressources fiscales avec les impôts et qui s'élèvent à 200 milliards par an. 

 

Avec le NFP nous affirmons la volonté de rompre avec les politiques d’austérité, s’il y a bien une rupture prioritaire à concrétiser, c’est avec celle qui réduit le travail à un coût. Ce sont les coûts du capital qu’il faut chercher à réduire.

 

4. Agir pour la mise en place d'un système de Sécurité d'Emploi et de formation visant à éradiquer le chômage.

 

5. Agir pour la transition écologique et la réindustrialisation et les moyens de les réaliser.

 

Travailler la cohérence entre objectifs sociaux, moyens et droits nouveaux 

 

Dans les luttes sociales qui portent ces propositions, il nous faut travailler la cohérence entre objectifs sociaux, utilisation de l'argent pour les atteindre et les droits des salariés et des citoyens à élargir pour les mettre en capacité d'intervenir dans la gestion des entreprises pour défendre des critères qui aient pour socle le progrès social, la transition écologique, l'efficacité des productions et des services et le contrôle des fonds publics. Toute la crédibilité de notre projet dépend de cette cohérence.

 

Faire reculer les idées d'extrême droite dans la société

 

Le racisme, l''antisémitisme comme l'islamophobie et la désignation de boucs-émissaires sont des poisons qui agissent quotidiennement dans la société et font des ravages considérables. On ne peut laisser sombrer la société dans la haine de l'autre parce que différent. Il nous faut donc combattre au quotidien tous les propos et actes racistes. Cela doit s'accompagner de la dénonciation ferme et sans faiblesse de la l'imposture sociale portée par le Rassemblement National.

Nous avons déjà eu l'occasion de le dire, nous sommes favorables à un durcissement des peines et des sanctions pour tout propos et acte raciste.

 

Élargir le rassemblement pour qu'il devienne majoritaire

 

Les élections européennes et législatives nous alertent. L'implication des citoyens est insuffisante pour gagner durablement un changement de pouvoir et de politique. Nous avons besoin de gagner des millions de nos concitoyens aux idées portées par le PCF et le NFP.

 

L'examen des voix aux législatives et des abstentionnistes montre que nous serons majoritaires que si nous gagnons le monde du travail. Des milliers d'ouvriers et d'employés pensent que la gauche les a abandonnés face aux politique libérales destructrices. Il nous faut donc les reconquérir.

 

Il y a la période Hollande et d'autres expériences de gouvernement de gauche même plus lointaines qui ont déçu, marqué les consciences et nourri le sentiment qu'en politique « ce sont tous les mêmes et qu'on ne peut leur faire confiance ». Certes dans ces périodes, il y a eu des avancées mais aussi de graves reculs sous la pression du capital chez nous et aux plans européen et mondial.

 

Aujourd'hui le monde du travail et le mouvement syndical appellent à des changements au sein des partis de gauche afin qu'ils soient à la hauteur des enjeux et des défis à relever et notamment la construction d'un processus de transformations radicales pour une issue à la crise où les citoyens et les travailleurs restent en toute circonstance, les maîtres des contenus et des étapes.

 

Cette grande bataille va nécessité de combattre les idées fausses comme celles qui veulent opposer les citoyens des territoires ruraux avec ceux des villes populaires alors que les uns et les autres sont confrontés à des situations similaires ayant des causes communes.

 

Relever le défi de la paix.

 

Les situations en Ukraine et au Moyen Orient sont graves et menacent la paix. Mais c'est sur tous les continents que les armes tuent, détruisent et que les tensions s'exacerbent nourries par la logique de l'affrontement contre le dialogue, la négociation politique et le droit international.

 

Agir pour la paix est un idéal communiste, cela suppose de développer une culture de paix chez nous en France et sur toute la planète.

 

Nous refusons la surenchère en Ukraine où la guerre fait rage depuis 30 mois. Elle a gagné le territoire russe et de nouvelles armes laissent entrevoir une guerre totale entre la Russie et l’OTAN, avec le risque d’escalade nucléaire. La solution à ce conflit n'est pas dans l'escalade ni dans le surarmement mais dans la négociation. Nous devons obliger les présidents russe et ukrainien à s'asseoir à la table des négociations et à décider d'un cessez-le-feu !

 

Tout doit être mis en œuvre pour trouver le chemin d’un règlement politique, sous l’égide de l’ONU, permettant de restaurer la souveraineté de l’Ukraine, d’établir des garanties de sécurité pour tous les pays de la région, pour l’Ukraine et pour la Russie, de réunir les conditions d’une paix juste et durable et d’une sécurité collective sur tout le continent européen, d’un désarmement global et multilatéral. L'Ukraine doit avoir le statut d’État neutre et l'OTAN ne doit pas y établir des bases militaires.

 

Nous devons nous mobiliser pour la paix au Moyen Orient où Israël a entrepris le génocide du peuple palestinien qu'il soit de Gaza ou de Cisjordanie. Les États-Unis comme les pays Européens sont complices de l'acharnement du gouvernement d'extrême droite israélien à coloniser de façon illégale les territoires palestiniens, à y mener une politique d’apartheid, à assassiner des dirigeants palestiniens, pour se faire à violer l'intégrité de l'Iran ou du Liban, et à chercher l'escalade dans un conflit régional pour tenter d'imposer par les armes le projet de « Grand Israël » et à faire main basse sur les ressources en gaz et en pétrole des eaux territoriales du Liban et de Palestine.

 

Il est donc urgent de poursuivre et d'amplifier les mobilisations de solidarité avec le peuple palestinien, pour exiger un cessez-le-feu immédiat, la libération de tous les otages, le respect des résolutions de l'ONU pour aller vers l'existence de deux États vivant côte à côte, dans la paix et la sécurité. Et immédiatement la reconnaissance de l’État de Palestine par la France.

 

J'ai cité l'Ukraine et le Moyen Orient, notre action doit voir plus large car des guerres sont présentes ailleurs sur la planète. Notre parti prendra toutes les initiatives afin de mobiliser l’ensemble des forces de paix pour faire advenir un nouvel ordre mondial de paix, de sécurité et de coopération. Il appelle les pacifistes, humanistes et progressistes à engager dans tout le pays une grande campagne pour la paix.

 

Les initiatives et rendez-vous à venir

 

  • Ce samedi 31 août à 15h à Lyon, manifestation en soutien au peuple palestinien et pour un cessez-le-feu immédiat.

  • La rentrée scolaire du lundi 2 septembre ;

  • Le samedi 7 septembre avec les manifestations exigeant le respect des urnes par Macron. Nous avons ce jour là notre concours de pétanque. Nous vous proposons que nous fassions un rassemblement à midi permettant d'exprimer localement la même exigence. Le concours débute à 13h30. Je vous rappelle qu'il constitue la rentrée politique de notre parti ;

  • Le mardi 10 septembre à 14h, un rendez-vous au Tribunal Administratif où se tient l'audience pour juger de la demande de référé de l'association « Bien Vivre à Pierre-Bénite » contre l'arrêté préfectoral autorisant Arkema a exploiter son nouveau procédé elynx. Je vous rappelle que l'association a entrepris avec succès la même démarche juridique contre Daikin. Ces démarches s'inscrivent dans la mobilisation contre l'utilisation des PFAS ;

  • Les 13-14 et 15 septembre la Fête de l'Humanité, des vignettes sont encore disponibles.

  • Le 21 septembre, journée internationale pour la paix. Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes et des conflits prolongés, cette journée rappelle les valeurs nécessaires à une culture de paix définies par l'ONU notamment : le respect de la vie, des droits de l'homme et des libertés fondamentales ; la promotion et le renforcement d’une culture de la non-violence par l'éducation, la coopération ; l'engagement en faveur d'un règlement pacifique des conflits; et l'adhésion aux principes de liberté, de justice, de démocratie, de tolérance, de solidarité, de coopération, du pluralisme, de la diversité culturelle, du dialogue et de la compréhension à tous les niveaux de la société et entre les nations.L'ONU a reconnu l'importance de choisir la négociation plutôt que la confrontation et de travailler ensemble et non les uns contre les autres.

  • Enfin pour le 1er octobre, la CGT met en débat une grande initiative nationale unitaire pour les revendications et les exigences du monde du travail. Le 1er octobre c'est l'ouverture du débat parlementaire sur le budget de l'Etat ainsi que celui de la Sécurité Sociale.

 

Je vous remercie de votre attention et vous donne la parole.

 

Publié dans PCF, Pierre Bénite, Rhône

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