30 septembre 18h : rassemblement à l'appel des associations locales en lutte contre la pollution aux PFAS, à la préfecture du Rhône (Square Delestraint)
Le CAPIPSSOL* nous apprend que les associations locales en lutte contre la pollution aux PFAS appellent à un rassemblement le 30 septembre à 18h00 Square Destraint (quai Augagneur) à Lyon, face à la préfecture pour affirmer leur refus de l'extension "Pré compound" de Daikin sur la plate forme industrielle de Pierre-Bénite.
Le même jour se clore la consultation publique organisée par le préfecture avec un nouveau projet d'arrêté préfectoral qui autoriserait cette extension qui en l'état actuel aggraverait la pollution aux PFAS dangereuse pour la santé des travailleurs et des riverains, alors qu'il faudrait dépolluer rapidement.
Nous appelons à participer à cette consultation publique. Il ne reste que 48 heures pour le faire, mais chaque avis comptera et pèsera dans la balance face à une direction qui se bat comme le montre les deux pages du Progrès du jour consacrées à un interview dans lequel elle se veut rassurante mais n'amène aucun élément nouveau rassurant pour la santé et l'environnement d'autant que son extension utilisera du bisphénol A fluoré et d'autres additifs polluants dont elle ne veut pas révéler le nom par secret professionnel (sic).
Le bisphénol A fluoré est un toxique qui pourrait figurer « à la liste des substances extrêmement préoccupantes à compter du 1er septembre 2025 ». Il cumule les toxicités du bisphénol A (reprotoxique prouvé) et celles de la famille des PFAS dont les effets sur la santé sont reconnus (maladies de la thyroïde, des testicules, maladies hépatiques, diabète, hypercholestérolémie…).
En conséquence, cela a conduit les associations locales et le CAPIPSSOL a refuser l’introduction de ces nouvelles substances chimiques, tant qu’une étude sanitaire, épidémiologique sur la santé des populations impactées n’est pas réalisée (pour rappel, 15 millions d’européens souffrent de pathologies liées eux PFAS, correspondant à des coûts entre 52 à 84 milliards € par an), elle demande une évaluation environnementale et une étude d'impact avant toute autorisation d'extension.
L'Etat (la préfecture) a déjà perdu en justice au moins de juin quand le juge des référés a suspendu l'arrêté préfectoral autorisant cette extension. Se plaçant du côté des intérêts patronaux contre l'intérêt général qu'elle est censée défendre, la préfète du Rhône tente t-elle de passer en force en espérant que la consultation publique sera un fiasco !
Ne laissons pas faire ! Tous au rassemblement lundi soir !
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