Barnier 1er ministre. L'outrage par Julia Hamlaoui
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La nomination de Michel Barnier à Matignon ? Un hold-up en deux temps organisé depuis l’Élysée. Étape 1 : refuser de désigner la candidate du Nouveau Front populaire comme première ministre quand bien même la gauche est arrivée en tête aux législatives. Étape 2 : s’assurer de la continuité de la politique conduite depuis 7 ans en choisissant un ex-commissaire européen ultralibéral, réac et anti-immigration dont le parti, Les Républicains, est arrivé 4e au scrutin de juin et ne compte que 47 députés.
Le tout assorti d’une double trahison du message des électeurs qui, non seulement, ont dit leur rejet du cap macroniste mais qui se sont aussi largement mobilisés pour barrer la route au RN.
Résultat : le sort du gouvernement est dans les mains de l’extrême droite. Marine Le Pen et Jordan Bardella, placés au centre du jeu par le chef de l’État, sont ravis. D’autant qu’ils ne renieraient pas les positions du nouveau premier ministre en matière d’immigration.
Mais la gauche, prête à la censure, n’a pas dit son dernier mot. Ce week-end des mobilisations s’organisent contre « le coup de force de Macron », elles se poursuivront à la Fête de l’Humanité la semaine prochaine, et dès le 1er octobre les syndicats appellent à manifester… Pour faire entendre le message des urnes, rendez-vous dans la rue.
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Julia Hamlaoui, |
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