Les dockers appellent à deux jours de grève les 9 et 10 décembre

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Les dockers havrais en grève, le 7 février 2024, pour dénoncer la réforme des retraites. OUEST-FRANCE / NATALIE DESSE

Les dockers havrais en grève, le 7 février 2024, pour dénoncer la réforme des retraites. OUEST-FRANCE / NATALIE DESSE

 

Les dockers souhaitent négocier le relèvement de l’âge de départ, à 60 ans contre 58 avant la réforme des retraites de 2023, et prolonger des mesures de retraite anticipée pour les salariés exposés à l’amiante. 

 

La Fédération nationale des ports et docks CGT a appelé ce mardi 3 décembre à deux jours de grève, les 9 et 10 décembre pour dénoncer l’attitude du gouvernement sur l’application de la réforme des retraites.

 

« La fédération se bat contre la réforme des retraites du gouvernement Macron », a expliqué le syndicat dans un communiqué relayé par l’Agence France Presse.

 

La CGT ports et docks affirme avoir reçu l’assurance « à plusieurs reprises par le président lui-même et son (ancien, N.D.L.R.) ministre des Transports, monsieur Clément Beaune » que la réforme ne soit pas appliquée « aux ouvriers dockers et travailleurs portuaires ».  Les dockers peuvent valider leur départ en retraite quatre ans avant l’âge légal, soit à 60 ans, contre 58 ans avant la réforme de 2023. Ils souhaitent négocier ce relèvement de l’âge de départ et prolonger des mesures de retraite anticipée pour les salariés ayant été exposés à l’amiante au cours de leur carrière.

 

Débrayage sur dix jours en janvier

 

« Nous voulons des réponses concrètes à nos légitimes revendications sur l’amiante, la pénibilité », écrit également la fédération. Elle réclame par ailleurs « 10 milliards d’euros » d’investissements « afin de développer les ports, qu’ils soient d’État ou décentralisés ».

 

Outre les deux journées de grève des 9 et 10 décembre, la CGT appelle à plusieurs heures de débrayage sur dix jours au mois de janvier 2025, pour les mêmes raisons. Et prévoit aussi de supprimer les heures supplémentaires et les « shifts exceptionnels » à partir du 1er janvier.

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