Voeux 2025 de la section de Pierre-Bénite : une belle journée très combative !
Ce samedi 18 janvier avaient lieu les voeux de la section de Pierre-Bénite du PCF. Comme cela se fait depuis plusieurs années, ils étaient suivis du repas fraternel auquel ont participé 80 militants et amis-es.
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Jean Chambon a présenté les voeux de notre section avant l'apéritif et le repas. Nous vous communiquons son intervention ci-dessous.
Chers-es amis-es
Cher.e.s Camarades,
Merci à toutes et à tous de votre présence. Je vous présente nos meilleurs vœux pour cette année 2025.
La situation est source d’inquiétudes, d'angoisse avec de possibles reculs. Elle appelle donc lucidité et interventions tant pour résister que pour construire du neuf en arrachant des victoires dès maintenant.
Je veux souligner d'entrée, deux actes importants montrant qu'il est possible de faire reculer l'impérialisme qui veut continuer à imposer ses dominations quitte à aller jusqu'à la guerre.
Le 1er acte, c'est la décision de Biden de sortir Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme. Malgré sa portée limitée, nous saluons ce premier pas qui est une victoire du droit international. Cela ouvre la porte pour lever le blocus qui étrangle Cuba, les États-Unis continuant de miser sur l’effondrement économique et la chute de la révolution cubaine.
L’Assemblée générale des Nations unies exige massivement la levée de ce blocus criminel et illégal qui dénie au peuple cubain le droit d’exercer sa libre détermination en violation de la charte des Nations unies.
Il est probable que, dès son retour à la Maison-Blanche, Trump rétablisse les mesures levées par Biden. C'est pourquoi nous poursuivrons la mobilisation pour que soit mis un terme au blocus qui étouffe Cuba.
Le second acte positif, c'est l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Les canons israéliens devraient se taire. Les otages détenus par le Hamas seront libérés ainsi que des milliers de prisonniers palestiniens. Malgré les millions de tonnes de bombes déversées par l’armée israélienne, le drapeau palestinien continue de flotter sur Gaza.
Ce cessez-le-feu était une condition préalable à la paix, mais ce n’est pas la paix ! Israël doit comprendre que son pouvoir de veto sur la paix et l’État palestinien ne peut plus être toléré par la communauté internationale ni par les peuples du monde qui se mobilisent depuis 15 mois.
Dans une bande de Gaza détruite à 80 %, où plus de 46 000 personnes ont été tuées et au moins 110 000 blessées, se posent non seulement la question de la reconstruction mais également celle de l’avenir.
Nous allons poursuivre la mobilisation pour le respect de ce cessez-le-feu, pour la fin de la colonisation israélienne à Gaza et en Cisjordanie, pour l'existence de 2 États (Israël et Palestine) vivant côte à côte dans la paix. En ce sens, l'action de la France devrait être de reconnaître sans délai l’État de Palestine.
Si ces deux actes internationaux portent confiance et espoirs, il n'en reste pas moins que la situation internationale reste dangereuse avec un monde qui connaît une recrudescence de conflits.
Au Moyen Orient, le Liban et les civils continuent d'être bombardés par Israël, la Syrie est en voie de partage entre la Turquie, les islamistes et Israël, les kurdes sont menacés, le Yémen fait l'objet de bombardements réguliers. Soyons clairs, ce comportement de gendarme de l'impérialisme Occidental, pour le compte des États-Unis est dangereux. Il est à craindre que cela ne reste pas sans réponse et le pire est à redouter d'autant que le retour de Trump pourrait s'accompagner d'une volonté d'escalade.
Il y a le conflit russo-ukrainien à propos duquel il est reconnu qu'il s’agit avant tout d’une opposition entre les USA et la Russie dans le cadre d’une guerre par procuration dans laquelle l’Europe joue les supplétifs. On peut espérer que 2025 soit l’année du retour à la paix dans cette partie de l'Europe, une paix qui était possible 6 semaines après le début du conflit et que l’occident avec le 1er ministre anglais de l’époque Boris Johnson, a fait capoter.
Enfin au plan international, il y a la présence des BRICS qui représentent plus de 3,5 Milliards d’habitants, plus de 40% de l’économie. 12 pays constituent les BRICS, et 40 demandent à y entrer avec un objectif commun : construire une nouvelle monnaie commune d’échanges pour sortir de la domination du Dollar.
L’Europe ferait mieux de regarder ce qui se passe de ce côté-là au lieu de faire de l’Euro la roue de secours du Dollar. Elles seraient plus utiles à travailler pour la paix et le désarmement. Cela permettrait d'économiser les milliards d'€ qui gonflent les profits des marchands de canons et permettrait aux pays européens de jouer un rôle dans la construction de nouvelles relations internationales et solidarités, pour des échanges multi-avantageux.
Jamais il n’a été aussi urgent de concevoir une nouvelle organisation mondiale fondée sur le multilatéralisme et le désarmement. Et pour cela, il faut soutenir toujours et partout la paix, travailler toujours et partout à faire prévaloir le dialogue, le respect de l’autre et la construction de relations pacifiques et solidaires.
Que dire de la situation de la France ? L'optimisme n'est pas de rigueur. Le discours du 1er ministre Bayrou n'a pas répondu aux attentes de notre peuple. Comme Barnier, il s'inscrit dans la poursuite de la politique de Macron, veut imposer l'austérité et s'en remet à l'extrême droite pour durer un peu...
Fort logiquement, les raisons ayant conduit les forces de gauche à censurer Barnier sont les mêmes aujourd'hui sous le gouvernement Bayrou dont la composition est désavouée par 68% des Français. En fait, nous ne sortons pas du blocage politique et institutionnel généré par Macron avec sa dissolution, son refus de reconnaître que sa politique a été sanctionnée à trois reprises et que les parlementaires de gauche constituent le bloc le plus nombreux à l'Assemblée et devraient avoir en charge la gestion du pays.
Macron refuse cette option, il veut poursuivre la politique qui a conduit le pays dans le gouffre et pour cela manipule en agitant le risque de l’extrême-droite mais en agissant concrètement à son intronisation… Son seul cap est de rester fidèle à ses engagements de mettre l'Etat au service du capital et de la finance.
Pourtant l’enjeu aujourd’hui est de sortir de ce corset qui étouffe toute la société.
Une chose est sûre, Les communistes ne se feront pas mener en bateau. Il faudra autre chose qu’un plat de lentilles pour dénouer des problèmes aussi graves que ceux qui touchent la société et concernent chaque citoyen, les entreprises, nos industries, nos collectivités, les services publics avec des risques très sérieux pour leur devenir.
300 000 emplois industriels sont sur la sellette avec l'exemple chez nous du groupe JTEKT qui a entrepris une restructuration lourde avec la suppression de plus de 500 emplois industriels en 4 ans et qui s'apprête à vendre bout par bout ses établissements après avoir délocalisé ses productions au Maroc et en Tchéquie.
Les services d’urgence sont en grandes difficultés dans les hôpitaux qui se voient maintenant, tant la pénurie de personnel est grande, dans l’obligation d’activer le plan blanc à la moindre épidémie de grippe.
Sortir de cette logique de la rentabilité pour le capital, exige plus que des replâtrages. Toute tentative d'accompagnement conduirait à l'échec ! Aujourd'hui encore plus qu'hier !
Il faut des propositions qui ébauchent, comme les électeurs l’ont indiqué lors des législatives anticipées, une perspective claire de rupture avec un système d’exploitation et de domination qui cause d’énormes dégâts écologiques, sociaux, économiques et industriels, démocratiques et politiques.
Pour pouvoir durer Monsieur Bayrou doit dire stop à la réforme Macron des retraites. Certes cela va coûter ! Mais les syndicats qui sont sollicités pour négocier ont des propositions.
Mais ne soyons pas naïfs, cette pseudo concertation doit se faire dans un cadre budgétaire verrouillé et sans abrogation de la dernière réforme en préalable. Autant dire que la marge de négociation est des plus réduites. Les volontés du patronat sont très claires comme a pu les détailler le chef du Medef Martin au cercle de Recherche et d’analyse sur la Protection Sociale. Je le cite :
« dans le cadre de la concertation sur les retraites…, le Medef souhaite, quand elle aura lieu, que soit mise sur la table la question d’une dose de capitalisation afin de trouver des solutions pérennes à la baisse prévisible du taux de remplacement des pensions avec des solutions d’épargne… ».
Ainsi pour le Medef il faut sortir du système de retraite solidaire de la Sécurité sociale pour jeter les salariés vers les fonds de pensions. Bayrou et le Medef veulent remettre en cause notre système de retraite par répartition qui garantit des droits et un revenu de remplacement aux retraités. Il est urgent de stopper les appétits des capitalistes et grands groupes assurantiels ! Plus que jamais nous devons mobiliser et permettre l'expression massive du rejet de la réforme Macron par plus de 90% des gens.
Tout l’enjeu politique des prochaines semaines va donc tourner autour des retraites et du budget 2025. La question majeure n'est pas celle de la dette du pays, c'est la volonté d'aller chercher les recettes nécessaires pour financer les besoins urgents de notre peuple et du pays tout en réduisant le déficit budgétaire. Par exemple, soumettre les revenus financiers des entreprises non financières qui ont augmenté de 100Md€ en un an, à un taux de cotisation sociale de 10%. Cela rapporterait 30 Md€.
Tout se joue, sur le choix soit d’une relance saine de la croissance avec une autre utilisation de l’argent sur des critères sociaux et écologiques, soit la poursuite d’une austérité qui ronge le pays et peut le conduire à la faillite.
Il faut une réforme fiscale en profondeur notamment de la fiscalité des entreprises pour les inciter à des investissements efficaces plutôt qu’à soutenir les dividendes des actionnaires dont ceux du CAC40 ont perçu en 2024, un pactole de 98 milliards d'€. Il faut aussi une nouvelle fiscalité sur la fortune avec un ISF élargi et un IR refondé imposant les revenus du capital et encourageant les revenus du travail.
Il faut mobiliser le crédit des banques et engager un changement de la politique monétaire de la BCE afin qu’elle finance par un fonds des prêts à taux 0 pour financer les services publics en commençant par des pré-recrutements qui urgent notamment dans l'éducation nationale, la santé, la sécurité publique.
Les entreprises doivent aussi pouvoir recourir au crédit pour se développer. Un fonds national et des fonds régionaux dotés d’argent public permettraient de prendre en charge les intérêts des emprunts bancaires à condition que les entreprises développent l’emploi, la formation, les salaires et la transition écologique.
Voilà ce qui permettra une croissance saine et redonnera aux budgets publics et sociaux des marges de manœuvre leur permettant de répondre enfin aux exigences sociales et écologiques. Voilà ce dont la France a besoin. De tels choix ne sont possibles que si le rapport de force est assis sur une mobilisation populaire construite à partir d’un débat ouvert et sérieux sur ces questions. Sinon, on risque d’en rester à des vœux pieux et d’alimenter la désespérance dont se nourrit l'extrême droite.
Pour cela, notre parti va conduire une campagne pour mobiliser le monde du travail et les populations sur des propositions visant le développement de l'emploi et de la formation en particulier dans les industries et les services publics. Notre campagne portera aussi la demande de la gratuité des transports et le libre choix pour chaque citoyen de sa mobilité dans la métropole de Lyon.
Nous voulons persévérer dans le travail de rassemblement à gauche et le faire prospérer. Nous voulons poursuivre le NFP. Sur les villes d'Oullins et de Pierre-Bénite, les forces de gauche et écologiste présentes ont mis en place un collectif local du NFP ouvert aux citoyens « non encartés » et désirant se mobiliser sur des sujets partagés comme ils l'ont fait contre l'extrême droite lors des législatives.
Dépasser les risques de division et les volontés dominatrices de certains passe par l’ancrage d’un projet politique sur des contenus et des objectifs clairs, clarifiés par le débat commun et la volonté affirmée d’une construction collective respectueuse de chacun, qu'on soit citoyen, un parti ou une organisation.
De telles questions traversent et concernent toute la société. Le sort des collectivités locales dont les conseils municipaux qui seront renouvelés en 2026, en dépend.
Mises au régime sec depuis des années, pénalisées lourdement par le projet de budget Barnier, elles ont besoin d'une toute autre politique budgétaire que celle qui leur est imposée. D’où le besoin d’une évolution significative en ce domaine. Les projets municipaux qui seront portés en 2026 devront intégrer cette question au risque là encore de vendre des beaux discours aux populations mais sans effet réel.
A cela s’ajoute et s’affirme comme une exigence à part entière : le besoin de démocratie nouvelle permettant à chaque salarié, à chaque citoyen d’intervenir avec des pouvoirs dans la gestion de son entreprise, de sa cité, du pays. C’est la condition de la réussite de nos propositions. Il n’y aura pas de conquête durable sans cela !
Avant d'en terminer, je voudrais aborder trois questions sensibles :
La 1ère concerne les Zones à Faibles Émissions ou ZFE. Depuis le 1er janvier, c'est l'interdiction des CRIT AIR 3 dans les ZFE soumise à sanction. Nous proposons de repousser les sanctions et de considérer les deux années à venir comme des années de transition, utilisées pour aider les habitants à changer de voiture! C'est le sens de l'appel de Michèle Picard maire de Vénissieux à Bruno Bernard de desserrer l'étau.
Les élus communistes métropolitains sont le seul groupe de la majorité à avoir voté contre la mise en place de la ZFE en 2023, comme nos députés l'avaient fait au moment du vote de la loi à l'Assemblée. Nous luttons contre la pollution de l'air, nous agissons contre le réchauffement climatique. Pour autant nous refusons que ce soient les catégories modestes qui fassent les frais de ces mesures. Justice sociale et justice climatique doivent avancer ensemble!
Tous ceux qui empruntent les voies de la ZFE pour leurs déplacements professionnels n'ont d'autre solution que de changer de voiture. Oui, mais la plupart d'entre eux n'en n'ont pas les moyens, d'autant que le marché automobile privilégie le luxe plutôt que les voitures populaires à prix abordable. Les véhicules électriques restent inaccessibles. Enfin, l’état a supprimé la plus grande partie des aides à l'achat !
La faiblesse des revenus ne favorise pas la prise de risques sur des crédits élevés. Nous refusons que ces personnes soient exclus de la mobilité ou ponctionnés par des amendes parce que n'ayant pas les moyens de changer de véhicules.
Une dérogation a été décidée au Conseil Métropolitain pour deux ans, pour tous ceux qui travaillent en horaires décalés par rapport aux transports en commun, c'est positif. Mais il y a à prendre en compte tous ceux qui ne peuvent effectuer leurs déplacement domicile/travail sans voiture.
La seconde, ce sont les perfluorés ou les PFAS. Je veux saluer ici, le travail réalisé par l'association « Bien vivre à Pierre-Bénite » pour expliquer, sensibiliser et agir notamment au plan juridique tant vis à vis de Daikin que d'Arkema qui sont les sources premières de la pollution et en premier lieu de la nappe phréatique. Je vous appelle à être présents le 22 janvier à 10h au Tribunal administratif de Lyon, lors du référé déposé des associations concernant l'extension de Daikin.
C'est un enjeu considérable pour la santé et l'environnement. Nos générations sont certainement contaminées, mais notre volonté doit être celle de protéger les générations futures et de leur laisser un environnement sain et sans risque. Pour cela, il y a lieu de monter notre bataille pour exiger l'interdiction de l'utilisation des PFAS et d'exiger que les industriels et l’État investissent dans la recherche pour des alternatives.
Nous sommes heureux que la CGT ait décidé de prendre ces questions à bras le corps. Elle s'est dotée d'un collectif qui a pour objectif d'éclairer les salariés exposés, d'agir pour des alternatives et de combattre le chantage à l'emploi. Elle se refuse à opposer emploi et santé qui reste sa priorité.
Une enquête a été réalisée au niveau européen. Plus de 14 000 documents dédiés aux PFAS, ont été étudiés par 46 journalistes dispersés dans 16 pays. Les conclusions dévoilent que nettoyer les eaux et sols européens des « polluants éternels » coûterait 95 milliards par an soit 2000 sur 20 ans !
Et encore, ce budget ne serait réaliste que lorsque les PFAS feront l’objet « d’une restriction généralisée, à partir de laquelle leurs concentrations commenceraient à baisser si nous les traitons activement », précise Hans Peter Arp. Qui rajoute « Il est préférable de nettoyer ou de confiner les sols au plus vite, avant que les PFAS ne se répandent dans toutes les ressources en eau .
La décontamination pose un immense défi technologique . D'où l'importance que les politiques se saisissent de ces enjeux et portent avec les salariés et les citoyens des exigences en termes de recherche et de financement. Au vu des montants colossaux nécessaires, il est urgent de restreindre les émissions de PFAS pour arrêter de faire grimper l’addition et de mettre en œuvre la devise « Pollueur - payeur ! ».
Enfin, la fusion des villes d'Oullins et de Pierre-Bénite. Elle a une juste année. Mais cela ne peut faire oublier qu'elle a été imposée à marche forcée par les deux maires de droite avec leur refus de soumettre à référendum leur projet libéral. Si le maire Moroge se félicite de la fusion qui a permis selon lui, la réalisation d'économies substantielles avec un redéploiement des agents territoriaux, pour de nombreux pierrebénitains c'est plus un sentiment de laisser pour compte voire d'abandon qui domine. Nous remettrons sur la table cette question dans la préparation des municipales 2026.
Merci de votre attention et encore une fois bonne année et bonne santé à toutes et à tous. Maintenant on peut échanger si vous le souhaiter en partageant le verre de l'amitié et de la fraternité.
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Quelques photos de nos convives et de Jean Lou Rossi accompagné d'Alain Saint-Patrice à la chanson, une ambiance musicale qui a donné la pêche !
Nous remercions chaleureusement nos trois cuisiniers (Michel - Mina -Nanou) - Jean Lou Rossi pour son excellente prestation - Jean Marc Durand (Membre du CN du PCF) - Serge Truscello (Section de Vénissieux) - Léna Arthaud (La Fédération du Rhône du PCF) ainsi que les militantes et militants qui ont créé les conditions de la réussite de cette initiative : Ghislaine - Maryse - Jeannine - Alain et Vincent.