La casse de l'emploi s'est amplifiée en 2024 ! Résistance
Vencorex, Arkema, Michelin, UsinorMittal, Fonderie de Bretagne... les plans sociaux se multiplient...
Des dizaines de milliers de postes détruits. L'emploi salarié privé a baissé en France au quatrième trimestre 2024 (-0,2%), soit 50.100 emplois en moins par rapport au trimestre précédent, selon l'estimation publiée ce vendredi par l'Insee. L'emploi salarié privé se situe au même niveau qu'un an auparavant (-1.000 emplois). En gros, toutes les créations d'emplois ont été annulées par les casses des emplois ayant eu lieu dans l'année. L'économie française continue de reculer qui va s'amplifier avec l'adoption du budget 2025 du duo Macron-Bayrou. Il est urgent de changer fondamentalement de logique et de passer de la recherche de la rentabilité maximale à court terme à une logique de réponse aux besoins sociaux, du pays et de ses territoires.
Au quatrième trimestre 2024, l'emploi intérimaire, souvent considéré comme une boussole du marché de l'emploi, recule plus fortement qu'au trimestre précédent : il baisse de 1,9% après -0,9% (soit -14.000 emplois après -6.300 emplois). Il se situe ainsi à 7,8% sous son niveau d'avant la crise sanitaire (soit -60.400 emplois). Hors intérim, l'emploi salarié privé est quasi stable dans l'industrie et continue de diminuer dans la construction.
Dans sa note de décembre, l'Insee faisait déjà état d'un "net ralentissement" dans le privé, ajoutant que "d'ici mi-2025, le secteur privé commencerait à détruire des postes salariés". La note de ce mois confirme que cela est engagé depuis 2024, il suffit de regarder les plans sociaux annoncés comme les dénonce avec force la CGT depuis plusieurs mois.
Sources : Insee