Soutien aux grévistes en Lutte à l'hôpital Privé Jean MERMOZ !
La CGT Santé Action Sociale soutient depuis plus d'un mois les luttes successives des personnels de l'hôpital privé Jean Mermoz du groupe privé RAMSAY. Le syndicat de l'hôpital a fait le communiqué ci-dessous que nous portons à votre connaissance.
Après les brancardier-es, préparateur-rices pharmacie, magasinier-es de la pharmacie, ce sont les secrétaires médicales, aides-soignant-es, brancardier-es, ASH et infirmièr-es des urgences qui ont rejoints le mouvement la semaine dernière.
Nous sommes témoins de personnels épuisés et en colère qui n'arrivent pas à boucler les fins de mois et pourtant, sont toujours déterminés pour accueillir et prendre en charge des patient-e-s dans de bonnes conditions. Les salarié-e-s veulent simplement être en nombre suffisants, avoir du matériel et des lits pour répondre aux besoins des patient-e-s! Ils et elles veulent être reconnu-e-s et respecté-e-s pour le travail effectué et à la hauteur de leurs responsabilités. Dans d'autres services de l'hôpital privé, la colère monte aussi : les personnels font face à un mépris de la direction qui a des stratégies de division.
A ce jour, la direction joue la division et ne reçoit qu'à chaque fois une délégation limitée, service par service. Elle n'accède qu'à des revendications d'organisation des différents services et reste fermée sur les revendications salariales.
Les salaires au sein de cet établissement sont excessivement bas : 9,30€ brut /heure pour une ASD, 12€ brut/heure pour une IDE avec des compléments de primes qui ne comptent pas pour la retraite. Dans cet hôpital privé à but lucratif cotée en bourse, on y pratique des dépassements à tour de bras, l'objectif principal étant de dégager un profit maximal. Dégager un tel profit implique de sous-payer ses salarié-e-s et de considérer les patient-e-s comme une source de revenus.
Ce jour des personnels de plusieurs services du Médipôle, du même groupe RAMSAY, se mettent en grève également sur des revendications salariales et d'organisation. C'est tous les salarié-es du groupe RAMSAY qui sont dans la galère !
Faire de la santé un filon lucratif, c'est considérer qu'avoir un problème de santé est un besoin de consommation comme un autre, c'est instaurer une concurrence entre les établissements et les personnels, c'est définir, qui, en fonction de ses revenus, est en capacité de se soigner ou non.
La CGT revendique un service public de santé et d'action sociale de qualité accessible à l'ensemble de la population.
En lutte permanente pour la conquête d’un service public de santé et d'action sociale pris en charge par la Sécurité Sociale intégrale à 100%, la CGT sera au côté des salarié-es de l'hôpital privé de Jean Mermoz et du Médipôle tout au long de leur mobilisation pour exiger des augmentations de salaires et l'amélioration des conditions de travail.
La santé n'est pas une marchandise !