Natanyahu amorce la guerre totale contre le peuple palestinien
« Ce n’est que le début », a prévenu hier le 1er ministre israélien après avoir déclenché « l’enfer » sur Gaza, promis dès le mois de février par un Donald Trump qui rêve d’y installer la « Riviera du Moyen Orient ».
Les bombes larguées sur ordre de Benyamin Netanyahou avec le soutien du président des États-Unis ont fait plus de 400 morts sous couvert d’une stratégie de pression maximale pour obtenir du Hamas la libération des otages.
Mais en rompant le cessez-le-feu, déjà bafoué par son blocus de l’aide humanitaire et par son refus de passer à la deuxième phase de l’accord initialement prévue le 1er mars, ce sont bien les otages, en plus de la vie des civils gazaouis, que le pouvoir israélien met en danger.
« L’affirmation selon laquelle la guerre est reprise pour la libération des otages est une tromperie totale (…). Nous devons revenir au cessez-le-feu », s’époumonait hier le Forum israélien des familles d’otages. En vain. « Désormais », les négociations « ne se dérouleront que sous le feu », assure Benyamin Netanyahou. Son parti, le Likoud, a annoncé - comme pour enfoncer le clou - le retour au sein de sa coalition des ministres d’extrême droite qui avaient claqué la porte au début de la trêve qu’ils jugeaient « scandaleuse ».
Si le Hamas est la cible officielle, c’est le retour de la guerre totale qui s’amorce. Elle a déjà fait au bas mot près de 50 000 victimes et ravagée l’enclave palestinienne.
La communauté internationale, la France ne peuvent rester une fois de plus spectatrice face aux crimes de guerre et contre l’humanité, face à cette entreprise génocidaire. La reconnaissance de l’État de Palestine doit être immédiate avant que Netanyahou et consorts ne parviennent à leur fin. Avant qu’il ne soit trop tard.
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Julia Hamlaoui, |
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