Le G7 (l'Occident) souscrit à la loi de la jungle et de la force brute contre le droit international

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Le G7 (l'Occident) souscrit à la loi de la jungle et de la force brute contre le droit international

 

 

Comme un mantra, « le droit à la légitime défense d’Israël » est revenu en boucle hier parmi les déclarations des dirigeants du G7 (le fameux Occident) - à l’exception notable du 1er ministre du Japon.

 

 

Pour les autres, c’est la rhétorique de Benyamin Netanyahou, entendant conféré à Israël le statut d’agressé plutôt que d’agresseur, qui prime. Et avec elle, le concept de « guerre préventive » au nom de la menace du nucléaire iranien.

 

 

Une position de l'Occident à rebours des principes fondamentaux du droit international qui, une fois de plus, vacille. Sous ces coups de boutoir, c’est la loi de la jungle et de la force brute qui ouvre la porte en grand.

 

 

Sur ces bases, les appels à la désescalade ou au retour de la diplomatie des chefs d’État et de gouvernement de ces pays parmi les plus riches du monde ont toutes les chances de rester vains. « Nous demandons instamment que la résolution de la crise en Iran aboutisse à une désescalade plus vaste des hostilités au Moyen-Orient, y compris à un cessez-le-feu à Gaza », ont écrit les membres du G7 dans une déclaration commune avant le départ précipité de Trump qui réfléchit, de son côté, au niveau d’implication de son pays dans la guerre déclarée par son allié.

 

 

Le premier ministre israélien, lui, continue d’avancer ses pions. Après avoir annoncé viser des cibles militaires et liées au nucléaire tout en bombardant des quartiers résidentiels, il fait fi de la souveraineté du peuple iranien estimant désormais que l’élimination du guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei « mettrait fin au conflit ».

 

 

Symboliquement, cette réunion de l'Occident a donc lieu au Canada, pays que Trump avait avec insistance considéré comme « le 51e État américain », laissant plus ou moins planer le doute sur sa volonté d’annexer le pays. La photo entre Mark Carney, le Premier ministre canadien, et le président américain était ainsi particulièrement attendue.

 

 

L’arrivée des 4 pays européens, mis sous pression par les États-Unis concernant leurs dépenses de défense, était également scrutée, à l’heure où l’Europe entend renforcer son partenariat stratégique avec le Canada.

 

 

Outre les chefs d’État ou de gouvernement français, britannique, italien et allemand ont ainsi été accueillis au Canada, ainsi que ceux des institutions européennes, traditionnellement associées aux discussions du G7. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, António Costa, le président du conseil européen, ont donc participé à ce G7.

 

 

Comme le note l’AFP, les autres dirigeants du G7 tâcheront eux de trouver un terrain d’entente avec Trump, grand adepte du cavalier seul diplomatique, sur deux autres sujets minés : la guerre en Ukraine et le commerce, au menu de ce G7. En début de soirée, l’Élysée a ainsi indiqué que Macron s’était entretenu de ces deux sujets avec Trump.

 

 

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Sources : article publié par Julia Hamlaoui dans l'Humanité.fr et AFP

Publié dans International, G7

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