L'actualité entrecroisent des évènements importants et intéressants...
Nous voici face à un entrecroisement des événements intéressants et importants que souligne Patrick Le Hyaric dans sa tribune de semaine.
D’un côté, la préparation du budget de la nation et de la sécurité sociale descend dans les conversations au sein des foyers populaires, des cafés, à l’usine et au bureau au nom de la justice fiscale. Les milliardaires y aident en avouant leurs immenses fortunes dont ils refusent d’en partager deux miettes.
Le débat porte donc sur un tout petit partage des richesses. Bien ! Mais il est temps de faire réfléchir sur les véritables créateurs de ces richesses que sont les producteurs –travailleurs. Dès lors on comprendrait que ce n’est pas d’un « partage « dont nous avons besoin "mais de la possession en leur entièreté de ces richesses par les travailleurs –producteurs eux-mêmes."
Mais voici un fait politique d’importance : la formation d’un gouvernement des forces minoritaires est placée sous contrôle populaire. Les syndicats restent unis et appellent à une nouvelle journée d’action dans quelques jours, le 2 octobre.
De l’autre une déflagration supplémentaire dans un processus de délitement démocratique, de pourrissement qui vient de loin : pour la première fois depuis le début de la cinquième république (et même depuis Pétain) un ancien président de la république déjà multi-condamné est à la porte de la prison qu’il va devoir rejoindre sans tarder.
Ainsi le mot « malfaiteur » est accolé à celui d’un ancien président de la République. Et, voici que celui qui voulait nous débarrasser de la « racaille » conteste maintenant des décisions de justice qui le concerne, après avoir été pourtant, -de par ses hautes fonctions - le garant de l’indépendance de la justice.
La démocratie Française s’embourbe ainsi profondément dans une combinaison d’affaires politico-judiciaire, de mépris du suffrage exprimé et des engagements électoraux pour toujours servir (c’est Sarkozy qui a fait violé le nom au traité constitutionnel européen) les puissants, les dominants, les grands possédants. Ainsi, rampe sur nos sols, submerge les discussions passionnées le fameux et terrible « Tous pourris » ce fumier sur lequel fructifie les extrêmes droite et des forces proto-fasciste.
Ceci est encore accéléré par ce moment Trumpien ou les grandes orgues médiatiques toujours bien conseillées par l’ordre du capital, expliquent à tue-tête qu’il y aurait un problème avec la justice, entre les juges et la politique. En vérité il y a bien un problème mais il est autre : c’est celui qu’ont de haut responsables politiques avec le code pénal et l’ensemble du corpus du droit national et international.
Après avoir lui aussi attaqué les juges Trump les limoge s’ils ne lui plaisent pas, puis les remplace pour bâtir une justice aux ordres afin de faire taire tous ses adversaires y compris la haute hiérarchie de l’Etat.
De glissade en glissade le pire mature, les monstres sont là. Tout démocrate, tout républicain doit s’en détourner et vite !
Patrick Le Hyaric
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