Au final, une ultime provocation de Lecornu ! Après 26 jours de consultations son gouvernement est nommé

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Au final, une ultime provocation de Lecornu ! Après 26 jours de consultations son gouvernement est nommé

 

Il aura fallu attendre 26 jours pour assister à une farce, ressentie comme une ultime provocation, de Macron et son complice de la 1ère heure, avec la désignation du nouveau gouvernement qui recycle tout ce que la "Macronie" a de pire pour la France et son peuple, parmi les hommes et les femmes qui le constituent. Il suffit de lire les noms pour comprendre !

 

L'architecture est similaire à celle choisie par Bayrou : douze démissionnaires ont été reconduits. Une seconde série de nominations viendra compléter le gouvernement.

 

La liste des ministres nommés dimanche soir – le nom des nouveaux entrants est en gras dans le texte :

 

  • Elisabeth Borne, ministre d’Etat, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
  • Manuel Valls, ministre d’Etat, ministre des outre-mer ;
  • Gérald Darmanin, ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice ;
  • Bruno Retailleau, ministre d’Etat, ministre de l’intérieur ;
  • Catherine Vautrin, ministre du travail, de la santé, des solidarités et des familles de l’autonomie et des personnes handicapées ;
  • Bruno Le Maire, ministre des armées et des anciens combattants ;
  • Roland Lescure, ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et énergétique ;
  • Rachida Dati, ministre de la culture ;
  • Eric Woerth, ministre de l’aménagement du territoire, de la décentralisation et du logement ;
  • Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des affaires étrangères ;
  • Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche ;
  • Annie Genevard, ministre de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire ;
  • Amélie de Montchalin, ministre des comptes publics ;
  • Naïma Moutchou, ministre de la transformation et de l’action publique, de l’intelligence artificielle et du numérique ;
  • Philippe Tabarot, ministre des transports ;
  • Marina Ferrari, ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative ;
  • Aurore Bergé, ministre déléguée auprès du premier ministre chargée de l’égalité femmes hommes et de la lutte contre les discriminations, porte-parole du gouvernement ;
  • Mathieu Lefèvre, ministre délégué auprès du premier ministre, chargé des relations avec le Parlement.

 

Et dire que ces femmes et hommes issus-es de la "Macronie" pour l'essentiel. Ils sont celles et ceux qui depuis 2017 ont initié et mise en oeuvre la politique de l'offre aux dégâts catastrophiques pour la France. Quel que soit le gouvernement auquel ils appartenaient, ils ont été sanctionnés électoralement en 2024 aux européennes une première fois, et une seconde fois aux législatives de 2024 qui suivirent la dissolution !

 

Malgré ces choix clairs des Français, elles et ils ont été nommés-es par Barnier d'abord et ensuite par Bayrou avec les résultats que l'on sait : censurés à deux reprises !

 

En les désignant à nouveau, Macron et Lecornu font un bras d'honneur aux Français et signifient que la politique de l'offre se poursuivra et s'amplifiera avec une politique de super-austérité. Elle fera la joie du patronat, du capitalisme et de ses super riches qui continueront à battre des records d'accumulation de richesses, de profits et de dividendes !

 

On peut même se poser la question si le retour de Le Maire au ministère des armées n'a pas été imposé par le patronat et le capital car ils adoubent celui qui pendant 6 ans à aggravé de 1000 milliards la dette de la France, transféré près de 210 milliards par an d'aides publiques aux entreprises sans condition, accéléré la désindustrialisation du pays et les délocalisations de ses activités, et brisé une partie de nos services publics !  

 

Une seule solution, de partout s'engager dans le mouvement social pour faire entendre le refus d'une telle provocation et pour porter avec ampleur et détermination, l'exigence d'une autre politique fondée sur la paix, le progrès social, la justice fiscale, la réponse aux besoins, le développement des services publics et de nos industries, l'écologie et la lutte pour le climat et la démocratie.

 

Plus que jamais des milliards pour la France et son peuple, non pour le capital et la guerre !

 

Le mouvement social devra éviter trois grands pièges que ne manquera pas d'utiliser le pouvoir politique et le capital : les divisions des Français et du salariat, la répression de ceux qui contestent cet ordre établi et proposent une alternative, et le poids des médias libéraux détenus par les milliardaires qui nous inondent chaque jour de leurs discours mensongers et de division.

 

Plus que jamais travaillons à l'union, au rassemblement populaire et menons une bataille idéologique intense et quotidienne démontrant qu'il n'y a pas de fatalité et que des alternatives existent que notre peuple doit imposer par son action unie et consciente.

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