Démission de Lecornu : l'opinion du PCF par Fabien Roussel et Ian Brossat...

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Démission de Lecornu : l'opinion du PCF par Fabien Roussel et Ian Brossat...
Démission de Lecornu : l'opinion du PCF par Fabien Roussel et Ian Brossat...

 

Le comité exécutif du PCF se réunira, lui, à 14 heures. Dans un message, le secrétaire national du parti, Fabien Roussel, juge que pour sortir de la crise et de «l’impasse», Emmanuel Macron doit «enfin nommer la gauche» à Matignon. «Sinon, retournons aux urnes», martèle-t-il.

 

Dans le même sens, Ian Brossat sénateur communiste lâche les coups contre Emmanuel Macron, qu’il rend responsable «du chaos politique» ambiant. Estimant la situation actuelle «absurde mais logique», Ian Brossat juge qu’«on ne peut gouverner durablement un pays comme la France contre lui-même». Selon lui, «deux choix» s’offrent à Emmanuel Macron : «Nommer un Premier ministre de gauche ou redonner la parole au peuple.»

 

Quant à la promesse incertaine d’une réunion des forces du Nouveau Front Populaire, il se veut moins définitif que le PS ou Marine Tondelier, assurant que le PCF discuterait «avec l’ensemble des forces de gauche pour que la France soit prête au moment venu : soit pour gouverner, mais aussi en cas de dissolution».

 

De son côté, Lucie Castets dresse un constat accablant pour l’Elysée et la macronie : «Il y a un an, on nous décrivait exactement la situation actuelle si la gauche était à Matignon.» Elle estime ainsi que devant la crise politique, «il n’est pas trop tard pour respecter les résultats de[s élections législatives] 2024», où les candidats du NFP étaient arrivés en tête sans pour autant constituer une majorité absolue susceptible de forcer Emmanuel Macron à leur donner les clés de Matignon. Elle prévient toutefois les composantes de l’alliance électorale, aujourd’hui désunies : «Toutes les forces de gauche qui avaient permis de tenir l’extrême droite en échec doivent dialoguer et se tenir prêtes.»

 

Nous rappelons ce que disait il y a quelques semaines, Fabien Roussel en cas de nouvelles élections. En cas d’élections législatives anticipées, le secrétaire national du PCF l’affirme : « Nous ne renouvellerons pas l’accord du Nouveau Front populaire. Nous préférons qu’un nouvel accord se dégage à gauche, département par département avec des personnalités ancrées comme candidats et sans parachutage. »

 

Le président du groupe GDR, le député communiste Stéphane Peu insistait sur la nécessité d’un accord, au vu de la jonction qui se crée entre droite et extrême droite. « Il existe désormais une porosité intellectuelle et culturelle entre la droite et l’extrême droite. Les victoires culturelles précèdent les victoires politiques, disait Gramsci, les accords politiques aussi », analyse le responsable des députés communistes et ultramarins.

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