Accord de Minsk, une avancée majeure pour la paix

Publié le par PCF

Le PCF se réjouit qu’un accord ait été trouvé à Minsk (Biélorussie) entre toutes les parties prenantes à la crise ukrainienne afin d’instaurer un cessez-le-feu dès dimanche 15 février. C'est pour les populations ukrainiennes un espoir qu'il ne faut pas gâcher.

La feuille de route préparée par le Groupe de contact a été signée par les représentants de Kiev et de ceux du Donbass, sous l’égide de la Russie et de l’OSCE. Le premier point de l'accord porte sur un cessez-le-feu qui entrera en vigueur le 15 février à minuit. Le deuxième point vise au retrait des belligérants et des armes lourdes avec la création d'une zone tampon.

Il est important que cet accord entériné en présence du président ukrainien Petro Porochenko, du président russe Vladimir Poutine, de la chancelière allemande, Angela Merkel, et du président François Hollande entre effectivement en vigueur et que chacun veille à ce que le cessez-le-feu soit respecté.

Ceux qui faisaient pression pour la livraison d'armes supplémentaires et l'élargissement du conflit en sont pour l'instant pour leurs frais. L'Accord de Minsk est la démonstration que seule une solution politique et diplomatique peut mettre un terme à un conflit qui ensanglante l’Ukraine depuis de trop longs mois, avec un bilan tragique de plus de 5 000 morts et un million de réfugiés.

C’est la preuve qu’on peut imposer le silence des armes et faire reculer les bellicistes dans tous les camps. C'est aussi la confirmation de la nécessité de garantir la neutralité de l’Ukraine.

Aujourd’hui, avec l’appui des peuples, des forces de progrès et du mouvement pacifiste, tout doit être entrepris pour la pleine application de ce nouvel accord de Minsk.

C'est cette vigilance et mobilisation pour la paix et le règlement politique du conflit, c'est la solidarité des peuples pour le retour à la paix qui aideront au respect des accords et le respect des engagements respectifs afin que les Ukrainiens retrouvent la maîtrise de leur destin ; car, après le cessez-le-feu, il faudra contribuer à ce que les Ukrainiens résolvent par la négociation sous égide de l’OSCE les questions qui sont au cœur du conflit, déterminent les solutions politiques permettant de garantir l’intégrité territoriale de l’Ukraine et de résoudre le problème du statut du Donbass en respectant la voix des citoyens ukrainiens.

Plus que jamais, il est temps de revivifier l’esprit d’Helsinki (1975) pour construire cadre de paix, de coopération et de sécurité commune pour une Europe de « l’Atlantique à l’Oural ».

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