La jeunesse rentre dans la bagarre mais affronte une violence policière virulente.

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

La jeunesse rentre dans la bagarre mais affronte une violence policière virulente.

Massivement les lycéens ont décidé de rejoindre la lame de fond qui grandit dans le pays et exprime la colère des français vis à vis d'une politique ultralibérale qui fait mal à toutes et tous: aux ouvrier et employés, aux couches moyennes, aux retraités, aux jeunes, aux artisans et paysans.

Le pouvoir en grande difficulté a décidé d'user de la violence en l'encontre des jeunes. Les violences policières sont telles qu'elles provoquent des questions légitimes :  «Ils cherchent quoi ? Qu'il y ait un mort ? »

Depuis lundi, la puissante mobilisation des élèves encore 200 établissements bloqués hier est l'objet d'une répression policière virulente. Interpellations en masse (plus d'une centaine rien qu'en région parisienne), brutalités, utilisation intensive des gaz lacrymogènes et de Flash-Ball. Les images accusatrices et autres témoignages s'enchaînent sur les réseaux sociaux. Et démontrent que, loin de vouloir apaiser la situation, le pouvoir préfère jouer la stratégie de la tension, quitte à envoyer la jeunesse à l'hôpital.

Beaucoup de parents sous le choc, dénoncent « une violence inacceptable ». Pour Louis Boyard (Président de l'UNL), c'est clair : « Le gouvernement n'a aucune volonté de désamorcer le conflit. Il cherche à gagner du temps jusqu'aux vacances en faisant pression avec la violence. Je me demande même, très sérieusement, s'il n'attend pas un mort pour délégitimer le mouvement. »

« Depuis trois jours, nous constatons avec effroi des interventions policières
d'un niveau de brutalité encore jamais vu à Orléans contre le mouvement social, ont réagi les Jeunes communistes du Loiret dans un communiqué.

"Avec ce drame, (Au lycée Jacques-Monod de Saint Jean de Braye) dans le Loiret une nouvelle étape a été franchie dans l'escalade des violences envers les lycéens mobilisés." 

Une escalade que le gouvernement n'a pas l'air de vouloir freiner. ■

Sources l'Humanité
 

Publié dans Luttes sociales

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