Allemagne. La majorité de la population veut une solution diplomatique à la guerre en Ukraine et rejette les livraisons d'armes.

Publié le par Front de Gauche Pierre Bénite

 

Les protestations contre l'explosion des prix de l'énergie et des denrées alimentaires n'en finissent pas. Entre fin août et fin octobre, plus de 4.400 manifestations ont eu lieu, comme le rapporte "Welt am Sonntag" en se référant aux données des Länder.

 

Semaine après semaine, plus de 100.000 personnes descendent dans la rue - largement passées sous silence par les grands médias ou diffamées comme étant de droite ou des trolls de Poutine. Les manifestants sont punis parce qu'ils reconnaissent le lien entre la guerre économique insensée du gouvernement fédéral contre la Russie et les coûts élevés du gaz, du pétrole et de l'électricité, plus une inflation à deux chiffres sans précédent.
 

La propagande moralisatrice en faveur de la livraison inconditionnelle de chars à l'Ukraine a de moins en moins d'effet, les appels à une paix négociée se font de plus en plus pressants.

 

Selon le dernier "Deutschlandtrend" de l'ARD, une majorité d'Allemands souhaitent davantage de diplomatie pour mettre fin à la guerre en Ukraine. 55 pour cent des personnes interrogées affirment que le gouvernement fédéral doit en faire plus dans ce domaine. C'est 14 pour cent de plus qu'en juin. Seules trois personnes interrogées sur dix estiment que les efforts diplomatiques sont actuellement suffisants, c'est le certificat de travail désastreux pour la ministre des Affaires étrangères des Verts Annalena "Ruiner la Russie" Baerbock.

 

Il n'y a pas de majorité au sein de la population allemande pour la demande de livraison d'armes supplémentaires formulée par l'Ukraine et ses services de relations publiques en Occident. Seule une personne sur cinq (21 pour cent) estime que ce soutien ne va pas assez loin, 30 pour cent qu'il va déjà trop loin.

 

Deux tiers de la population se font beaucoup ou très beaucoup de souci au sujet de l'augmentation des prix. Ils craignent de ne plus pouvoir payer leurs factures, de devoir grelotter de froid ou de faim en hiver. Pour des millions de personnes, la situation sera encore plus dramatique lorsque les bailleurs enverront leurs décomptes de charges, avec des arriérés exorbitants pour la seule année 2021.

 

Le véritable coup de massue viendra fin 2023 pour l'explosion des coûts de cette année. Elle est due à l'attitude consistant à déclarer la guerre économique au principal fournisseur d'énergie de l'Allemagne, sans avoir d'alternatives pour du gaz et du pétrole bon marché en provenance de Russie. Seuls 37 pour cent de la population estiment encore que les sanctions sont trop inoffensives et devraient être renforcées. Il est désormais trop évident que les sanctions économiques n'ont aucune influence sur la guerre russe, qu'elles n'aident pas l'Ukraine, mais qu'elles ont un effet boomerang sur la population et l'économie allemandes.

 

Le gouvernement fédéral lui-même ne peut pas dire si les sanctions contre la Russie ont un effet. C'est ce qui ressort de la réponse à la question "Contrôle de l'efficacité des sanctions contre la Russie" de la députée du Bundestag Sevim Dagdelen ("Die Linke"), rapportée la semaine dernière par le "Berliner Zeitung". Question de Dagdelen : "Le gouvernement fédéral dispose-t-il d'informations selon lesquelles les sanctions imposées par l'UE ont une influence sur les décisions concrètes du gouvernement russe en ce qui concerne la conduite de la guerre en Ukraine ? Si oui, veuillez en donner les raisons". Réponse du ministère des Affaires étrangères dirigé par les Verts pour les feux de signalisation : "Le gouvernement fédéral ne dispose d'aucune connaissance au sens de la question posée".

 

Le principe de l'espoir s'applique : "Le gouvernement fédéral s'attend à ce que l'effet des sanctions continue à s'accroître". La question est justement de savoir pour qui ?

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Publié dans Paix, Europe

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article