François Ascensi témoigne de sa solidarité indéfectible à l'égard de Fabien Roussel et des dirigeants du PCF

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Nous publions ci-dessous le message de solidarité avec Fabien Roussel exprimé par François Ascensi sur sa page facebook suite à la haine déversée par les Insoumis sur le secrétaire national du PCF.
 
"J’ai longtemps hésité à répondre aux agressions de Jean-Luc Mélenchon et de sa très proche collaboratrice contre Fabien Roussel qu’ils ont osé comparer au nazi Doriot.
 
Il ne m’appartient pas de m’attribuer des vertus qui en aucun cas relèvent de mes responsabilités, cela jamais je ne le ferais. Mais devant un tel déferlement de haine, de mensonge, je ne puis garder le silence tant l’histoire de Jacques Doriot à Saint-Denis est intimement liée à son combat féroce contre les communistes qui dépasse tout entendement.
 
Doriot a combattu toute ma famille et avec elle des jeunes communistes Espagnols de la Petite Espagne à Saint Denis mais pas que, des jeunes démocrates et progressistes, des républicains et anarchistes dont il dressera également des listes aux occupants nazis.
 
Il a d’abord dénoncé ma grand-mère pour avoir accueilli chez elle, dans sa baraque en bois et en taule, Dolores Ibarruri « Pasionaria » venue solliciter la solidarité des Espagnols de France lors de la Révolution des Asturies en 1934.
 
Il a dressé des listes de militants qu’il a transmis à la Gestapo dans le but de les faire arrêter, fusiller, déporter dans les camps de la mort à Ravensbrück, Mauthausen, la Forteresse de Cologne, Grossrosen et Dachau.
 
Il a d’abord fait interner à la prison de la Santé ma tante Angèle Martinez et sa sœur de combat Eleonor Rubiano qui mourra du Typhus à Ravensbrück.
 
Quant à ma mère, elle rejoint mon père de l’autre côté des Pyrénées quand il se fit la belle et ne revint pas dans son camp de prisonnier. Enfin, mon oncle Manuel Martinez, reviendra, lui, grièvement blessé du Front des Brigades Internationales en ayant défendu la République en Espagne, face aux amis de Doriot qu’étaient les troupes de Franco et ses alliés fascistes et nazis.
 
Natacha Lillo dans son ouvrage « La Petite Espagne de la Plaine Saint-Denis » aux Editions Autrement, 2004, confirme l’ensemble de ces faits.
 
Je suis révulsé, indigné des propos de Monsieur Mélenchon et de Madame Chikirou.
 
Ce qui saute aux yeux c’est que Mélenchon, sa proche collaboratrice et les dirigeants insoumis ne peuvent en aucun cas se réclamer de la gauche mais d’un courant libertaire, entropisme de droite bien marqué qui instille dans le peuple de gauche le désarroi et propulse à pas non feutrés l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.
 
Ma colère et mon écœurement sont indicibles et je veux dire à Fabien Roussel ma fraternité de combat et toute mon amitié. Qu’il soit convaincu lui et ses camarades de la direction du PCF de mon soutien indéfectible.
 
J’admire sa réserve, son sang-froid et le courage qu’il fait montre devant ces attaques perfides."
 
François Asensi

Publié dans PCF

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