Stop à la criminalisation de l’action syndicale !

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

À l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-FNCR-SUD, les Traminots de Toulouse ont mené avant l’été un conflit pour s’opposer à la réforme des retraites et obtenir des augmentations de salaire, pour faire face à l’inflation et à la flambée des prix.

 

La Direction de la régie, exploitant le réseau urbain de Toulouse, non-content de ne pas avoir répondu aux revendications des salariés, a préféré la voix de la répression plutôt que celle d’un dialogue social constructif pour sortir de la situation conflictuelle actuelle.

 

Le 20 juin, l’intersyndicale était assignée en justice par la Direction pour mettre la pression sur les syndicats et leurs représentants afin d’évacuer les piquets de grève devant les dépôts. La justice avait alors débouté la Direction !

 

Non satisfaite de la réponse judiciaire, elle choisit à nouveau de s’attaquer à l’intersyndicale en assignant les organisations syndicales devant la justice ce lundi 18 septembre pour leur demander, à chacun, plus de 40 000€ par journées d’actions, pour des prétendues entraves à la liberté de travail.

 

La Fédération Nationale des Transports soutient le syndicat CGT des transports urbains de Toulouse et dénonce cette judiciarisation du dialogue social.

 

Alors que les entreprises des transports urbains souffrent terriblement du manque de main d’œuvre pour assurer la mission de service public, la Direction de Toulouse et la métropole devraient retrouver le chemin de la table de négociations plutôt que de suivre celui du palais de justice !

 

Seule une réponse aux revendications des salariés d’augmentation des salaires et d’amélioration des conditions de travail permettra de retrouver un service public de qualité, efficace et répondre à l’urgence écologique actuelle.

 

Montreuil, le 18 septembre 2023.

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